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Hommage à un grand bâtisseur

Désignation du Centre judiciaire Jean Melanson

Jean Melanson, un homme dont le destin est inextricablement lié à celui de la Faculté.
Jean Melanson, un homme dont le destin est inextricablement lié à celui de la Faculté.
Photo : François Lafrance

La journée du 5 février 2014 sera à jamais inscrite dans l’histoire de la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke. En témoignage de reconnaissance à un homme dont le destin est inextricablement lié à celui de la Faculté, le doyen Sébastien Lebel-Grenier a procédé à la désignation du Centre Judiciaire Jean Melanson.

Parmi la cinquantaine d’invités venus rendre hommage à Jean Melanson, on retrouvait évidemment des membres de sa famille, mais aussi plusieurs anciens doyens et collègues qu’il a côtoyés tout au long de sa carrière, des membres du personnel de la Faculté ainsi que la rectrice de l’Université, la professeure Luce Samoisette.

Plusieurs anciens doyens se sont réunis pour rendre hommage à Jean Melanson.
Plusieurs anciens doyens se sont réunis pour rendre hommage à Jean Melanson.
Photo : François Lafrance

Dans son allocution, le doyen Lebel-Grenier a dressé le portrait du professeur Melanson, un homme déterminé qui a maintenu une relation étroite avec la Faculté durant 48 ans : quatre ans comme étudiant, trois ans comme chargé de cours, 36 ans comme professeur et cinq ans comme professeur retraité en résidence. Président de la première promotion (1957), il est devenu le deuxième professeur de carrière dès 1961. À titre de premier responsable de la bibliothèque de droit, de secrétaire de faculté, de vice-doyen, puis de doyen entre 1972 et 1979, le professeur Melanson a été au cœur du développement de la Faculté de droit et de l’Université de Sherbrooke.

Visionnaire, il a piloté le projet de construction du pavillon Albert-Leblanc, qui abrite la Faculté depuis septembre 1971, et participé activement au déploiement des programmes académiques et de la collection d’œuvres d’art de la Faculté. Il a de plus siégé au conseil d’administration de l’Université pendant huit ans.

Homme de conviction, Jean Melanson s’est aussi impliqué au sein des associations étudiantes durant ses études, puis au sein de l’Association des professeurs de l’Université de Sherbrooke (APUS), notamment à titre de secrétaire général.

En terminant, le Pr Lebel-Grenier a exposé les raisons qui ont mené à la désignation du Centre judiciaire en l’honneur de Jean Melanson. Il importait essentiellement d’immortaliser l’œuvre d’un bâtisseur et de le faire de son vivant et devant ses proches. Les membres du comité de direction ont donc décidé, en contrepartie de leur engagement à effectuer un don de plus de 100 000 $ dans le cadre de la présente campagne de financement, d’honorer leur prédécesseur en lui léguant, en quelque sorte, le cœur de la Faculté de droit. « C’est une façon, pour ceux qui ont aujourd’hui le privilège d’administrer la Faculté, de reconnaître la contribution essentielle de l’un de ceux qui les ont précédés. Sans le travail et le dévouement de Jean Melanson et de tous ceux qui ont œuvré à la Faculté, nous ne pourrions aujourd’hui avoir la chance de faire partie de la meilleure faculté de droit au Québec », a conclu le doyen.

Visiblement heureux et touché par l’initiative, Jean Melanson s’est ensuite adressé aux invités. D’entrée de jeu, il a tenu à remercier le doyen Lebel-Grenier pour cet honneur et à saluer les gens présents. « Je tiens à remercier également plusieurs personnes ici présentes et d’autres qui ne pouvaient l’être, car je concède volontiers que l’hommage que l’on me rend aujourd’hui est dû, en bonne partie, à l’apport discret de plusieurs d’entre vous. » Le Pr Melanson a ensuite exposé la vision qu’il entretenait à l’époque pour la Faculté et pour l’édifice qui est devenu le pavillon Albert-Leblanc. Il a assurément réussi à transmettre la fierté du devoir accompli.


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