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Chut ça commence - La projection de films sur le campus

La projection de films, souvent le fruit d’initiatives étudiantes, se fait à l’Université de Sherbrooke dès ses débuts au milieu des années 1950.

À partir de 1960, le Ciné-club universitaireprésente des films le dimanche soir, à l’auditorium de la Faculté des sciences de l’éducation. La programmation de 1963 comprend entre autres : « Jules et Jim » de François Truffaut (1961), « Citizen Kane »  d’Orson Wells (1941) et « Les sept samouraïs » d’Akira Kurosawa (1954).

Kinéart,cinéma d’art et d’essai et Cinémafeus, plus « commercial »,  prennent la relève en 1969. Les séances ont lieu dorénavant au Centre culturel, les lundis pour Kinéart et les mercredis pour Cinémafeus.

En 1971-1972, près de vingt-huit films seront présentés aux six cents membres de Kinéart, dont plusieurs films québécois : « Faut aller parmi le monde pour savoir » de Fernand Dansereau (1971) et « Ainsi soient-ils » d’Yvan Patry (1970). Dans le bilan de la saison 1973-1974, conservé dans les archives du Centre culturel, les organisateurs de Kinéart se réjouissent que celui-ci soit « le seul à présenter en première partie des courts métrages de qualité qui nous reposent des cartoons hollywoodiens ».

Si l’histoire du cinéma à Sherbrooke vous intéresse, n’hésitez pas à emprunter ce document à la Bibliothèque Roger-Maltais : Sirois, A. & Malouin, S. (2002). Sherbrooke, ville de cinéma-s 1896-2002.  Sherbrooke, Québec : Éditions G.G.C., 2002.