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États financiers 2005-2006

Le développement se poursuit mais un réinvestissement universitaire est nécessaire

Le conseil d'administration de l'Université de Sherbrooke a adopté les états financiers de l'exercice 2005-2006 caractérisés notamment par une forte croissance de l'effectif étudiant et des activités de recherche. Malgré cette situation particulièrement favorable, l'Université présente un déficit de 969 000 $. « Même avec une croissance de l'effectif étudiant qui continue d'être la plus importante au Québec, l'absence de réinvestissement universitaire au cours de l'année 2005-2006 a contraint l'Université de Sherbrooke à enregistrer un déficit d'exercice, comme c'est le cas aussi dans les autres universités québécoises », affirme Luce Samoisette, rectrice adjointe et vice-rectrice à l'administration. « De plus, le financement inéquitable de la formation universitaire en génie continue de faire mal à plusieurs universités, notamment Sherbrooke. Le réinvestissement annoncé à compter de 2006-2007 par le gouvernement du Québec devrait toutefois aider l'Université à se rapprocher de l'équilibre budgétaire. »

L'Université de Sherbrooke termine l'exercice 2005-2006 avec un déficit de 969 000 $, portant le déficit accumulé à 12,7 M$, ce qui demeure une situation enviable par rapport aux universités comparables.

« La croissance des revenus provient principalement de la forte croissance de l'effectif étudiant qui se poursuit à l'Université de Sherbrooke avec une hausse globale de 4,5 % en 2005-2006, qui atteint même 8,5 % au niveau de la maîtrise et du doctorat. Cette augmentation a permis à l'Université d'assumer partiellement la hausse des coûts liés à l'enseignement », explique Luce Samoisette. La recherche à l'Université de Sherbrooke poursuit également son développement en 2005-2006 avec une augmentation de 2 % des subventions et des contrats de recherche, qui atteignent maintenant 72 M$, en plus de la recherche comptabilisée dans les centres affiliés. « Les revenus associés aux activités de recherche de la Faculté de génie ont connu la plus forte progression en 2005-2006, avec une croissance de près de 50 % », signale Luce Samoisette.