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Diplômés en Pratique du droit criminel et pénal

Josué Medina Iglesias et Claudie Marmet en stage à la Cour pénale internationale

Photo : Fournie

Depuis le début de janvier, Josué Medina Iglesias et Claudie Marmet, diplômés du programme de 2e cycle en pratique du droit criminel et pénal en 2016, ont la chance de découvrir la ville de La Haye, au Pays-Bas, non pas comme touristes, mais plutôt à titre de stagiaires à la Cour pénale internationale (CPI). Josué y fait son stage du Barreau, tandis que Claudie, qui avait déjà effectué le sien, a sollicité ce nouveau stage directement auprès de la Cour, et ce, par intérêt personnel.

Pourquoi faire un stage à l’international?

Depuis le début de son parcours universitaire, Claudie Marmet savait qu’elle voulait aller étudier à l’étranger. « Je suis allée faire une année de maîtrise en droits de l’Homme, en France, et c’est là que j’en ai appris plus sur le droit pénal international et sur la CPI, que j’avais d’ailleurs eu la chance de visiter », dit-elle. Depuis, elle a toujours gardé en tête l’idée d’aller faire un stage à la CPI.

Josué Medina Iglesias a toujours eu un intérêt marqué pour le droit criminel et pénal. Mais lorsqu’il a suivi le cours de droit pénal international, il a été attiré par les défis de la mise en œuvre de cette branche du droit.

La Cour pénale internationale

La CPI mène des enquêtes et, le cas échéant, juge les personnes accusées des crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale : génocides, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

De façon générale, tous les stages effectués à la CPI dans le cadre de la formation du Barreau du Québec se font dans l’équipe de défense.

Mais peu importe qu’ils travaillent pour la défense ou pour la poursuite, les stagiaires ont sensiblement les mêmes tâches. Ils effectuent des recherches à caractère juridiques, aident à la rédaction de documents juridiques devant être déposés, participent à l’analyse des éléments de preuve et à l’examen des documents soumis à l’obligation de communication et contribuent aux débats lors des réunions d’équipe.

Ainsi, Josué travaille avec l’avocat québécois Stéphane Bourgon à la défense de Bosco Ntaganda, le chef adjoint présumé de l’état-major général responsable des opérations militaires de l’organisation de l’Union des Patriotes Congolais et des Forces Patriotiques pour la Libération du Congo (UPC/FPLC), un groupe armé organisé impliqué dans deux conflits en Ituri en 2002 et 2003. Ntaganda est accusé de 13 chefs de crimes de guerre et cinq chefs de crimes contre l’humanité commis au cours de ces deux années.

« Considérant l’évolution rapide du procès et l’envergure du dossier, le plus grand défi est de savoir s’adapter aux changements constants dans l’organisation du travail », affirme Josué.

Claudie Marmet, qui ne peut dévoiler de détails concernant le dossier sur lequel elle travaille, apprécie vivre à l’étranger et surtout travailler dans un environnement international et diversifié. « C’est sans aucun doute une grande richesse de la CPI et, pour moi, ça ajoute beaucoup à mon expérience. »

Et après le stage?

Claudie envisage particulièrement une carrière à la poursuite, peu importe que ce soit au Québec, au Canada ou à l’international, tandis que Josué vise une pratique en droit criminel au niveau national. Il affirme d’ailleurs que le diplôme de 2e cycle en pratique du droit criminel et pénal a constitué un grand atout pour son stage et que ça lui a permis d’avoir un bon avant-goût de ce domaine de droit.


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