Portrait de l’évolution de la responsabilité sociale dans le programme de doctorat en médecine
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la responsabilité sociale (RS) des facultés de médecine se définit comme étant « l’obligation d’axer leurs activités d’enseignement, de recherche et de services sur les préoccupations prioritaires en matière de santé de la communauté, de la région et de la nation qu’elles ont le mandat de servir. Ces préoccupations doivent être déterminées conjointement par les gouvernements, les organismes de santé, les professionnels de la santé et le public. » (OMS, 2001)
Suivant ce principe, les facultés de médecine canadiennes « doivent démontrer à la société qu’elles produisent des médecins conscients de leur rôle dans la société et que la mise en pratique de leurs activités d’enseignement, de recherche et de service a un effet positif sur les soins de santé et sur l’état de santé de la population qu’ils servent. » (Health Canada, Steering Committee on Social Accountability of Medical Schools, 2001)
Le Groupe de recherche sur les impacts des études médicales de l’Université de Sherbrooke (GRIÉMUS), créé en 2018, a mis sur pied un programme de recherche visant à documenter l’évolution de la dimension de la RS dans le programme de doctorat en médecine à la FMSS de l’UdeS. Le programme de recherche du GRIÉMUS vise également à décrire la perception des personnes diplômées en médecine de leur RS telle qu’elle s’exprime dans leur pratique.
En réalisant [le premier volet de cette programmation de recherche], le GRIÉMUS [a cherché] à répondre à la question suivante : quelle est l’évolution de la dimension de la RS dans le programme de doctorat en médecine à la FMSS de l’Université de Sherbrooke [...]? Plus précisément, ce projet a permis de faire une analyse des documents officiels de la FMSS pour dégager un portrait de l’évolution de la RS dans le temps et de le faire valider par des acteurs clés des trois sites de formation [complète durant la période de 2005 à 2023] (Sherbrooke, Saguenay et Moncton).
Cette première phase servira aussi de point d’ancrage pour la phase subséquente portant sur l’impact du programme de doctorat en médecine sur la pratique des personnes diplômées.
Les paragraphes ci-dessus sont extraits du rapport GRIÉMUS (1. Contexte), disponible en entier en cliquant sur le lien suivant.