À la rencontre du monde juridique

Chaque année, le Centre de développement professionnel (CDP) de la Faculté de droit, piloté par Josée Perreault, organise une journée carrière en collaboration avec un comité d’étudiants. Dans une ambiance conviviale, l’activité favorise le réseautage et permet aux étudiants de créer des liens avec les acteurs du milieu juridique.

L’édition 2014, tenue le 8 janvier, a connu un grand succès en permettant à quelque 400 étudiants de rencontrer les représentants d’une quarantaine d’exposants, parmi lesquels on retrouvait de grands cabinets d’avocats, diverses instances publiques et quelques organismes privés.

Créer des liens et valider ses intérêts

Bien plus qu’une foire de kiosques, la journée carrière favorise concrètement le maillage entre la relève et le milieu de la pratique. Alors que certains étudiants en fin d’études y voient une occasion de créer des liens et d’échanger avec de futurs employeurs, d’autres en profitent pour valider leurs intérêts et explorer différentes possibilités de carrière.

C’est d’ailleurs dans le but de favoriser l’interaction entre les juristes en exercice et les étudiants de première année que l’activité finale du cours Réussir en droit se tient également cette journée-là. Au cours d’entrevues d’une vingtaine de minutes, les étudiants ont l’occasion de discuter avec des juristes, dans le but de mieux comprendre la profession, d’obtenir des réponses à leurs questions et de valider leurs champs d’intérêt. Près de 230 étudiants ont pris part à ces tables rondes, auxquelles ont participé les représentants de 40 cabinets.

Rencontrer des candidats et revenir au bercail

Au grand plaisir des organisateurs, de plus en plus d’exposants sont représentés par des diplômés de Sherbrooke. C’était notamment le cas du kiosque de la Cour municipale de Montréal, tenu par Me Gabrielle Delisle (LL.B. 2011) et Me Francis Paradis (LL.B. 1993).

« L’année suivant ma diplomation, je revenais pratiquement toutes les fins de semaine, car je m’ennuyais de Sherbrooke. Aujourd’hui, je suis un peu nostalgique de voir tous les étudiants; ça me rappelle mes études. Ils sont tous aussi motivés que je l’étais et j’ai de belles discussions avec eux », a mentionné Me Delisle, qui est maintenant procureure en droit criminel.

Cette première participation de la Cour municipale de Montréal a évidemment permis à Me Delisle et à Me Paradis de mieux faire connaître leur organisme aux étudiants. « C’est une belle occasion de rencontrer des étudiants sur le terrain et d’identifier des candidats potentiels. L’an passé, on offrait seulement le stage au Barreau : une cohorte de quatre étudiants en janvier et une autre en juillet. Dès l’été qui vient, on veut offrir des emplois aux étudiants de 2^e et 3^e années. Éventuellement, on pense aussi recevoir des étudiants du cheminement coopératif », a affirmé Me Paradis, chef de division de l’équipe criminelle de la Cour municipale de Montréal. Celui qui n’avait pas foulé le sol de la Faculté de droit depuis 20 ans s’est dit bien heureux de son pèlerinage. « J’ai remarqué que les tables du café Gigi sont toujours les mêmes. Elles étaient vieilles dans le temps et le sont encore plus maintenant, a-t-il mentionné à la blague. Les salles de cours n’ont pas beaucoup changé, mais l’EnDroit a été rénové. Ça m’a fait vraiment chaud au cœur de revisiter la Faculté. »

Remercier ses partenaires

Pour la présidente du comité étudiant de l’événement, Geneviève Richard, l’expérience s’est révélée très enrichissante. En plus de participer encore une fois à l’orchestration logistique de la journée, elle a eu le privilège de prononcer le discours inaugural. Le doyen Sébastien Lebel-Grenier s’est ensuite adressé aux partenaires du monde juridique pour leur brosser un portrait à jour de la Faculté, en insistant sur les défis à relever et les projets de développement mis en œuvre. Il a également profité de l’occasion pour les remercier de leur présence et de leur indispensable appui.

La journée de réseautage s’est finalement terminée par un 5@7 organisé par l'AGED, à L’EnDroit. Les juristes de carrière et les juristes en herbe ont ainsi pu échanger dans un cadre encore plus décontracté.