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Le cauchemar des cartes perforées

En 1967, l’Université crée le Centre de calcul, situé au sous-sol de la résidence des professeurs, aujourd’hui le pavillon John-S.-Bourque. 

À l’époque la seule manière d'entrer en communication avec l'ordinateur, mis à la disposition de la communauté universitaire, se faisait grâce à des cartes perforées. Les employés devaient manipuler des centaines de ces cartes, qu’il fallait d'ailleurs préparer en pile dans un ordre très précis. Malheur à la personne qui laissait tomber sa pile de cartes par terre, c'était un véritable cauchemar de la reconstituer. (journal Liaison,20 mai 2004). L'équipement ne suffisant pas à traiter tous les travaux, le Centre de calcul était ouvert même la nuit.

On s’étonne dans le journal Liaison du 19 janvier 1968 « de voir comment le langage des machines commence à modifier le langage des hommes. Nous recevons de temps en temps – et de notre propre personnel encore! – des documents datés selon un style qui évoque les perforations IBM.  Par exemple, on écrira « le 8 février » sous la forme « 08/02/68 ».

Le Centre de calcul deviendra quatre ans plus tard le Service de l’informatique, puis en 1997, le Service des technologies de l’information.