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Le Réseau universitaire intégré de santé de Sherbrooke estime essentiel le plan de complémentarité du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Le Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) de l’Université de Sherbrooke appuie le plan de complémentarité sur les services spécialisés et surspécialisés proposé par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Le RUIS de Sherbrooke a déjà adopté une résolution en faveur du plan et soutient son déploiement.

Les services dispensés dans les établissements universitaires et leurs plateaux techniques sont très dispendieux. Il apparaît stratégique et nécessaire pour le RUIS de Sherbrooke de travailler de manière complémentaire avec les établissements.

Pour le professeur Réjean Hébert, président du RUIS de Sherbrooke et doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, il est primordial de hiérarchiser les soins offerts à la population; c’est une question d’efficience. « Cette forme de structure est déjà en place pour les soins généraux et spécialisés dans les Centres de santé et de services sociaux (CSSS). De la même façon, il est important de mieux organiser les soins surspécialisés pour assurer à la population l’accessibilité à ces services », a-t-il précisé.

De son côté, Mme Patricia Gauthier, vice-présidente du RUIS et directrice générale du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) estime « que la concertation est essentielle afin que la complémentarité soit au service de la qualité des soins et des services offerts à la population. Il s’agit de permettre les développements de pointe là où les ressources professionnelles sont les plus reconnues et regroupées. »

La complémentarité avec les différents établissements permettra d’utiliser ces ressources rares, tant humaines, financières que matérielles, de façon rationnelle et efficace. Le plan proposé amènerait un impact financier positif grâce aux économies potentielles générées par le regroupement des activités.

Un service est dit complémentaire entre deux institutions lorsqu’il est concentré dans un des deux établissements de soins qui se partagent un même bassin de population.