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Ambassadeurs de la Faculté

Depuis 1995, l’Université de Sherbrooke organise annuellement le Gala du rayonnement des diplômés. Lors de cet événement haut en couleur, quelques personnalités reçoivent soit le titre d’ambassadeur (un pour chaque faculté), de grand ambassadeur (un pour tout l’UdeS) ou d’ambassadeur du développement durable (un pour l’UdeS).

Cette distinction prestigieuse est réservée aux diplômés de l’UdeS qui rayonnent dans leur champ d’action, inspirent l’excellence et invitent au dépassement. Hommes et femmes d’idées, d’audace et d’envergure, ils façonnent le présent et rehaussent la barre pour l’avenir.

C’est avec une grande fierté que nous présentons ici les ambassadeurs issus de la Faculté de droit.

Grands ambassadeurs et Grande ambassadrice

2022

Robert F. Hall, LL.B. 1983

Robert F. Hall obtient un baccalauréat en histoire et sciences politiques de l’Université Bishop’s en 1979. Afin de nourrir son ambition et d’assouvir son intérêt marqué pour le droit, il se laisse ensuite porter par un changement de direction académique, sans toutefois quitter les Cantons-de-l’Est, qu’il considère alors comme une région du savoir. Ayant évolué dans un milieu anglophone, il souhaite parfaire ses habiletés en français pour pouvoir pratiquer le droit dans les deux langues. C’est pourquoi il entreprend un baccalauréat à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, dont il sera diplômé en 1983.

Son envol vers le marché du travail se traduit par un atterrissage au sein du cabinet de renom Monty Coulombe, à Sherbrooke. Après un certain temps, il décide de poursuivre sa carrière à Montréal, chez Byers Casgrain Avocat, aujourd’hui Dentons. Il devient d’ailleurs associé au sein de ce grand cabinet. 

Sa trajectoire professionnelle change le 23 décembre 1993. Bernard Lemaire, cofondateur de Cascades, lui offre un poste de vice-président aux affaires juridiques. Ce n’est pas la carrière qu’il envisage à l’époque, mais après considération, son épouse et lui vendent leur maison de Saint-Lambert pour s’installer en Estrie. L’aventure Cascades s’amorce officiellement le 4 mars 1994 et se poursuit toujours, puisqu’il oeuvre encore au sein de l’entreprise en tant que chef de la stratégie, des affaires juridiques et secrétaire corporatif.

Sa carrière florissante et sa personnalité engagée auront certainement marqué les esprits, car il s’est démarqué à plus d’une reprise. Pour ne nommer que celle-ci, il s’est mérité une distinction honorifique Avocat Émérite, en 2018, laquelle souligne l’excellence de la carrière, la contribution exceptionnelle à la profession ainsi que le rayonnement hors pair dans le milieu social et communautaire. Sans grande surprise, il est aussi très engagé dans le milieu de l’enseignement supérieur et passionné par ses deux alma mater estriennes.

Me Hall conserve aujourd’hui plusieurs amitiés de son passage à l’UdeS, et même davantage. Pendant ses études, le casier voisin du sien était occupé par une charmante jeune femme, Éliane-Marie Gaulin, qui deviendra son épouse. Ils ont aujourd’hui trois enfants, tous diplômés universitaires, dont deux de l’UdeS, son fils en médecine et l’une de ses filles en droit.

[Texte à jour en avril 2022]


2017

Joëlle Boisvert, LL.B. 1987

Joëlle Boisvert a toujours cru qu’il était fondamental de s’engager pour faire évoluer son milieu. Son brillant parcours en témoigne.

Durant ses études à la Faculté de droit, elle s’est engagée activement comme membre de l’association étudiante et présidente de classe. Par la suite, c’est au sein de l’Association du Jeune Barreau de Montréal, puis du Barreau de Montréal, qu’elle a voulu faire une différence. Comme jeune avocate, elle a aussi participé à l’organisation de séances d’information juridique dans les centres pour femmes violentées. Durant plus de sept ans, elle a siégé au conseil d’administration de l’École du Barreau de Montréal. Cette expérience lui a permis de mieux comprendre les besoins de la relève et la réalité des nouveaux avocats.

Avocate chevronnée et reconnue à l’échelle canadienne, Joëlle Boisvert représente d’importantes sociétés nationales et internationales dans le cadre d’une grande variété de dossiers complexes. Après plus de 25 ans de carrière, elle a non seulement développé une vaste expertise en matière de recours collectifs et de litiges en droit commercial et immobilier, mais aussi acquis une riche expérience en arbitrage et en médiation.

Parallèlement à une carrière remarquable, Joëlle Boisvert s’est toujours efforcée de maintenir un équilibre entre le travail, l’engagement social, les loisirs et, en priorité, la vie de famille. Elle est la preuve vivante qu’il est possible d’avoir une vie familiale et personnelle saine, tout en poursuivant une carrière exigeante de haut niveau.

Résolument convaincue que la présence des femmes permet de diversifier les approches et d’augmenter la valeur ajoutée au sein des équipes de direction, elle est très fière d’être devenue la première associée-directrice du prestigieux cabinet d’avocats Gowling WLG, division du Québec. Elle est aussi membre de son équipe de direction à l’échelle canadienne. Ce n’est donc pas un hasard d’avoir vu son nom figurer, en 2015, dans le Top 100 des Canadiennes les plus influentes selon le Réseau des femmes exécutives (WXN).

Authentique, engagée et déterminée, Joëlle Boisvert est une diplômée qui inspire l’excellence et invite au dépassement. Elle trace la voie pour les générations futures et c’est ce qui faisait d’elle une prétendante naturelle au titre de Grande ambassadrice 2017

[Texte à jour en juin 2017]


2011

Denis Paré, LL.L. 1976, DDN 1977

En 1977, Denis Paré fondait le cabinet Paré Tanguay, notaires avec son collègue de classe, Bernard Tanguay. Fidèle à son alma mater, il a par la suite été chargé de cours à la Faculté de droit de 1994 à 2005. Il s’est également engagé durant six ans comme membre du CA de la Chambre des notaires du Québec, qui lui a d’ailleurs décerné une médaille d’honneur en 2011.

Au nombre de ses grandes fiertés professionnelles, il y a celle d’avoir fondé en 1978 la Caisse populaire de Fleurimont. C’était le début d’une longue coopération entre Denis Paré et le Mouvement Desjardins. En avril 2009, il a été élu vice-président du conseil d’administration de la Fédération des Caisses Desjardins du Québec, lui qui était déjà président du Conseil régional des Caisses Desjardins des Cantons-de-l’Est depuis 2001.

L’engagement bénévole s’inscrit pour lui telle une seconde nature. Déjà à 15 ans, il fondait les Loisirs Jeunesse de son patelin, maintenant l’arrondissement Fleurimont de la Ville de Sherbrooke. Dévoué à la santé et au Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke (CHUS) durant plus de 20 ans, il a notamment présidé le conseil d’administration de sa fondation de 1997 à 2002. Pour saluer son dévouement, la Fondation lui a d’ailleurs remis le Prix reconnaissance Jean-Besré en 2002, alors que le CHUS lui a décerné le Grand prix d’excellence 2010 dans la catégorie Engagement.

Toujours volontaire lorsqu’il est question de faire rayonner sa communauté, il a fait partie du comité exécutif des Jeux du Canada qui se sont tenus à Sherbrooke à l’été 2013.

Me Paré est toujours notaire associé chez Paré Tanguay , notaires.

[Texte à jour en septembre 2013]


2004

Raymond Royer, LL.L. 1966

Déjà détenteur d’une maîtrise en commerce, Raymond Royer décroche à la fois, en 1966, une licence en droit et une maîtrise en sciences comptables à l’Université de Sherbrooke. Pendant ces études prenantes, il hérite tout de même du titre d’athlète de l’année, et ce, deux fois plutôt qu’une. Il était membre des équipes de tennis, de golf, de hockey et de volley-ball.

Raymond Royer amorce sa carrière comme analyste financier et gestionnaire avant de se joindre à Bombardier, en 1974, pour structurer la division du transport en commun, dont il assumera la direction jusqu’à sa nomination au poste de président et chef de l’exploitation de Bombardier en 1986. Dix ans plus tard, il devient président et chef de la direction de la papetière Domtar. Il parvient rapidement à donner un nouveau souffle à l’entreprise et, par ricochet,une excellente position stratégique à l’échelle nord-américaine.

Président de La Fondation de l’Université de Sherbrooke de 2001 à 2004, Raymond Royer se donne pour mission de sensibiliser davantage les gens à l’importance de l’éducation dans notre société et au rôle primordial que joue l’Université dans le monde de l’enseignement supérieur, de la recherche et du développement économique.

Au fils des ans, Raymond Royer est honoré de nombreuses distinctions. Il recevra notamment un doctorat honoris causa de l’Université de Sherbrooke et sera fait Officier de l’Ordre du Canada, Commandeur de l’Ordre Léopold II de Belgique et Officier de l’Ordre national du Québec.

Il est administrateur de la Corporation Financière Power depuis 1996 et siège au conseil de plusieurs sociétés. Il préside celui de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et siège au Conseil consultatif international de l’École des hautes études commerciales (HEC) de Montréal.

[Texte à jour en janvier 2015]


2003

Jean Charest, LL.B. 1980

Au cours de ses études en droit à l’Université de Sherbrooke, Jean Charest avait déjà des talents d’orateur qui plaidaient en sa faveur. Diplômé en 1980, il s’inscrit au Barreau du Québec l’année suivante et commence officiellement à exercer sa profession libérale chez Beauchemin, Dussault, avocats.

En 1984, il quitte ce cabinet d’avocats pour entrer au Cabinet d’Ottawa. Élu député de la circonscription fédérale de Sherbrooke sous les couleurs du Parti progressiste-conservateur, il se voit confier la responsabilité de diriger un ministère moins de deux ans plus tard, devenant alors le plus jeune membre du Cabinet de l’histoire canadienne. Tour à tour, il occupe les postes de ministre d’État à la Jeunesse, ministre d’État à la Condition physique et au Sport amateur, ministre de l’Environnement et, dans le gouvernement de Kim Campbell, vice-premier ministre, ministre de l’Industrie et des Sciences et ministre responsable du Bureau fédéral de développement régional du Québec. Chef du Parti progressiste-conservateur du Canada de 1993 à 1998, il agit comme vice-président du Comité national des Québécoises et des Québécois pour le NON lors du référendum de 1995.

En avril 1998, il prend la barre du Parti libéral du Québec et gagne la pluralité des voix aux élections générales de novembre 1998. Chef de l’Opposition officielle à l’Assemblée nationale de 1999 à 2003, il remporte l’élection du
14 avril 2003, devenant ainsi le 29e premier ministre de l’histoire du Québec, et ce, jusqu’en 2012.

Me Charest est aujourd’hui avocat associé chez McCarthy Tétreault. Il apporte une expertise inestimable aux clients du cabinet grâce à sa connaissance approfondie et à sa vaste expérience de la politique publique, du secteur des affaires au Canada et des questions internationales.

[Texte à jour en septembre 2013]

Ambassadeurs et Ambassadrices

2019

Vincent Chiara, LL.B. 1984

Diplômé en 1984, Vincent Chiara fait ses débuts comme avocat spécialisé dans les transactions immobilières et les litiges commerciaux. Une passion pour le domaine immobilier se développe peu à peu. En 1999, il fonde sa société sous le vocable « Mach », en l’honneur de ses enfants Maria et Angelo Chiara, qui eux ont reçu en héritage les prénoms de leurs grands-parents paternels.

Le Groupe Mach, c’est 30 millions de pieds carrés d’espaces locatifs, principalement des immeubles à bureaux. C’est notamment l’édifice Sun Life, la Tour CIBC, la tour de la Place Victoria, l’Édifice Telus de Québec et plus près de la Faculté, l'édifice de La Tribune et le Carrefour de l'Estrie. C’est des projets d’envergure qui conjuguent technologie, rentabilité, conscience sociale et développement durable. C’est aussi un patrimoine de vision, de persévérance et d’inspiration pour les futurs juristes qui veulent marier le droit et l’entrepreneuriat. Pour Vincent Chiara, c’est une équipe incroyable et des centaines de familles dont il se sent quelque peu responsable.

En 2013, le magazine Le Monde juridique le consacre avocat d’affaires de l’année. Me Chiara demande qu’un geste de bienfaisance accompagne la remise de cette distinction. Une partie des profits de la soirée sera versée à l’Hôpital général de Montréal pour aider les personnes atteintes de traumatismes crâniens, affection dont souffre la fille d’un de ses proches collaborateurs. 

Vincent Chiara voue une admiration et une reconnaissance sans bornes à ses parents qui ont quitté leur Italie natale pour offrir un meilleur avenir à leurs enfants. Il les a vus se lever à l’aube et besogner jusqu’au soir dans leur petite épicerie, le Marché Sainte-Thérèse. Peu d’instruction, peu de moyens financiers, mais du cœur au ventre et un excellent sens des affaires. Pour leur fils qui a eu accès à tout ce qu’ils n’ont pas eu grâce à eux, ils étaient sophistiqués dans leur simplicité.

Le sacrifice de ses parents est une force motrice qui l’a poussé à faire mieux. Pour lui, réussir n’était pas une option. Aujourd’hui, donner au suivant ne l’est pas non plus. Il se sent privilégié d’avoir maintenant les capacités intellectuelles et financières d’aider les autres. Ce qu’il fait de plus en plus et de toutes sortes de façons. Par exemple, en permettant aux étudiants de l’Université de Sherbrooke d’admirer des œuvres d’art contemporain à l’Espace Mach de la bibliothèque de droit.

[Texte à jour en avril 2019]        


2017

Marie-Josée Hogue, LL.B. 1986

Marie-Josée Hogue s’impose par son calme, sa retenue, son assurance et ses compétences. Reçue Fellow de l’American College of Trial Lawyers en 2009 et nommée Avocate émérite par le Barreau du Québec en 2012, elle demeure l’une des rares avocates à être passée directement du statut de praticienne du droit à celui de juge à la Cour d’appel, le plus haut tribunal du Québec.

Avant sa nomination comme juge en 2015, Marie-Josée Hogue était associée au sein du cabinet McCarthy Tétrault. C’est toutefois au sein du cabinet Heenan Blaikie qu’elle a passé la quasi-totalité de sa carrière puisqu’elle y a exercé de 1987 à 2014. Elle a également été clerc de l'honorable Antonio Lamer de la Cour suprême du Canada de 1988 à 1989. Ses principaux domaines d'expertise étaient les litiges liés au droit des sociétés, le contentieux des affaires civiles et la responsabilité professionnelle. Une partie de sa pratique a également été consacrée aux litiges de droit administratif et de droit constitutionnel.

Si elle en avait le pouvoir, cette femme assoiffée de justice changerait certainement d’un coup l’écart entre les riches et les pauvres, qui constitue une grande menace à la paix. En tant que juge, elle tente donc de remédier le mieux possible à l’iniquité de ce monde. Elle souhaite d’ailleurs éventuellement pouvoir faire bénéficier des organisations à l’étranger de ses connaissances du système de justice canadien.

Femme lumineuse, généreuse et profondément humaine, Marie-Josée Hogue s’est impliquée dans plusieurs organismes communautaires, dont L’Arrêt-Source pour les jeunes femmes en difficulté, Sports Montréal et la Fondation canadienne du cancer du sein. Elle a également été très active à la Faculté, notamment comme chargée de cours à la maîtrise en droit de la santé, conférencière et jury dans le cadre de concours oratoire Face à face.

L'honorable Marie-Josée Hogue porte très bien son titre! Elle est une inspiration pour toutes… et pour tous!

[Texte à jour en juin 2017]


2015

Danielle Côté, LL.L. 1977

La carrière de l’honorable Danielle Côté, ainsi que son engagement soutenu envers la formation des juristes et l’Université de Sherbrooke, lui valent assurément une place de choix dans la galerie des ambassadeurs et des ambassadrices de la Faculté de droit.

Diplômée en 1977, Danielle Côté est admise au Barreau l’année suivante. Elle débute sa carrière à l’aide juridique avant de poursuivre comme généraliste au sein du cabinet Desmarais Scott Pariseau Côté. En 1983, désignée substitut du procureur général à Sherbrooke, elle s’intéresse de plus en plus au droit criminel. De 1989 à 1994, elle agit comme avocate aux poursuites criminelles du ministère fédéral de la Justice, à Montréal.

Nommée juge à la Cour du Québec pour la chambre civile et la chambre criminelle et pénale en novembre 1994, elle devient ensuite membre de la Division administrative de la Cour du Québec et du Tribunal des professions. Le 16 juin 2011, elle est nommée juge en chef adjointe à la chambre criminelle et pénale de la Cour du Québec pour un mandat de sept ans. À ce titre, elle conseille la juge en chef et appuie dans leurs fonctions les juges de la chambre criminelle et pénale et les juges de paix magistrats. Elle est aussi membre du Conseil de la magistrature.

Depuis 2005, elle est très active au sein de la section canadienne de l’Association internationale des femmes juges (AIFJ), qu’elle a même présidée pendant deux ans. Elle est également membre du Comité sur l’éthique de l’American Judges Association. En 2010, elle reçoit la médaille Pierre-Basile Migneault, remise par la Barreau de St-François à une personne qui marque son milieu de travail, qui collabore aux activités du monde juridique et qui se distingue par son honnêteté intellectuelle.

Ayant longtemps enseigné à la Faculté de droit, Danielle Côté ne manque jamais une occasion de rencontrer les étudiants et les étudiantes pour échanger et partager sa vaste expérience pratique.

[Texte à jour en octobre 2015]


2014

Pierre Cardin, LL.B. 1982

Le parcours professionnel de Pierre Cardin rayonne autant sur le plan juridique que sur le plan géographique. Né à Montréal, il fait ses études collégiales dans la métropole avant d’obtenir un baccalauréat de la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke en 1982.

Après quatre ans au sein du cabinet montréalais Zaurrini, L’Anglais et ass., Pierre Cardin lance le volet international de sa carrière en décrochant un DESS en commerce extérieur à l’Université de Paris 1. Il est alors stagiaire chez Lafarge Flécheux, avocats. Toujours à Paris, il travaillera aussi pour le compte du cabinet de Montréal Lafleur Brown de Grandpré (aujourd’hui Gowlings).

En 1990, Pierre Cardin devient responsable juridique de l’activité spatiale au sein du groupe Matra. Suivant plusieurs fusions, Matra deviendra EADS (European Aeronautic Defence and Space Company), puis Airbus Group le 1er janvier 2014. À titre de directeur juridique pour Matra Marconi Space, il passe quatre ans à Toulouse, puis sept ans à Vélizy en banlieue parisienne. Il parcourt le monde entier et participe à la vente de systèmes de satellites.

Après la création d’EADS, en 2000, il se joint à la direction juridique du groupe à Paris en qualité de directeur juridique adjoint et de responsable des contrats, des litiges et de la propriété intellectuelle. Il sera ensuite directeur juridique du groupe pour l’Amérique du Nord et secrétaire du conseil à Washington D.C. de 2003 à 2011. Il contribuera alors au dépôt, au Pentagone, d’un appel d’offre historique de 120 milliards de dollars pour le remplacement de 500 avions de ravitaillement en vol. Après deux tentatives, et compte tenu d’enjeux politiques considérables, le contrat est finalement adjugé à une société concurrente.La candidature de Pierre Cardin est tout de même soumise pour l’obtention du titre de directeur juridique de l’année lors d’une cérémonie tenue à New York en 2010.

Pierre Cardin s’installe à Munich en 2011. Parmi les rares membres non européens de la haute direction de Airbus Group, il est nommé vice-président senior et chargé de la conformité des activités avec la règlementation contrôlant l’utilisation et l’exportation de matériel de défense, ainsi que de la conformité des activités avec les sanctions et les embargos.

[Texte à jour en avril 2014]


2013

Luc LaRochelle, LL.L. 1970

Avocat, collectionneur d’art et écrivain, Luc LaRochelle est assurément un ambassadeur remarquable pour la Faculté. Il entretient, de surcroit, une relation privilégiée de longue date avec l’Université de Sherbrooke. Il y a décroché un baccalauréat ès arts en 1967, une licence en droit en 1970 et un MBA en 1974. Il a aussi suivi une scolarité de doctorat en lettres entre 2000 et 2003, profitant alors de l’occasion pour agir comme chargé de cours en création littéraire. Il avait préalablement obtenu une maîtrise en création littéraire de l’UQAM. Finalement, il est détenteur d’un certificat en droit international du City of London College.

Sur le plan professionnel, Me LaRochelle a passé la majeure partie de sa carrière juridique au sein du cabinet BLG (Borden Ladner Gervais). Il y a en effet pratiqué le droit des affaires pendant plus de 35 ans. Ensuite, il a agi comme conseiller auprès de la direction de la société Courchesne Larose Ltée. Parallèlement, Luc LaRochelle a siégé au conseil d’administration de la firme d’ingénierie Dessau, jusqu’en décembre 2011, et siège au conseil d’administration du Conseil des arts du Canada depuis juin 2008.

À la dimension juridique du personnage s’ajoute, comme en témoigne sa formation multidisplinaire, un important volet littéraire et artistique. Il a publié de nombreux recueils de nouvelles ou de poèmes, devenant même finaliste pour le Prix Alfred Desrochers 2001 et le Prix de l’Académie 2001 pour son premier recueil de nouvelles : Ada regardait vers nulle part, paru aux éditions Les Herbes rouges à l’automne 2000.
Il est membre du comité des amis de la Galerie d’art de l’Université de Sherbrooke, membre fondateur de la revue Jet d’encre, rattachée au département des lettres et communications, et collabore avec Michel Goulet à la réalisation des œuvres remises à l’occasion du Gala du rayonnement 2013 de l’Université de Sherbrooke.

Me LaRochelle est encore avocat et conseiller à la direction chez Courchesne Larose Ltée.

[Texte à jour en septembre 2013]


2012

Monique Gagnon-Tremblay, LL.L. 1972

Après avoir travaillé pendant 12 ans comme secrétaire juridique auprès d’un notaire, Monique Gagnon-Tremblay entreprend des études universitaires. Elle complète d’abord un baccalauréat ès arts à l’Université Laval, puis décroche une licence en droit et une licence en droit notarial à l’Université de Sherbrooke. En 1973, elle ouvre sa propre étude à Ascot Corner. Même si elle n’avait jamais envisagé faire carrière en politique, son cheminement en droit et son désir de changer les choses l’y ont menée, de sorte que la suite de son parcours appartient désormais à l’histoire, celle du Québec!

Sa carrière politique débute en 1979, alors qu’elle devient conseillère municipale à la ville d’Ascot Corner. En 1980, année référendaire, elle est présidente du comité du Non dans la circonscription de Saint-François.

Entre 1985 et 2012, année de sa retraite, Monique Gagnon-Tremblay est élue sans interruption à titre de députée du Parti libéral du Québec dans la circonscription de Saint-François. Durant ces vingt-sept années de vie politique active, elle occupe plusieurs postes ministériels, parmi lesquels la présidence du Conseil du trésor, les Finances, la Condition féminine, les Communautés culturelles et l’Immigration, de même que les Relations internationales et la Francophonie. Elle agit également comme vice-première ministre, en 1994 et en 2008. 

Inspirante, Monique Gagnon-Tremblay a été pionnière à plusieurs égards. Elle a été la deuxième femme notaire en Estrie et la première femme à occuper les postes de ministre des Finances, de présidente du Conseil du trésor et de chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale.

Me Gagnon-Tremblay jouit maintenant d’une retraite fort méritée.

[Texte à jour en septembre 2013]


2011

Robert Normand, LL.L. 1960

Grand bâtisseur de la société québécoise, Robert Normand occupera de nombreux postes dans divers domaines d’activité. Il est d’abord conseiller juridique à l’Assemblée nationale, puis greffier en loi de la législature. Il agira ensuite comme sous-ministre pendant dix-huit ans, auprès de seize ministres de la Justice, des Finances et des Affaires intergouvernementales. Il collaborera étroitement avec sept premiers ministres de trois formations politiques.

En 1964, M. Normand pilote la mise à jour des statuts refondus et participe à la rédaction des projets de loi qui feront naître le ministère de l’Éducation, l’Université du Québec, les cégeps, l’aide sociale, l’aide juridique, le cadre législatif des condominiums, l’indemnisation des victimes d’actes criminels et la Charte des droits et libertés de la personne.

Robert Normand ajoute ensuite un volet médiatique à son parcours en prenant les rênes du quotidien Le Soleil de 1987 à 1993, puis de Télé-Québec de 1996 à 1999. À titre bénévole, il prête main-forte à la campagne majeure de financement de l’Université de Sherbrooke de 1995 à 2000.

M. Normand est successivement nommé chevalier de la Légion d’honneur de France, commandeur de l’Ordre royal de l’étoile polaire de Suède et officier de l’Ordre national du Québec. Dans le cadre du 25e anniversaire de l’adoption de la Charte des droits et libertés de la personne, il reçoit aussi un prix spécial décerné aux hommes et aux femmes dont la réflexion et l’action ont mené à l’élaboration et à la mise en œuvre de ce texte fondamental.

Robert Normand profite d’une retraite méritée depuis 1999. Malgré cela, il demeure actif et n’hésite jamais à multiplier les apparitions publiques en qualité d’ambassadeur de la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke.

Robert Normand est décédé le 23 février 2023, à l'âge de 86 ans.

[Texte à jour en mai 2023]


2011

André Martel, LL.L. 1972

Diplômé en droit de l’Université de Sherbrooke et consultant en environnement, André Martel assure la présidence et la direction générale de Collecte sélective Québec pendant 18 ans. Cet organisme privé voit le jour en 1989 pour favoriser l’implantation de la collecte sélective dans les municipalités du Québec. M. Martel convainc alors les associations et les entreprises de participer, sur une base volontaire, aux efforts de réduction des déchets. Croyant fermement à la responsabilité élargie des entreprises, André Martel est aussi l’instigateur de la mise en œuvre du principe pollueur-payeur au Québec.

Pour souligner sa contribution à la cause environnementale, André Martel devient membre du Cercle des Phénix en 2008. Ce groupe sélect regroupe des personnalités québécoises reconnues pour leur engagement envers le développement durable et l’environnement.

M. Martel se joint au Comité conjoint sur les matières recyclables en 2009. Sous l’égide de RECYC-QUÉBEC, ce comité doit proposer des solutions et des actions permettant d’accroître l’efficacité, la performance et les liens entre les divers intervenants de la filière des matières recyclables issues de la collecte sélective, et ce, dans une perspective de développement durable.

M. Martel sait établir d’excellentes relations avec les partenaires, les municipalités et les groupes environnementaux. Il siègera au conseil d’administration de multiples associations, soutiendra diverses initiatives de la Fondation québécoise en environnement, dirigera l’Association des détaillants en alimentation, s’associera à des cabinets d’avocats prestigieux et maintiendra un engagement soutenu dans le milieu caritatif. André Martel est aujourd’hui retraité.

[Texte à jour en septembre 2013]


2010

Jocelyn Poirier, LL.B. 1987

Suivant sa diplomation à l’Université de Sherbrooke et son admission au Barreau du Québec, en 1988, Jocelyn Poirier se joint à l’équipe du cabinet Stikeman Elliot en qualité d’avocat.

Il pratiquera le droit commercial et le droit civil pendant six ans avant de décrocher un poste de direction chez Videotron. Il oriente ensuite son cheminement professionnel vers des postes davantage axés sur la gestion. Il devient ainsi successivement vice-président du développement stratégique pour Médias Transcontinental, vice-président du groupe responsable des appels d’offres électroniques au sein de la société Technologies Interactives Mediagrif inc., puis vice-président des affaires juridiques au sein du Groupe TVA.

Il accepte la présidence de TVA Publications en 2006 et y ajoutera la présidence de TVA Boutiques l’année suivante. Parallèlement, il a aussi la responsabilité de la chaine financière du Groupe TVA et du site Web Argent.

En 2013, Me Poirier retourne dans le monde juridique en devenant directeur général du bureau de Montréal du cabinet Stikeman Eliott.

[Texte à jour en septembre 2013]


2008

P. Mario Charpentier, LL.B. 1985

À l’âge de 32 ans, Mario Charpentier prend le risque de fonder avec deux collègues le cabinet d’avocats Brouillette Charpentier Fournier, maintenant connu sous le nom de BCF. En 1995, ils ont décelé un filon, celui de cibler le marché des entrepreneurs innovateurs, c’est-à-dire ceux qui, à partir de leur créativité, voulaient créer leur entreprise ou la faire croître rapidement. Leur slogan de la première heure : « On a tous un rêve! ». Leur clientèle cible : des gens audacieux qui s’identifiaient au style de jeu un peu rebelle des associés et bâtisseurs.

Aujourd’hui, BCF est un cabinet d’avocats et d’agents de brevets et marques de commerce qui compte plus de 180 professionnels au Québec. Associé directeur et l’un des quatre membres du comité exécutif du cabinet, Me Charpentier est coresponsable des équipes stratégiques Affaires et technologie, Capital de risque et Sciences de la vie et membre de plusieurs autres équipes stratégiques du cabinet.

Sa grande expérience, notamment en démarrage d’entreprises à forte croissance dans les domaines de la haute technologie et des sciences de la vie, en fait un professionnel recherché dans le domaine. Il a de plus représenté plusieurs centres de recherche et universités québécoises ainsi que des fonds privés de capital de risque.

Me Charpentier compte plus de 25 années d’expérience en fiscalité corporative rattachée aux fusions et acquisitions, au financement et à la planification fiscale et financière. Il accompagne notamment les entreprises dans leur mise en Bourse, leurs démarches d’acquisition d’entreprises ou la mise en place de partenariats.

Le répertoire juridique canadien LEXPERT 2008 reconnaît Mario Charpentier comme l’un des avocats dont les services sont le plus souvent recommandés dans le domaine du droit des affaires et de la technologie.

[Texte à jour en septembre 2013]


2007

Gabrielle Marceau, LL.B. 1982

En 1994, après avoir pratiqué comme avocate dans un cabinet privé de Québec où elle s’est spécialisée en droit civil, en droit des assurances et en droit du travail, Gabrielle Marceau s’établie à Genève, en Suisse.

Détentrice d’un Ph.D en droit international, elle joint la Division des affaires juridiques de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), où sa principale fonction consiste à conseiller les membres des groupes spéciaux mis en place pour entendre les litiges entre les pays Membres de l’OMC. De 2005 à 2010, Me Marceau est membre du cabinet du Directeur-Général de l’OMC, Pascal Lamy, et compte d’ailleurs parmi ses principaux conseillers.

Femme énergique, elle bonifie son emploi du temps en y ajoutant de la pédagogie, puisqu’elle est également professeure associée à la Faculté de droit de l’Université de Genève et à l’Institut universitaire de hautes études internationales et du développement (IHEID), où elle enseigne le droit de l’OMC.

Me Marceau a publié de nombreux ouvrages concernant notamment l’OMC et le droit international économique.

[Texte à jour en septembre 2013]


2006

Jacques Dufresne, LL.L. 1972

Admis au Barreau du Québec en 1974, Me Jacques Dufresne se joint au cabinet Blanshay & Blanshay où il pratique dans le domaine du litige civil. Puis, entre 1975 et 1988, il est associé au sein du bureau Corbeil, Groleau & Dufresne. Il exerce alors dans le domaine du droit des transports.

En 1988, il se joint au cabinet Ogilvy, Renault, où il pratique dans divers domaines du droit administratif en plus de plaider en matière civile. Au moment de sa nomination à la Cour supérieure du Québec, il était également administrateur du groupe Litiges et membre du Comité de direction du cabinet.

Il a été président du Comité sur les tribunaux administratifs du Barreau de Montréal en 1993-1994, et président de l’Association Canadienne des avocats en transport en 1984.

Après une carrière florissante comme avocat, Jacques Dufresne est nommé juge à la Cour supérieure du Québec en 1998, puis juge à la Cour d’appel en 2005.

De 2003 à 2005, il a fait partie du corps professoral des séminaires organisés pour les juges nouvellement nommés par l’Institut canadien d’administration de la justice et de l’Institut national de la magistrature.

L’honorable Jacques Dufresne siège toujours à la Cour d’appel du Québec.

[Texte à jour en septembre 2013]


2005

Louis Dionne, LL.B. 1982

Après une courte carrière dans la Gendarmerie royale du Canada, Louis Dionne entreprend ses études en droit. Il pratique ensuite comme avocat-criminaliste dans un cabinet privé, puis joint le ministère de la Justice en 1984 à titre de substitut du Procureur général au Bureau des substituts du Procureur général de Longueuil, puis à celui de Québec jusqu’en 1995. Il occupe ensuite le poste de chef d’équipe au Bureau de lutte aux produits de la criminalité jusqu’en 1998.

Parallèlement à sa carrière de haut fonctionnaire, Louis Dionne poursuit une carrière comme officier d’infanterie et commandant des Voltigeurs de Québec, puis comme sous-chef d’état-major et commandant de l’école des recrues 35eGroupe-Brigade au ministère de la Défense nationale. Il y est ensuite nommé officier supérieur d’état-major à l’entraînement collectif au Secteur du Québec de la Force terrestre jusqu’en 2001.

Directeur de la lutte au crime organisé pour la Sûreté du Québec de 1998 à 2001, il a innové en devenant le premier avocat inspecteur-chef et en instaurant de nouveaux concepts d’enquête qui ont mené à l’opération Printemps 2001, la plus grande frappe anti-motards jamais réalisée au Canada.

En 2005, il est nommé sous-ministre de la Sécurité publique après avoir occupé les fonctions de sous-ministre de la Justice, de sous-procureur général du Québec et de sous-ministre associé à la Direction générale des services correctionnels.

Après avoir œuvré comme directeur des poursuites criminelles et pénales jusqu’en 2011, Louis Dionne est nommé juge à la Cour du Québec pour ensuite être nommé, en 2013, juge à la Cour supérieure du Québec.

[Texte à jour en septembre 2013]


2004

Jacques Lemay, LL.L. 1967

À l’Université de Sherbrooke, Jacques Lemay fait figure de grand maître, tant par ses qualités que par les postes qu’il y a occupés : professeur de droit civil dès 1969, secrétaire de la Faculté de droit de 1971 à 1975, instigateur de la Revue de droit, et enfin, professeur invité jusqu’en 1980.

Directeur général du Centre communautaire juridique de l’Estrie de 1975 à 2007, Jacques Lemay a plusieurs belles réalisation à son actif, dont la corédaction de la Loi sur la Protection du consommateur et l’abolition de la vente itinérante de préarrangements funéraires.

Au fil des années, Me Lemay a également été bâtonnier au Barreau de St-François, président du Comité de la formation professionnelle du Barreau du Québec et enseignant à l’École du Barreau durant une quinzaine d’années. 

Son dévouement social et son sens de la justice lui ont valu plusieurs honneurs tout au long de sa carrière, dont l’obtention, en 1980, de la médaille Albert-Leblanc en reconnaissance de la création de la Revue de droit, de la médaille Pierre-Basile Migneault décernée par le Barreau du district de St-François en 1989, du Mérite du Barreau du Québec en 1993 et en 2007, ainsi que de la médaille du Barreau du Québec en 2000, une très grande distinction lui permettant d’être choisi parmi quelque 18 000 avocats pratiquant dans la province.

Depuis 2007, Me Jacques Lemay est retraité. 

Jacques Lemay est décédé le 10 janvier 2023, à l'âge de 78 ans.

[Texte à jour en janvier 2023]


2003

Michel Coutu, LL.B. 1980

Au fil des années, Michel Coutu a su se tailler une place dans un marché qui ne s’ouvre pas sans deux mots-clés : travail et persévérance. Après ses études à l’Université de Sherbrooke, Michel Coutu, fasciné par le marché américain, quitte le Québec pour aller faire son MBA à Rochester, dans l’État de New York.

En 1986, il s’établit à Meadow au Massachusetts avec sa famille. Le fils du célèbre pharmacien Jean Coutu achète une première pharmacie en 1987, tout en travaillant à la mise sur pied du Groupe Jean Coutu USA. Il occupe ensuite les postes de président des opérations américaines de la Société et de président et chef de la direction de The Jean Coutu Group (PJC) USA, Inc. Puis, en 1994, il fait l’acquisition de 221 pharmacies Brooks. Dix ans plus tard, en achetant 1560 pharmacies de la bannière Eckerd, il hisse le groupe au quatrième rang des géants nord-américains.

Entre 2007 et 2010, il est coprésident du conseil d’administration de Rite Aid Corporation, une importante chaîne de pharmacies. Me Coutu siège également au conseil d’administration du United States National Association of Chain Drug Stores. Il a obtenu, en 2005, un doctorat honorifique du Massachusetts College of Pharmacy and Health Sciences.

Depuis 2010, Michel Coutu est président de Consultations MMC inc. et siège  sur le comité exécutif de Rite Aid Corporation.

Diplômé de marque pour son alma mater, il a été honoré en 2005 par le Réseau de gens d’affaires de l’Université de Sherbrooke et est Gouverneur de la Faculté d’administration de l’Université de Sherbrooke. Michel Coutu s’est engagé comme Gouverneur des Jeux du Canada, qui se sont tenus à Sherbrooke à l’été 2013.

[Texte à jour en septembre 2013]


2002

Hélène Larivée, LL.B. 1988

À l’âge de 35 ans, après avoir consacré une quinzaine d’années à la production, à la promotion et à l’administration de projets dans le milieu du spectacle québécois, notamment comme directrice de production et productrice associée chez Kébec-Spec, Hélène Larivée a envie de changement.

Entre un nouveau départ à l’étranger et diverses options, elle tranche en faveur d’un retour aux études. C’est ainsi qu’elle débarque à l’Université de Sherbrooke pour décrocher un baccalauréat en droit.

Diplôme en poche, elle pratique un an comme avocate au sein du cabinet Bélanger Sauvé, mais l’appel du milieu culturel se fait de nouveau entendre. Elle décide de revenir à ses premières amours et reprend le chemin de la production artistique. De 1992 à 2000, elle devient successivement directrice, productrice exécutive et vice-présidente à la production pour le Cirque du Soleil à Montréal, à Las Vegas, au Japon, à Hong Kong et à Singapour. En 1998, elle s’installe d’ailleurs à Singapour pour y poursuivre sa carrière. De 2001 à 2013, elle agit comme productrice exécutive pour le complexe culturel Esplanade – Theatres on the Bay de Singapour. Hélène Larivée revient s’installer à Sherbrooke à l’été 2013. 

Suivant sa nomination comme ambassadrice de la Faculté de droit en 2002, elle crée le Fonds Hélène Larivée dans le but d’offrir des bourses aux femmes qui, comme elle, retournent aux études à l’Université de Sherbrooke.

[Texte à jour en septembre 2013]


2001

Bernard Colas, LL.B. 1982

Spécialiste du droit des affaires, de la propriété intellectuelle et du commerce international, Bernard Colas est aujourd’hui l’un des juristes québécois les plus réputés dans ces domaines d’expertise.

Suivant l’obtention de sa licence en droit à l’Université de Sherbrooke, en 1982, et son admission au Barreau, en 1983, Bernard Colas prend la route de Sorel, puis de Paris deux ans plus tard. Il y mènera des études approfondies sur le droit des organisations et des relations économiques internationales. De 1985 à 1987, il exercera à Londres en qualité de conseiller juridique auprès de la Fédération internationale des producteurs de disques et de vidéos.

De retour en France, il œuvrera six ans à l’Organisation de coopération et de développement économiques. Ce travail de consultant à l’OCDE se conjugue à la poursuite de ses études à la Sorbonne, où il obtient son doctorat en droit, en 1995, à l’âge de 35 ans. Sa thèse lui vaudra une mention très honorable et les félicitations du jury.

Après une autre année de pratique à Paris, Bernard Colas décide de rentrer au pays en 1996. Il pratiquera au sein de divers cabinets montréalais, tout en assumant des charges de cours à l’Université de Montréal et à l’École des hautes études commerciales. Membre de nombreux conseils d’administration et commissaire de la Commission du droit du Canada, Bernard Colas est avocat associé chez Gottlieb et Pearson avant de cofonder, en 2008, le cabinet Colas Moreira Kazandjian Zikovsky où il exerce toujours.

[Texte à jour en août 2014]


2000

Yves Lafontaine, LL.L. 1962

Yves Lafontaine est un homme de loi pour qui le respect des droits humains est absolument fondamental. Il a toujours mis son expérience au service de la collectivité québécoise. Pour lui, pratiquer le droit est une façon d’aider les gens à vivre harmonieusement en société.

Il est admis au Barreau en 1963, après l’obtention de sa licence à l’Université de Sherbrooke. En qualité de vice-président, puis de président de la Commission des services juridiques du Québec,entre 1975 et 1991, Yves Lafontaine réussit à consolider la crédibilité du réseau québécois d’aide juridique. Il est d’ailleurs souvent désigné comme le père de l’aide juridique en Estrie, puisqu’il a contribué à l’élaboration de la loi avec Robert Sauvé.

Suivant son passage à la Commission des services juridiques, il présidera et dirigera pendant cinq ans la Commission des droits de la personne du Québec, puis la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Parallèlement à ses fonctions officielles, Yves Lafontaine prononcera de nombreuses conférences à l’échelle internationale. Il siègera finalement au Tribunal administratif du Québec de 1997 jusqu’à sa retraite.

Dans l’album des finissants du Séminaire Saint-Charles, on disait qu’Yves Lafontaine aimait mieux les idiots que les snobs. Il est demeuré fidèle à lui-même, puisqu’il n’a jamais été capable de tolérer les gens imprégnés d’eux-mêmes! On disait aussi qu’il préférait les odeurs de la campagne à la vie mondaine. Or, s’il n’avait pas pratiqué le droit, Yves Lafontaine aurait pratiqué l’agriculture.

[Texte à jour en août 2014]


1999

Hélène Poulin, LL.B. 1980

Après une brève carrière dans l’enseignement du français, Hélène Poulin décide de s’inscrire en droit à l’Université de Sherbrooke. Mère à plein temps, elle poursuit ses études à temps partiel. Son parcours, menant à une spécialisation en droit municipal, s’échelonne donc sur six années.

Le droit répond tout à fait à l’un des principes auxquels Hélène Poulin souscrit : ne jamais brûler les étapes. Il n’est pourtant jamais question pour elle de s’éterniser sur un dossier, puisqu’il est impératif de respecter scrupuleusement les délais stricts établis par les lois. Elle ne perd donc pas une minute lorsque vient le moment d’étudier un cas. Avec diligence et efficacité, elle soupèse le pour et le contre, examine tous les angles, vérifie la jurisprudence et consulte ses confrères et consœurs en temps opportun. Parce qu’il fait généralement appel à la recherche, et toujours à la réflexion, et parce qu’il exige rigueur et discipline, le droit suscite chez elle un engouement persistant.

Forte d’une compétence indéniable et d’une expérience diversifiée, Hélène Poulin est nommée juge à la Cour municipale de Granby en 1993. Ce rôle lui offre le double défi d’être à l’écoute et d’utiliser ses connaissances intellectuelles pour rendre ses jugements. Elle fait assurément partie de ces personnes qui laissent des traces indélébiles sur leur passage, car ses pairs la désignent, en 1997, présidente de la Conférence des juges municipaux du Québec. Au fil des années, ils ont su reconnaître et apprécier son engagement de tous les instants, de même que sa passion toujours renouvelée pour le droit. Désireuse de continuer à progresser dans sa profession, Hélène Poulin accepte, en juin 1998, de devenir juge à la Cour supérieure du Québec, et préside depuis des procès civils au Palais de justice de Montréal.

Hélène Poulin savoure une retraite pleinement méritée depuis 2013.

[Texte à jour en août 2014]


1998

P. André Gervais, LL.L. 1957

Issu de la première cohorte de diplômés de la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, P. André Gervais a poursuivi une superbe carrière juridique. Il a notamment pratiqué dans les domaines du litige, des valeurs mobilières et du droit commercial et corporatif, avant de développer, au milieu des années 90, une pratique en médiation et en arbitrage.

Son parcours est impressionnant, ce que reconnaît le lieutenant-gouverneur en le nommant conseiller de la Reine en 1974. En outre, Me Gervais s’intéresse tôt à l’Association du Barreau canadien. Au fil des ans, il prendra part aux travaux de divers comités de l’ABC avant d’en devenir vice-président en 1996, puis président l’année suivante. En 1998, il cofondera et présidera le cabinet montréalais McMaster Gervais, devenu Borden Ladner Gervais suivant la fusion de cinq grands bureaux canadiens en 2000. Il pratiquera chez BLG en qualité d’avocat-conseil et d’associé principal jusqu’en 2008.

Dans l’allocution prononcée au gala qui a fait de P. André Gervais un ambassadeur de la Faculté de droit, en 1998, il était question de certains rapprochements entre la Cour et le baseball, son sport préféré. « On se renvoie la balle jusqu’à ce que l’un des deux camps réussisse un grand coup et gagne la partie. À ce jeu, on a remarqué très vite l’intelligence, la justesse et la force de frappe de Me Gervais. C’est pour cela qu’il est très rapidement passé des ligues mineures aux ligues majeures. »

Tout au long de sa carrière, l’accès à la justice est un objectif prioritaire pour Me Gervais. Il déploiera tous les efforts pour soutenir la démocratisation du système judiciaire et le rendre encore plus accessible aux citoyens. Pour lui, le droit à la justice est un droit fondamental qu’il faut remettre en valeur et préserver à tout prix.

P. André Gervais est décédé le 14 août 2016, à l'âge de 84 ans.

[Texte à jour en septembre 2016]


1998

Marie-Lucie Morin, LL.L. 1979

En 2014, la ministre fédérale des Transports forme un comité en vue de l’examen détaillé de la Loi sur les transports au Canada. Marie-Lucie Morin fait partie des cinq éminents conseillers indépendants dont la vaste expérience sera mise au service du comité et de son président, David Emerson.

Au cours des trois années précédentes, elle était directrice exécutive de la Banque mondiale pour le Canada, l’Irlande et les Caraïbes, nomination qui faisait suite à une brillante carrière au sein de la fonction publique fédérale. En effet, elle agissait comme conseillère à la sécurité nationale auprès du premier ministre du Canada et comme secrétaire associée du Cabinet, depuis 2008, et elle a détenu d’importants portefeuilles internationaux, notamment comme sous-ministre du Commerce international, sous-ministre déléguée des Affaires étrangères, sous-ministre adjointe des Affaires internationales et déléguée commerciale en chef.

De plus, au début de sa carrière au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, Mme Morin est affectée à San Francisco, à Jakarta, à Londres et à Moscou. En 1997, elle est nommée ambassadrice du Canada auprès du Royaume de Norvège, avec accréditation simultanée en République d’Islande, un poste qu’elle occupe jusqu’à son retour à Ottawa en 2001.

Marie-Lucie Morin reçoit laMédaille du Gouverneur Général à l’occasion du 125e anniversaire de la Confédération du Canada. En 2011, on lui décerne le prix Fonctionnaires sans frontières de l’Association professionnelle des cadres supérieurs de la fonction publique du Canada (APEX). Elle devient finalement chevalier de la Légion d’honneur en 2012.

Native de Sherbrooke, Marie-Lucie Morin fait ses études au Collège de Sherbrooke et à l’Université de Sherbrooke. Elle est reçue au Barreau en 1980.

[Texte à jour en janvier 2015]


1997

Pierre C. Fournier, LL.L. 1960

Le cœur de l’honorable Pierre-Claude Fournier n’oscillait pas continuellement entre le yin et le yan, mais plutôt entre le côté cour et le côté jardin… jusqu’à l’atteinte de l’équilibre parfait. Côté cour parce qu’il a œuvré dans le domaine de la justice et qu’il est devenu juge à la Cour supérieure du Québec en 1994. Et côté jardin parce que s’il n’avait pas été juriste, il aurait choisi d’être jardinier.

Quand il n’était pas à la Cour, il était dans son jardin… à remettre ses tomates et ses concombres dans le droit chemin, à enlever la mauvaise herbe et surtout à réhabiliter la mauvaise graine! C’est d’ailleurs comme un grand jardinier qu’il menait les affaires de la Cour. Avec une profonde humanité, en tenant compte de tous les éléments de la manière la plus équitable possible.

Sa conception d’une société juste, il n’a pas seulement tenté de l’appliquer et de la mettre en pratique dans les salles d’audience qu’il a présidées, mais aussi dans sa vie personnelle et dans son milieu, en s’impliquant auprès d’organismes de charité et de groupes sociaux et culturels. Il fut pendant longtemps l’associé principal du cabinet Fournier Demers, auparavant connu sous le nom de Leblanc Delorme Bernard, qui a participé activement à la fondation de l'Université de Sherbrooke et de sa Faculté de droit. Il a d’ailleurs consacré beaucoup de son temps en qualité de vice-président de La Fondation de l’UdeS et de président de son comité de gestion.

Tout au long de sa carrière, il a reçu de nombreux honneurs, dont la médaille du Gouverneur général du Canada, la médaille d’or du Lieutenant-gouverneur de la province de Québec et le titre de Grand Estrien.

Pierre-Claude Fournier est décédé en 2007, à l’âge de 71 ans.

[Texte à jour en janvier 2015]


1997

Diane Lemieux, LL.B. 1983

À la lumière de son parcours, on saisit tout de suite que le mot droit, pour Diane Lemieux, a beaucoup de poids et une signification importante.
Il est d’ailleurs devenu son cri du cœur et la source d’un engagement profond, sensible et durable dans la défense des droits des femmes.

Dès sa sortie de l’Université, à 21 ans, Diane Lemieux décide de s’engager activement au Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALAS) de Sherbrooke au lieu de poursuivre une carrière d’avocate. Elle y démontre des talents exceptionnels d’animatrice et d’organisatrice. Si bien que trois ans plus tard, on la nomme présidente de la même organisation à l’échelle provinciale.

Le quotidien La Presse en fait sa Personnalité de la semaine en octobre 1991. Elle devient ensuite la première récipiendaire du Prix de la Justice du Québec pour sa contribution exceptionnelle à la promotion des principes fondamentaux de la justice.

Au printemps 1996, Diane Lemieux est la plus jeune femme à accéder à la présidence du Conseil du statut de la femme. Deux ans plus tard, elle amorce sa carrière politique à titre de députée de la circonscription de Bourget. Jusqu’en avril 2003, elle dirige plusieurs ministères, dont ceux du Travail et de la Culture et des Communications. Lors de sa réélection, en 2003, elle est nommée porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Affaires municipales, présidente de la Commission de l’économie et du travail et membre de la Commission de l’Assemblée nationale.

Depuis 2011, Diane Lemieux est présidente-directrice générale de la Commission de la construction du Québec (CCQ).

[Texte à jour en janvier 2015]


1996

Albert Gobeil, LL.L. 1957

Après des études classiques au Séminaire Saint-Charles Borromée de Sherbrooke, Albert Gobeil obtient une licence en droit de l’Université de Sherbrooke en 1957. Il compte parmi les premiers diplômés de la Faculté. Il est admis au Barreau la même année.

Il pratique le droit à Thetford Mines jusqu’en 1962, puis à Sherbrooke jusqu’en 1975, année de sa nomination comme juge à la Cour de bien-être social, qui allait devenir le Tribunal de la jeunesse en 1978. Il devient juge en chef du Tribunal de la jeunesse en 1985, puis juge en chef de la Cour du Québec en 1988. Il préside le Conseil de la Magistrature du Québec de 1988 à 1995.

Tout au long de sa carrière, Albert Gobeil a continuellement démontré qu’il est un homme épris de justice et d’équité, n’hésitant jamais à s’engager dans des causes humanitaires et sociales. Ambassadeur engagé auprès de son alma mater, il a notamment été coprésident des Retrouvailles 2012.

Il sera récompensé à maintes reprises pour la qualité de ses interventions, son leadership, son profond engagement dans la communauté, en recevant notamment la médaille Pierre-Basile-Migneault du Barreau St-François, la médaille Albert-Leblanc décernée par la Faculté de droit et le prix Témoignage de l’Association générale des étudiants et étudiantes en droit. En 1995, le Barreau du Québec lui rend un hommage particulier, lors de son congrès annuel à Montréal, pour souligner l’ensemble de sa carrière.

En 1998, Albert Gobeil se retire de la Cour du Québec pour pratiquer comme juge-arbitre en matière d’assurance-emploi à la Cour fédérale jusqu’en 2007.

En 2021, il a reçu la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour mérite exceptionnel (couleur or), laquelle souligne les accomplissements remarquables ayant jalonné sa carrière.

Albert Gobeil est décédé le 12 avril 2022, à l'âge de 90 ans.

[Texte à jour en avril 2022]


1995

Raymond Royer, LL.L. 1966

Déjà détenteur d’une maîtrise en commerce, Raymond Royer décroche à la fois, en 1966, une licence en droit et une maîtrise en sciences comptables à l’Université de Sherbrooke. Pendant ces études prenantes, il hérite tout de même du titre d’athlète de l’année, et ce, deux fois plutôt qu’une. Il était membre des équipes de tennis, de golf, de hockey et de volley-ball.

Raymond Royer amorce sa carrière comme analyste financier et gestionnaire avant de se joindre à Bombardier, en 1974, pour structurer la division du transport en commun, dont il assumera la direction jusqu’à sa nomination au poste de président et chef de l’exploitation de Bombardier en 1986. Dix ans plus tard, il devient président et chef de la direction de la papetière Domtar. Il parvient rapidement à donner un nouveau souffle à l’entreprise et, par ricochet,une excellente position stratégique à l’échelle nord-américaine.

Président de La Fondation de l’Université de Sherbrooke de 2001 à 2004, Raymond Royer se donne pour mission de sensibiliser davantage les gens à l’importance de l’éducation dans notre société et au rôle primordial que joue l’Université dans le monde de l’enseignement supérieur, de la recherche et du développement économique.

Au fils des ans, Raymond Royer est honoré de nombreuses distinctions. Il recevra notamment un doctorat honoris causade l’Université de Sherbrooke et sera fait Officier de l’Ordre du Canada, Commandeur de l’Ordre Léopold II de Belgique et Officier de l’Ordre national du Québec.

Il est administrateur de la Corporation Financière Power depuis 1996 et siège au conseil de plusieurs sociétés. Il préside celui de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et siège au Conseil consultatif international de l’École des hautes études commerciales (HEC) de Montréal.

[Texte à jour en janvier 2015]

Ambassadeur engagement bénévole

2022

Luc R. Borduas. LL.L. 1978

Luc R. Borduas est associé et membre du conseil d’administration de Lavery. Il concentre sa pratique en droit des sociétés, notamment en matière de fusions et acquisitions, dans le domaine pharmaceutique, en propriété intellectuelle ainsi qu’en commerce international et intérieur. Il représente plusieurs entreprises internationales, nationales et régionales des secteurs manufacturier, commercial ou de services.

Me Borduas a également développé une spécialité dans le domaine des partenariats et des coentreprises, notamment en recherche collaborative entre le milieu institutionnel et le secteur industriel en agissant comme conseiller juridique de l’Université de Sherbrooke et du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke dans le cadre de la mise sur pied du Fonds d’investissement MSBI et du Fonds d’investissement MSBI II, des sociétés à capital de risque destinées à la valorisation et à la commercialisation de la recherche universitaire.

Il a aussi représenté l’UdeS dans le cadre d’un projet unique qui a mené à l’élaboration du concept et à la mise en place du Centre de technologies avancées (CTA) BRP-UdeS, dont il est le secrétaire corporatif. Il a aussi participé au projet Novare, où il a représenté les intérêts de l’Université Laval, au projet de fabrication d’isotopes médicaux au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke et à divers projets similaires.

Me Borduas a aussi agi comme conseiller juridique de l’UdeS dans le cadre d’un important projet de partenariat avec IBM Canada et Teledyne DALSA pour la mise en place d’un centre de recherche unique au Canada, le Centre de Collaboration MiQro Innovation, dont le mandat consiste à effectuer des recherches collaboratives avec des chercheurs industriels, économiques et institutionnels dans le but de développer des technologies pour l’industrie microélectronique dans les domaines de recherche les plus urgents du secteur des technologies de l’information.
Durant 25 ans, il s’est engagé au sein du conseil d’administration de La Fondation de l’Université de Sherbrooke, dont 15 ans à la présidence. Au cours de ces années, il a participé à trois campagnes majeures visant à soutenir le développement de son alma mater.

[Texte à jour en avril 2022]

Ambassadeur du développement durable

2013

Louis-Paul Allard, LL.L. 1970

Originaire de Lac-Mégantic, Louis-Paul Allard est un fier diplômé en droit de l’Université de Sherbrooke. Avant même d’entrer à l’École du Barreau en 1974, il amorce une carrière prolifique dans le monde des médias. Il avait d’ailleurs complété sa formation juridique en effectuant un stage en publicité à la School of Public Communication de Boston. De 1965 à 1993, il occupe des postes de journaliste-reporter et d’animateur, tant pour le réseau TVA que pour Télémédia (CKAC). Il anime notamment Le Festival de l’humour québécoisde 1974 à 1987 avec Tex Lecor, Roger Joubert et Pierre Labelle. En qualité de chroniqueur, il écrit plusieurs articles pour bon nombre de revues et de magazines sur le plein air et l’environnement.

Membre fondateur de l’Aide juridique, Louis-Paul Allard occupe le poste de directeur du Service de l’information de la Commission des services juridiques du Québec dès 1973. Il est nommé vice-président de cette même commission en 1993, tout en conservant la direction de l’information.

Habile communicateur, Louis-Paul Allard crée plusieurs séries télévisées dont Justice pour touset la Minute juridique. En fait, il signe plus de 200 scénarios consacrés à la vulgarisation du droit. Son travail est souvent récompensé; il obtient notamment le prix du Publicité Club de Montréal et le prix Can-Pro pour la série Justice pour tous. Par l’intermédiaire de sa propre maison, les Productions Guilledou, Louis-Paul Allard produit des émissions de télévision, y compris Y’a plein d’soleil, un magazine destiné aux gens du troisième âge, dont il était concepteur, producteur et coanimateur de 1998 à 2009.

Préoccupé par la cause environnementale, Me Allard devient président-fondateur de la corporation À court d’eau en 1984. Deux ans plus tard, il crée la Fondation québécoise en environnement. Louis-Paul Allard présidera ensuite le conseil d’administration de la SÉPAQ et siégera à celui de la Société de la faune et des parcs du Québec. En 2012, il est intronisé au Cercle des Phénix, un regroupement de personnalités québécoises ayant contribué de manière significative à la protection de l’environnement.

Me Allard est aujourd’hui président des Productions du Guilledou et de la Fondation québécoise en environnement.

[Texte à jour en septembre 2013]