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Mémoires d’Yvon Roberge, juge à la retraite

Société, justice et Premières Nations 

Né en 1934 à Thetford Mines, où il a achevé son cours primaire, l'auteur a poursuivi ses études au Collège Jean-de-Brébeuf, à Montréal, obtenant un baccalauréat ès arts. Il a amorcé ses études de droit à l'Université Laval et obtenu sa licence à l'Université de Sherbrooke en 1959, ville où il habite depuis.

Photo : Fournie

Avocat habile et plaideur renommé, il s'est bâti une réputation d'excellence devant toutes les cours et en toutes matières. Cette notoriété lui a permis d'être nommé à la Cour provinciale (qui deviendra la Cour du Québec en 1988) dès l'âge de 41 ans, un fait plutôt rare à l'époque. Il a laissé le souvenir d'un juge disponible, diligent, exigeant et d'une grande polyvalence : il a notamment siégé 6 ans comme juge désigné au Tribunal des professions. Appelé à se joindre à la Cour itinérante qui couvre l'immense territoire nordique, sa capacité d'adaptation, son écoute, son esprit créatif et la compréhension dont il a fait preuve auprès des Premières Nations l'ont plus tard amené à présider une commission d'enquête à Sept-Îles avec l'assentiment des membres de la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam.

En 2010, il s'est joint au groupe d'adjudicateurs appelés à indemniser les enfants issus des Premières Nations qui, contraints de vivre dans des pensionnats, furent victimes d'agressions physiques et sexuelles.

Amant de la nature et de grands espaces, aussi à son aise en toge que lorsqu'il cultive ses sapins de Noël, enseigne le ski, ou prépare le repas de ses invités, ce juriste hors norme nous dévoile ici, dans un style vivant, adapté et souvent anecdotique, certains aspects méconnus ou obscurs de son milieu et du monde de la justice.

Yvon Roberge a consacré cinq ans à la rédaction de ses mémoires.


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