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DESS en Droit et politique appliqués de l’État

Lancement officiel d’un nouveau programme interdisciplinaire

Après des mois de travail acharné, le nouveau diplôme d’études supérieures spécialisées en Droit et politique appliqués de l’État est officiellement lancé! Le cocktail du 1er septembre 2022 marquait en effet le début de l’aventure qu’entreprennent maintenant les étudiantes et les étudiants de la toute première cohorte en DPAE.

Le professeur Guillaume Rousseau, instigateur et directeur du nouveau programme, a d’emblée remercié toutes les personnes réunies devant lui. Il a salué la collaboration remarquable de chacune et de chacun, soulignant l’apport des étudiantes cliniciennes qui ont colligé l’information nécessaire à l’élaboration de ce programme unique, l’ouverture et l’engagement des directions facultaires de droit et des lettres et sciences humaines ainsi que l’inestimable contribution de nombreux partenaires des milieux politique et professionnel. « La création d’un nouveau programme est un processus exigeant et complexe, parsemé d’embûches, mais ces personnes nous ont permis d’y arriver et de lancer, aujourd’hui, un programme aussi novateur que nécessaire. »

À son tour, la professeure Catherine Côté, responsable du programme pour l’École de politique appliquée de l’UdeS, a également félicité les efforts de tout le monde. Elle se réjouit de la nature pratique et interdisciplinaire du nouveau DESS. C’est la complémentarité du droit et de la science politique qui rend cette formation pertinente et qui vient répondre précisément aux besoins du monde juridique et du monde politique. Une caractéristique exclusive qu’a aussi soulignée la professeure Isabelle Lacroix, aujourd’hui vice-doyenne au développement et à l’international à la FLSH. Se souvenant de certaines interventions du professeur Rousseau dans le cadre de différents cours, cette dernière a salué – et encouragé – les échanges et les divergences que le programme provoquera entre juristes et politologues.

Le doyen de la Faculté de droit, le professeur Louis Marquis, a été un témoin privilégié de la démarche entreprise par le professeur Rousseau. Démarche qu’il a soutenue dès le début, motivé par le désir constant d’améliorer l’offre de la Faculté et les collaborations fécondes avec les autres disciplines. « Ce nouveau DESS cadre parfaitement avec la mission et les objectifs de la Faculté de droit. »

L’ancien député de Sherbrooke et ministre Luc Fortin, aujourd’hui vice-président de la firme-conseil TACT, s’est présenté au lancement en qualité d’ancien politicien, mais aussi de fier collaborateur du programme. Il agira de surcroit comme chargé de cours dans le cadre d’une activité de simulation s’amorçant en janvier. Il a insisté sur la grande valeur de la formation que recevront les étudiantes et étudiants. Il a d’ailleurs donné des exemples, tirés de sa propre expérience politique, qui auraient pu se dérouler autrement s’il avait pu compter sur les outils et réflexes que permettra d’acquérir le DESS.

Dernière invitée de marque à prendre la parole, Louise Harel, ministre sous René Lévesque, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry, qui fut également la première et la seule présidente de l’Assemblée nationale à ce jour, était on ne peut mieux placée pour analyser le nouveau programme. Juriste de formation et politicienne aguerrie, Mme Harel a puisé dans son parcours pour illustrer l’importance, pour le bien commun, du croisement entre le droit et la science politique. Elle a vanté la nature et les objectifs du nouveau programme, en insistant sur une chose fondamentale en politique : le doute. Selon elle, il faut cultiver ses certitudes, certes, mais toujours demeurer en mesure de douter. Et c’est ce que permettra l’interdisciplinarité propre au programme.


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