Concours de plaidoirie Pierre-Basile-Mignault
Geneviève Richard et Nicolas Gagnon raflent deux prix
Les représentants de la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke ont une fois de plus livré de solides performances au concours de plaidoirie Pierre-Basile-Mignault. L’équipe d’intimés, composée de Geneviève Richard et Nicolas Gagnon, a particulièrement brillé en remportant deux titres. Le concours, qui se tenait les 15 et 16 février à l’Université Laval, opposait les six facultés canadiennes de droit civil.
Geneviève Richard, étudiante de 3e année en droit et sciences de la vie, et Nicolas Gagnon, étudiant de 3e année en droit, ont remporté le prix du 3e meilleur tandem, assorti d’une bourse de 300 $. Geneviève a également remporté le titre de 2e meilleure plaideuse, remportant ainsi la Coupe du Barreau canadien (division Québec) et une bourse de 300 $.
Jugement fictif porté en appel
L’épreuve du concours est fondée sur un jugement fictif porté en appel devant le Tribunal-École Pierre-Basile-Mignault. Les joutes préliminaires étaient présidées par un juge de la Cour du Québec, une juge de la Cour supérieure et un juge de la Cour d’appel. La finale s’est quant à elle déroulée devant deux autres juges de la Cour d’appel et un juge de la Cour suprême.
Les étudiantes et étudiants étaient divisés en équipes d'appelants et d'intimés. Les appelants devaient d'abord préparer un mémoire d'appel, lequel était ensuite acheminé à l'équipe adverse qui devait y répondre et produire le mémoire de l'intimé.
Geneviève Richard et Nicolas Gagnon formaient l'équipe des intimés de Sherbrooke tandis que l’équipe d’appelants était composée de Jocelyn Beaudoin et Johannie Mongeau; Simon Vincent était réserviste.
Une expérience enrichissante
« Quelle réaction nous avons eue lorsque nous avons lu pour la première fois le jugement de la Cour supérieure que nous devions porter en appel! », relate Geneviève. Le sujet était assez insolite : une promesse de servitude de puisage. À leur grand bonheur, la doctrine et la jurisprudence étaient abondantes et leur entraîneur, Me Justin Gravel, les a guidés d’une main de maître. « Après la rédaction et le dépôt du mémoire, nous nous sommes concentrés sur la plaidoirie. En tout, nous avons eu six pratiques au cours desquelles les juges n’y allaient pas de main morte avec leurs questions incisives », se souvient Geneviève. « C’est avec beaucoup de surprise et de fierté que nous avons reçu le prix du 3e meilleur tandem du concours. J’ai été doublement surprise quand ils ont appelé mon nom pour la coupe de la 2e meilleure plaideuse du concours», ajoute-t-elle.
Pour Nicolas, ce fut également une expérience hors pair qui lui a permis d’affiner ses compétences de plaideur. « Je ne le cacherai pas, c’est beaucoup de travail! Mais avec l’aide de la Faculté et de notre superviseur, Me Justin Gravel, nous avons pu fièrement représenter notre alma mater. Jamais je n'oublierai cette expérience. Je suggère fortement à celles et ceux qui désirent peaufiner leurs compétences en plaidoirie de s'inscrire à ce concours l'année prochaine », conclut-il.