Production de biogaz à partir de lignine
- Date :
- Cet événement est passé.
- Type :
- Soutenance de thèse
- Lieu :
- Salle de conférence du Pavillon P3 du Centre de mise à l’échelle (CME)
Description :
Doctorant : Olivier Nani Sinata
Directeur de recherche: Jean-Michel Lavoie
Codirectrice de recherche: Bruna Rego De Vasconcelos
Président du jury: À être confirmé
Résumé: Dans un contexte de développement durable, l’intérêt pour la biomasse et plus particulièrement les matières lignocellulosiques est grandissant. Leur exploitation dans les industries papetières et les bioraffineries pour la valorisation de la cellulose et des hémicelluloses entraine la production de millions de tonnes de lignine. Cette dernière, grâce à sa composition aromatique, se présente comme un candidat prometteur pour remplacer certains produits issus du pétrole et pour la production de molécules plateformes ou de matériaux. Cependant, la structure complexe de ce polymère naturel et son hydrophobicité limitent ses voies de valorisation. De nos jours, la lignine est principalement utilisée en combustion pour la production de chaleur industrielle ; cependant, cette voie de valorisation est parfois freinée lorsque la concentration en cendres de certains types de lignine est élevée. C’est dans le but de répondre à cette problématique spécifique qu’une nouvelle voie de valorisation de lignines riches en cendre a été proposée, faisant appel à une dégradation anaérobie pour produire du biogaz. La lignine étant particulièrement récalcitrante et inhibitrice pour les microorganismes responsables de la production de méthane, un pré-traitement chimique a dû être développé afin de produire des fractions de lignine facilement dégradables, débarrassées des cycles phénoliques qui sont les principaux inhibiteurs. L’ensemble des travaux menés dans cette thèse ont contribué à améliorer les connaissances à propos de la valorisation biologique de la lignine par production de méthane. Ils s’inscrivent dans un contexte de bioéconomie circulaire où les lignines, surtout celles dites « déclassées » et parfois considérée comme rebus, sont utilisées comme intrant principal pour la production d’une forme d’énergie et des molécules d’intérêt comme certains acides organiques.
Doctorant : Olivier Nani Sinata
Directeur de recherche: Jean-Michel Lavoie
Codirectrice de recherche: Bruna Rego De Vasconcelos
Président du jury: À être confirmé
Résumé: Dans un contexte de développement durable, l’intérêt pour la biomasse et plus particulièrement les matières lignocellulosiques est grandissant. Leur exploitation dans les industries papetières et les bioraffineries pour la valorisation de la cellulose et des hémicelluloses entraine la production de millions de tonnes de lignine. Cette dernière, grâce à sa composition aromatique, se présente comme un candidat prometteur pour remplacer certains produits issus du pétrole et pour la production de molécules plateformes ou de matériaux. Cependant, la structure complexe de ce polymère naturel et son hydrophobicité limitent ses voies de valorisation. De nos jours, la lignine est principalement utilisée en combustion pour la production de chaleur industrielle ; cependant, cette voie de valorisation est parfois freinée lorsque la concentration en cendres de certains types de lignine est élevée. C’est dans le but de répondre à cette problématique spécifique qu’une nouvelle voie de valorisation de lignines riches en cendre a été proposée, faisant appel à une dégradation anaérobie pour produire du biogaz. La lignine étant particulièrement récalcitrante et inhibitrice pour les microorganismes responsables de la production de méthane, un pré-traitement chimique a dû être développé afin de produire des fractions de lignine facilement dégradables, débarrassées des cycles phénoliques qui sont les principaux inhibiteurs. L’ensemble des travaux menés dans cette thèse ont contribué à améliorer les connaissances à propos de la valorisation biologique de la lignine par production de méthane. Ils s’inscrivent dans un contexte de bioéconomie circulaire où les lignines, surtout celles dites « déclassées » et parfois considérée comme rebus, sont utilisées comme intrant principal pour la production d’une forme d’énergie et des molécules d’intérêt comme certains acides organiques.