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Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie

L’UdeS salue les initiatives en appui à la diversité sexuelle et de genre

Le drapeau arc-en-ciel flotte au Campus principal
Le drapeau arc-en-ciel flotte au Campus principal

Photo : Michel Caron

Chaque année, le 17 mai souligne la lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. À travers le monde, différentes activités de sensibilisation sont mises en place afin de contrer la discrimination, l’intolérance et la stigmatisation. Pour exprimer son soutien aux personnes issues de la diversité sexuelle et de genre, l’Université de Sherbrooke hisse le drapeau arc-en-ciel en plein cœur de son Campus principal.

« L’Université de Sherbrooke est un milieu d’études et de travail diversifié et inclusif, où toutes et tous peuvent s’accomplir et apporter leur contribution. En posant ce geste symbolique, nous réitérons haut et fort notre solidarité envers les personnes de toutes orientations sexuelles et identités de genre », affirme la professeure Jocelyne Faucher, vice-rectrice à la vie étudiante.

L’UdeS tire une très grande fierté de l’engagement actif des membres de sa communauté universitaire pour contribuer à l’avancement de la société et à l’adhésion aux valeurs de respect, d’équité et d’ouverture. Tout au long de l’année, différentes activités sont menées à l’intérieur comme à l’extérieur de ses campus pour favoriser l’inclusion et le dialogue.

Des initiatives étudiantes qui rayonnent

L’événement Fière la fête est une célébration de la diversité sexuelle en Estrie. Il encourage le partage et le réseautage. Conférences, spectacles, activités familiales ou amicales et Marche de la Fierté sont prévus pour la cinquième édition, qui se déroulera du 21 au 25 août 2018.

Son comité regroupe les milieux universitaire, collégial et communautaire. La FEUS et le REMDUS, associations étudiantes de l’UdeS, y participent, de même que le GATUS et l’AGLEBUS.

Le GATUS, ou Groupe d’action trans de l’UdeS, vise l’amélioration des conditions de vie des personnes trans, non binaires et non conformes dans le genre de même que la sensibilisation à leur réalité. Le GATUS travaille activement pour offrir aide financière, soutien, écoute et échange à ses publics.

L’Association pour la diversité sexuelle et de genre de l’UdeS, aussi connue comme l’AGLEBUS, met beaucoup l’accent sur la discussion. Elle organise, par exemple, des soirées où les membres de la communauté LGBTQ peuvent partager leurs expériences.

Recherche sur les violences sexuelles et leur lien avec la diversité sexuelle et de genre

Les professeures Geneviève Paquette et Alexa Martin-Storey ont mené une étude sur la violence sexuelle vécue en contexte universitaire, selon l’identité de genre et l’orientation sexuelle. Les chercheuses du Département de psychoéducation ont ainsi donné suite à l’Enquête sur la sexualité, la sécurité et les interactions en milieu universitaire (ESSIMU). Elles ont présenté les résultats de leurs travaux à plusieurs reprises au cours des derniers mois dans le cadre de conférences et d’un atelier d’information et d’échanges.

Analyse des besoins des personnes transgenres et des personnes non binaires

En 2016, l’identité et l’expression de genre ont été ajoutées à l’article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne comme motifs de discrimination interdite basée sur des caractéristiques personnelles.

Afin d’identifier les possibles sources de discrimination à l’endroit des étudiantes et étudiants dans les processus administratifs notamment, le Bureau de la registraire de l’Université de Sherbrooke a préparé en 2017 un premier recueil des besoins des personnes transgenres.

L’UdeS a à cœur d’être une université accueillante à la diversité sexuelle et d’être un milieu exempt de discrimination. Dans cet esprit, l’UdeS a constitué au début de l’année 2018 un groupe de travail afin d’analyser plus à fond les besoins des personnes transgenres et non binaires.

Le comité consultatif de ce groupe de travail est notamment constitué de membres du personnel représentant le Secrétariat général, le Bureau de la registraire, les Services à la vie étudiante, le Service des ressources humaines et les facultés. Des étudiantes et étudiants ainsi que des membres d’associations étudiantes, dont le GATUS, viennent s’y greffer.

Principales responsabilités du groupe de travail :

  • Recueillir, comprendre et analyser les besoins des étudiantes et étudiants transgenres;
  • Déterminer la faisabilité des modifications demandées;
  • Évaluer les enjeux en lien avec les demandes de personnes transgenres;
  • Identifier les systèmes d’information impliqués au sein de l’université et formuler des avis ou des recommandations sur leur adoption et leur mise à jour;
  • Offrir des activités de sensibilisation aux réalités des personnes transgenres et des personnes non binaires et un accompagnement aux personnes qui vivent cette situation;
  • Proposer de bonnes pratiques d’accompagnement.

Le changement de nom légal et la question du nom usuel sont au nombre des grands enjeux portés à l’attention du groupe de travail. Les travaux vont bon train et, d’ici à ce que de nouvelles procédures soient instaurées, les personnes transgenres ou non binaires qui désirent demander un changement de nom peuvent s’adresser aux Services à la vie étudiante. Aussi, sur demande, le Bureau de la registraire peut retirer du bottin universitaire la désignation du genre (Madame/Monsieur).

Le drapeau arc-en-ciel est à l’honneur, entre le Pavillon Georges-Cabana et l’agora, pendant toute la journée du 17 mai.


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