Nouvelle session dès janvier 2024
Enjeux et perspectives autochtones en droit et politiques de la santé au Québec
La deuxième édition du cours Enjeux et perspectives autochtones en droit et politiques de la santé au Québec débutera le 8 janvier 2024 prochain. Sous la responsabilité de la professeure Mélanie Bourassa Forcier, directrice des programmes en droit et politiques de la santé, ce cours lancé l’année dernière découle d’une remarquable collaboration entre l’UdeS, certains membres de la communauté étudiante et différents partenaires du milieu de la santé.
Bénéficiant de l’appui du Fonds d’innovation pédagogique, le cours a été conçu dans l’esprit des conclusions des rapports de la Commission de la vérité et réconciliation du Canada et de la Commission Viens, ainsi que du Principe de Joyce. Conséquemment, ce cours destiné à l’ensemble des personnes professionnelles de la santé (universitaires, personnel infirmier, gestionnaires, etc.) vise à répondre à un besoin de formation axée sur les réalités autochtones dans le milieu de la santé.
Trois chargés de cours veilleront au déroulement de la session. D’abord, Me Pascal Porlier est ravi de participer au projet une nouvelle fois. Natif de la Côte-Nord, plus précisément de Sept-Îles, il côtoie des membres de Premières Nations depuis plus de 40 ans.
Associé au sein du cabinet Cain Lamarre, il est cochef du groupe de pratique autochtone comptant plus de 25 ressources entièrement dédiées à la représentation des Premières Nations. Il concentre sa pratique en affaires autochtones ainsi que dans le domaine de l'énergie et des ressources naturelles. Son expertise l'amène à conseiller des clients d'envergure (communautés autochtones, compagnies minières, PME, institutions financières et diverses corporations de développement) dans la négociation, le rédaction et la réalisation d'ententes commerciales. Me Porlier accompagne ses clients dans la mise en œuvre de ces ententes et dans leur interprétation, tout en s'assurant du respect de celles-ci par les parties impliquées.
Plus particulièrement, ces dernières années, il a travaillé à la mise en place de projets d'énergie éolienne, de mini-centrales, de développement minier et d'embouteillage d'eau. Il agit également devant tous les tribunaux québécois et représente sa clientèle dans les domaines mentionnés précédemment. Citoyen engagé, il s’implique dans le club Kiwanis de Val-d’Or, organisme social dédié à la jeunesse abitibienne.
Me Alexis Wawanoloath, avocat spécialisé en droit des peuples autochtones au sein du cabinet Neashish Champoux et membre de la nation W8banaki (Abénaki), est diplômé en droit et détenteur d’un Juris Doctor (J.D.) de la Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke. Il y a fondé le Comité de droit autochtone. En tant qu'ancien député d’Abitibi-Est, il a marqué l'histoire en devenant le premier Autochtone élu à l’Assemblée Nationale du Québec depuis que les Premières Nations ont obtenu le droit de vote, en 1969, et le deuxième Autochtone québécois à y siéger.
Avant sa carrière politique, il a œuvré dans le domaine de l'éducation, travaillant avec des enfants autochtones au niveau préscolaire et primaire. Il occupe un poste de chargé de cours en droit des peuples autochtones à la Faculté de droit de l'Université Laval et est également enseignant à l'Institut Kiuna. Par ailleurs, il a été conseiller au Conseil des Abénakis d'Odanak et a assumé la fonction de directeur du développement des ressources humaines chez les Anishnabek de Lac-Simon. En plus de sa carrière juridique, il s'intéresse au monde des communications, il contribue à Noovo Info, aux Débateurs de Noovo et co-anime l'émission de radio hebdomadaire Kwé-Bonjour sur le Canal M.
Enfin, après avoir contribué au développement du cours en qualité d'auxiliaire de recherche puis d'auxiliaire d’enseignement, Béatrice Petitclerc agira cette année à titre de chargée de cours. Diplômée du programme de Droit-MBA de l’Université de Sherbrooke, Mme Petitclerc s’est impliquée auprès du Comité de droit autochtone de la Faculté de droit tout au long de ses études. Elle a notamment travaillé pour un cabinet spécialisé en droit et en affaires autochtones ainsi que pour le département de la santé du Gouvernement du Nunavut, ce qui lui a permis de développer ses connaissances dans le milieu de la santé autochtone.
En plus des chargés de cours, plusieurs experts de la santé en milieu autochtone contribueront au déploiement de cette édition du cours. Par exemple, les personnes étudiantes auront le privilège d’échanger avec les personnes suivantes :
- Jean Vollant, directeur du centre de santé d’Odanak;
- Daniel St-Amour, directeur général du Conseil Cri de la santé et des services sociaux de la Baie James;
- Diane Otteyeres Reid, guérisseuse crie; et
- Ioana Radu, professeure à l’École d’études autochtones et cochercheure à la Chaire de recherche stratégique en santé et perspectives autochtones de l’UQAT.