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Capsules historiques

Livres à l'index et lectures prohibées - Le témoignage des archives

Qu’ont en commun « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, « Le Prince » de Machiavel et « Le Contrat social » de Jean-Jacques Rousseau ?

Ces oeuvres se sont trouvés à un moment ou à un autre sur la liste des livres, établie par l’Église catholique à partir de la fin du XVIe siècle, dont la lecture était en principe interdite aux fidèles. Cette pratique fut abolie en 1966 avec les réformes consécutives au concile Vatican II, l’Église faisant dorénavant confiance à la conscience de ses fidèles.

Malgré l’imminente abolition de l’Index, on trouve quelques lettres sur ce sujet dans la correspondance de 1964-1965 du recteur de l’Université de Sherbrooke, à l’époque, Mgr Irénée Pinard.

L’Archidiocèse de Sherbrooke concède au recteur de l’Université de Sherbrooke, la faculté d’accorder « la permission de lire et de garder les livres et périodiques prohibés par la loi de l’Index », aux professeurs pour mieux remplir leur charge et, à leurs étudiants afin de poursuivre leur programme d’étude. Il y est recommandé que ces ouvrages soient placés dans un lieu sûr, à l’abri de toute indiscrétion. Les livres mentionnés au début de ce texte ont fait l’objet d’une demande d’autorisation de lecture auprès du recteur, autorisation que celui-ci accordera à chaque fois.

Dans les années '80, le Centre d'études sur la renaissance de l'UdeS a regroupé une équipe internationale de spécialistes qui a publié 12 volumes et de nombreux articles et chapitres de livres sur l'histoire et le contenu des Index des livres interdits publiés par l'Inquisition pendant quatre siècles. 

 

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