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En appui à la politique d’admission pour les candidats autochtones

Les étudiants de la Faculté de droit créent le comité Droit autochtone

À l’avant : Isabelle Simard, Justine Amyot, Mathieu Desjardins et Alice Drolet. À l’arrière : Alexis Wawanoloath et Karl Boulanger.

À l’avant : Isabelle Simard, Justine Amyot, Mathieu Desjardins et Alice Drolet. À l’arrière : Alexis Wawanoloath et Karl Boulanger.


Photo : Université de Sherbrooke

En début d’année, la Faculté de droit annonçait la modification de la Politique d’admission en droit qui prévoit désormais des conditions d’admission spécifiques aux candidats autochtones. En vigueur dès maintenant, cette nouvelle catégorie permet à toute personne membre de l’un des peuples autochtones du Canada (Premières Nations du Canada, Inuit et Métis) détenant un DEC ou en voie de l’obtenir, de s’identifier comme tel lors du dépôt de sa demande d’admission au programme.

Afin de soutenir les initiatives et les mesures d’appui facultaires mises en place pour favoriser la réussite des étudiantes et des étudiants autochtones qui seront admis à la Faculté de droit, l’Association générale des étudiants en droit de l’Université de Sherbrooke (AGED) a officiellement fondé le comité étudiant Droit autochtone le 7 mars 2017. Sa création est une initiative d’Alexis Wawanoloath, étudiant de première année à Faculté et ex-conseiller au Conseil des Abénakis d’Odanak, qui s’est d’ailleurs vu attribuer la fonction de coordonnateur ad hoc du comité.

Mandat et actions du comité Droit autochtone

Le comité Droit autochtone aura notamment comme mandat de sensibiliser la communauté étudiante aux enjeux juridiques, historiques et sociaux autochtones, ainsi que de veiller au respect et à la valorisation des dimensions culturelles et spirituelles autochtones au sein de la Faculté de droit. Les membres souhaitent également favoriser la compréhension du droit autochtone par les étudiantes et les étudiants de l’AGED.

Il est à noter que les étudiantes et les étudiants autochtones auront préséance pour les fonctions électives du comité. Cependant, puisque le comité se veut inclusif, Alexis Wawanoloath invite tous les membres de l’AGED, sans distinction, à s’impliquer dans la réalisation de ses tâches et l’accomplissement de ses responsabilités.

Le comité entend mettre sur pied sans tarder une importante programmation d’événements aussi variés que pertinents parmi lesquels figureront des conférences, des séances d’échanges et des sorties en forêt. Par ces activités, les membres du comité espèrent pouvoir rapprocher l’ensemble de la communauté facultaire des valeurs autochtones.

Selon Alexis Wawanoloath, la mise sur pied de ce comité démontre que l’AGED est sensible au fait que les Nations autochtones du Canada sont survivantes d’un génocide culturel et que le racisme systémique est toujours bien présent au pays, notamment au sein des forces policières.


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