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Nouveau cheminement de maîtrise

Droit et politique : le duo parfait pour une carrière en relations internationales

L'Université de Sherbrooke est heureuse d'annoncer la création d'un tout nouveau cheminement permettant aux étudiants à la maîtrise en droit ou en études politiques appliquées de se spécialiser en relations internationales. Chapeauté par la Faculté des lettres et sciences humaines et la Faculté de droit, ce tout nouveau cheminement, qui accueillera sa première cohorte à l'automne 2012, offrira un cursus totalement avant-gardiste : des activités pédagogiques appliquées, des cours donnés par deux professeurs, provenant de l'une et de l'autre discipline, bref une démarche offrant des perspectives croisées et favorisant un dialogue entre le droit international et la politique internationale!

Un cheminement qui, de l'avis de la coresponsable du programme, vient répondre à une demande constante et croissante de la part de la population étudiante : «Les jeunes s'intéressent de plus en plus au domaine des relations internationales. Or, le droit et la science politique sont des disciplines essentielles et, à bien des égards, complémentaires lorsqu'on souhaite aborder les relations internationales, explique la professeure Geneviève Dufour.

«Et parce que nous voulions éviter que nos étudiants ne possèdent que des connaissances théoriques, nous nous sommes assurés que l'interdisciplinarité soit mise en pratique tout au long de la formation, poursuit-elle. Les finissants arriveront donc sur le marché du travail avec des capacités d'analyse et d'action les rendant totalement opérationnels au sein de l'espace international.» Un avantage certain pour celles et ceux qui souhaitent se diriger dans le secteur professionnel des relations internationales.

Des rencontres avec des experts internationaux

L'espace international étant extrêmement complexe, les responsables de la formation ont voulu élargir les perspectives, encore là, pour donner le maximum d'outils significatifs aux étudiantes et étudiants. C'est ainsi que chaque année, des experts internationaux seront invités à enseigner aux groupes de ce cheminement.

«En élaborant le programme, nous tenions à offrir aux étudiants des occasions d'échanger et de voir le point de vue de spécialistes invités. Cela ajoute à l'aspect appliqué du cheminement puisque ces spécialistes peuvent non seulement apporter leur riche expérience pratique mais aussi permettre aux étudiantes et aux étudiants de créer, dès le début de leur cheminement, des liens professionnels», précise le professeur Pierre Binette, directeur de l'École de politique appliquée et coresponsable du cheminement.

Élaboré afin de pouvoir être suivi de façon intensive, le programme peut être complété en un court laps de temps, entre 12 et 18 mois. Il prévoit plusieurs cours obligatoires dans les domaines du droit et de la politique mais également quelques cours à option permettant de moduler légèrement le programme selon ses propres intérêts. En terminant, les étudiants devront effectuer un stage au Canada ou à l'étranger, ou encore effectuer un mandat réel pour une instance œuvrant dans le domaine des relations internationales (organisation non gouvernementale, ministères, organisation internationale, etc.).

Des possibilités de carrière prometteuses

Les professions liées au droit international et à la politique internationale sont en plein essor. Au cours des dernières années, les besoins de ressources professionnelles dans ce domaine n'ont cessé d'augmenter, et la mondialisation vient renforcer la nécessité pour la plupart des organismes de compter sur des professionnels outillés à agir sur le terrain.

Un nombre considérable de postes devront être pourvus dans les prochaines années en raison du départ à la retraite massif des travailleurs. Le gouvernement du Québec prévoit que d'ici 2019, 58 000 emplois seront créés, entre autres, dans les domaines des sciences sociales et de l'administration publique. Dans le domaine international, ce mouvement risque d'être plus important encore. Si on compte qu'il existe plus de 300 organisations internationales et dix fois plus d'organisations non gouvernementales, on comprend que l'arrivée des baby-boomers à l'âge de la retraite créera nécessairement un nombre considérable d'ouvertures pour les jeunes diplômés.