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Centre judiciaire Jean Melanson

La Faculté de droit peut s'enorgueillir de posséder un centre judiciaire d'une capacité de 100 places, dont 70 pour le public.

Entièrement rénové en 2020, ce centre comporte tous les éléments caractéristiques d'une salle d'audience permettant l'audition de causes judiciaires (banc de trois juges, bureau du greffier, boxes des témoins, tables des avocats, jury, etc.).

L'équipement audiovisuel permet d'enregistrer les débats ou autres événements qui s'y déroulent. L'environnement immédiat du centre est complété par des aires destinées à en faciliter l'utilisation (bureaux destinés au juge et aux avocats, vestiaire, etc.).

La conception initale du centre judiciaire, attribuable au travail des professeurs Richard Crépeau et Jean Melanson dès le milieu des années 1960, s'inscrivait dans l'optique d'offrir aux étudiants de la Faculté une dimension pratique à leur apprentissage théorique. Elle s'inspirait, en cela, de l'approche déjà adoptée à cette époque dans les facultés de droit américaines. Le centre judiciaire se voulait un «laboratoire juridique», ce qui a d'ailleurs justifié son existence aux yeux du ministère de l'Éducation de l'époque.

Désignation du Centre judiciaire Jean Melanson

En témoignage de reconnaissance à un homme dont le destin est inextricablement lié à celui de la Faculté, le doyen Sébastien Lebel-Grenier a procédé, en février 2014, à la désignation du Centre Judiciaire Jean Melanson. 

Visionnaire, Jean Melanson a piloté le projet de construction du Pavillon Albert-Leblanc, qui abrite la Faculté depuis septembre 1971, et participé activement au déploiement des programmes académiques et de la collection d’œuvres d’art de la Faculté. Il a de plus siégé au conseil d’administration de l’Université pendant huit ans.

Homme de conviction, il s’est aussi impliqué au sein des associations étudiantes durant ses études, puis au sein de l’Association des professeurs de l’Université de Sherbrooke (APUS), notamment à titre de secrétaire général.