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Découverte majeure dans le domaine médical

Un chercheur de l'Université de Sherbrooke perce un des mystères de la maladie de Hodgkin

Professeur Hans Knecht
Professeur Hans Knecht

Un professeur de l'Université de Sherbrooke et ses collaborateurs ont réussi à comprendre le fonctionnement des cellules responsables de la maladie de Hodgkin, un cancer du système lymphatique. En plus de répondre à une question que se posent les scientifiques depuis une centaine d'années, cette découverte pourrait amener l'élaboration d'un nouveau traitement de la maladie, et ainsi sauver plusieurs vies.

La mystérieuse cellule «RS»

Depuis un bon moment, les chercheurs savent qu'une cellule nommée Reed-Sternberg est à l'origine de la maladie de Hodgkin. Cependant, ils ignoraient bien des choses de cette cellule jusqu'à aujourd'hui. «Nous avons été en mesure de démontrer comment elle est formée et comment se déroule son processus de division», explique le professeur Hans Knecht, qui est également hémato-oncologue au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.

Déjà, des équipes travaillent à produire un traitement qui pourrait agir sur les télomères et ainsi aider la minorité de gens qui succombent encore à la maladie. Il pourrait donc y avoir de nouvelles avenues de traitement d'ici 5 à 10 ans.

Une découverte acclamée mondialement

Les recherches du professeur Hans Knecht ont alerté la communauté scientifique. Le professeur allemand Karl Lennert, l'un des plus grands hématopathologues du dernier siècle, a commenté les résultats des recherches du professeur Knecht. «Ce papier est un tabac; c'est un scoop, écrit-il. Enfin, nous savons comment la cellule multinucléée de Reed-Sternberg est formée.»

Les travaux du professeur Hans Knecht et de ses collaborateurs, les professeurs Raymund Wellinger, Bassem Sawan et Sabine Mai, font d'ailleurs l'objet d'un article dans la plus récente parution de la revue scientifique Leukemia.

À propos de la maladie de Hodgkin

La maladie de Hodgkin est un cancer du système lymphatique qui touche environ 850 Canadiens chaque année. Les chances de survie à cette maladie parfois très agressive sont de 85 %. Malgré tout, une minorité des personnes atteintes succombent toujours à la maladie dont les causes exactes sont encore inconnues.


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