Aller au contenu

50e anniversaire de la R.D.U.S.

Nouveau numéro, nouveaux prix, nouveau partenariat et nouvelle image

La Pre Andréanne Malacket.
La Pre Andréanne Malacket.

Photo : UdeS

La Revue de droit de l’Université de Sherbrooke (R.D.U.S.) a fait d’une pierre deux coups, ce mercredi 8 mars 2023, en soulignant son 50e anniversaire, avec un léger retard attribuable aux circonstances des deux dernières années, et en annonçant plusieurs nouveautés. On procédait d’abord au lancement du volume 51, numéros 2 et 3, avant d’annoncer la création de nouveaux prix, ainsi qu'un nouveau partenariat stratégique, et de dévoiler la nouvelle facture visuelle de la Revue.

D’entrée de jeu, la professeure Andréanne Malacket, directrice de la R.D.U.S., s’est réjouie de la présence de plusieurs personnes ayant joué un rôle déterminant depuis la fondation de la Revue, en 1970, y compris 10 des 18 directrices et directeurs s’étant succédés au fil des ans. Elle a ensuite souligné le travail acharné de l’équipe de rédaction actuelle.

En cette Journée internationale des femmes, je souligne le travail formidable effectué par cette équipe de femmes. L’équipe de rédaction et la permanence de la R.D.U.S. sont au cœur du déploiement de son plein potentiel et de l’accomplissement de sa mission. Il s’agit d’un travail de longue haleine, d’un travail effectué dans l’ombre, d’un travail qui exige temps et rigueur. Sans ce travail de révision, de correction et d’édition, la Revue ne pourrait pas contribuer à l’avancement des connaissances en droit et à la diffusion de celles-ci.

Pre Andréanne Malacket

La professeure Malacket a aussi remercié les membres du comité scientifique et du comité éditorial de la Revue pour leur engagement et leur précieuse contribution. L’honorable Nicholas Kasirer, qui préside les travaux du comité scientifique, a d'ailleurs saisi l'occasion pour livrer un vibrant hommage à la Revue en relatant certains jalons de son histoire.

Évidemment, la Revue ne pourrait pas contribuer à l’avancement des connaissances en droit sans l’apport de ses autrices et auteurs. « Ces personnes que nous saluons et qui, humblement, ont fait confiance à la Revue en nous confiant le fruit de leurs recherches », a soutenu la professeure Malacket. « Elles font preuve d’abnégation en soumettant leurs textes et travaillent également dans l’ombre pendant des mois, voire des années, avant de voir imprimées leurs découvertes, leurs réflexions, leurs critiques, leurs explications. »

L'occasion était finalement parfaite pour souligner l’engagement exceptionnel de Mme Renée Pruneau qui, après 35 années au sein de la Revue, quittera en septembre prochain pour une retraite bien méritée.

Volume 51, numéros 2 et 3

La dernière parution sous l'ancien visuel.
La dernière parution sous l'ancien visuel.

Photo : UdeS

La programmation scientifique de la présente parution été assumée par les professeurs Alexandra Popovici et Mark Antaki, ainsi que par Me Marie-Andrée Plante, doctorante, chargée de cours à la Faculté et, dès juin, membre à part entière de son corps professoral. Dans ce numéro spécial, les auteurs se questionnent sur les endroits où se décline le droit. Il comprend ainsi plusieurs articles rassemblés suivant un colloque tenu à l’occasion du 88e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), qui s’est déroulé virtuellement en mai 2021.

Création de nouveaux prix

Pour appuyer encore davantage l’importance de la contribution de ses autrices et auteurs, la R.D.U.S. a saisi l’occasion que représentait cette soirée spéciale pour annoncer la création de deux prix servant à récompenser les meilleurs papiers publiés dans la Revue : les prix Marcel-Guy et Pierre-Blache. Le premier, ainsi nommé en l’honneur du professeur Marcel Guy, professeur émérite, ancien doyen de la Faculté et fondateur de la R.D.U.S., d’une valeur de 1 000 $, récompensera le meilleur texte paru dans la Revue et rédigé par un auteur émergent (étudiant, jeune chercheur ou professeur non agrégé). Il sera décerné les années paires à compter de 2024; tous les textes publiés dans la Revue en 2023 y seront admissibles, de même que ceux du numéro spécial lancé le 8 mars. Présente à la cérémonie, Hélène Guy a pris la parole pour saluer l’initiative et remercier la R.D.U.S. de cet hommage rendu à son père.

Le prix Pierre-Blache, érigé en l’honneur du professeur Pierre Blache, professeur émérite, ancien doyen de la Faculté et ancien directeur de la Revue, d’une valeur de 1 500 $, récompensera le meilleur texte paru dans la Revue et rédigé par un auteur établi. Son attribution se fera, les années impaires, dès 2025; tous les textes publiés dans la Revue en 2023 et 2024 y seront admissibles, tout comme ceux du présent numéro spécial. Pour les deux prix, la sélection se fera conjointement par le comité scientifique et la direction de la Revue.

Pénéloppe Chabot et Sarah-Maude Bélanger.
Pénéloppe Chabot et Sarah-Maude Bélanger.
Photo : UdeS

Les rédactrices en chef de la Revue, Sarah-Maude Bélanger et Pénéloppe Chabot, qui sont également diplômées de la Faculté, ont ensuite présenté l’autre nouveau prix. Le Prix d’excellence en recherche et en édition de la Revue de droit de l’Université de Sherbrooke sera remis pour la première fois au prochain Gala du mérite étudiant de la Faculté de droit, en novembre 2023. Selon Pénéloppe Chabot, ce prix vise à récompenser une étudiante ou un étudiant, ayant fait partie de l’équipe de rédaction au cours de la dernière année académique, s’étant démarqué par l’excellence de sa prestation de même que par son implication au sein de la Revue et en tant que membre de l’équipe de rédaction.

Partenariat avec l’Association Henri Capitant

La Revue est également très fière d’annoncer un nouveau partenariat avec l'Association Henri Capitant des amis de la culture juridique française. Ce partenariat, salué par l'honorable Benoît Moore, juge de la Cour d’appel et président de la section québécoise de l’Association, mènera à la création d’une « chronique immersive au cœur de la recherche académique ». Les récipiendaires annuels des Prix Henri Capitant pourront ainsi publier un court texte dans la Revue, afin de partager le fruit des recherches qu’ils ont effectuées dans le cadre de leur mémoire de maîtrise ou leur thèse de doctorat.

Nouvelle identité visuelle

Dévoilement de la nouvelle identité visuelle.
Dévoilement de la nouvelle identité visuelle.

Photo : UdeS

Dans les derniers mois, la Revue a décidé de redéfinir et de revaloriser son image, notamment en établissant un nouveau visuel pour la page couverture de ses volumes. Plusieurs personnes ont pris part au processus, y compris les comités scientifique et éditorial de la Revue. Fière du résultat, la professeure Malacket a souligné que la nouvelle couverture ne laisse personne indifférent. « C’est une couverture qui ose, qui nous transporte ailleurs, au cœur d’un lieu de rassemblement, d’un lieu de diffusion commun, celui de notre Faculté. Une couverture qui, je le pense, se trouve parfaitement en phase avec le plan stratégique 2020-24 de la Faculté : La faculté de rassembler. Le droit d’oser. » Chaque élément constitutif de la couverture revêt une symbolique liée à l’héritage de la Revue, de la Faculté et de l’Université.

Conférence du Pr Bertrand Lavoie

Le Pr Bertrand Lavoie.
Le Pr Bertrand Lavoie.

Photo : UdeS

Le lancement a non seulement été couronné par un cocktail, mais aussi et surtout par une conférence du professeur Bertrand Lavoie, intitulée La salle d'urgence comme lieu du droit : la liberté de religion dans le contexte pratique et clinique des soins critiques. Le professeur Lavoie enseigne et poursuit des recherches à la Faculté sur les droits et libertés, la liberté de religion, le droit à l’égalité et le pluralisme des valeurs, en particulier au sein des établissements de santé. Il est, entre autres, spécialisé dans la conduite de recherches empiriques qualitatives. Il est chercheur au Centre de recherche Société, Droit et Religions de l'Université de Sherbrooke, au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et au Centre de recherche en éthique à l'Université de Montréal. Il agit également en tant qu'éthicien clinique à l'Unité d'éthique clinico-organisationnelle du CHU Sainte-Justine.


Informations complémentaires