Un retour au bercail riche en souvenirs et en émotions

Le vendredi 12 novembre était jour de retrouvailles à la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Les diplômées et diplômés de 1970, la toute première promotion de la Faculté, y célébraient le 40^e anniversaire de l'obtention de leur diplôme de doctorat en médecine.

Des retrouvailles émotives

Dès l'arrivée des premiers convives, la fébrilité était palpable. Alors que certains avaient conservé des liens étroits au fil des années, d'autres se retrouvaient avec grand plaisir. Les poignées de main sincères, les chaleureuses accolades et les rires étaient au rendez-vous!

Pour amorcer ces retrouvailles empreintes d'émotion, deux activités bien spéciales étaient organisées. La vingtaine de diplômées et diplômés présents ont eu le privilège de visiter le laboratoire du professeur Van Lier, titulaire de la Chaire Jeanne et Jean-Louis Lévesque de radiobiologie, alors que leurs conjointes et conjoints ont assisté à une présentation des œuvres d'art de la Faculté, commentée par le professeur Jean de Margerie. Tous se retrouvaient ensuite pour un cocktail d'honneur.

Des discours éloquents

Lors de son allocution, la rectrice Luce Samoisette a relaté quelques faits historiques sur la Faculté et souligné l'importance des diplômés dans son développement. «En choisissant l'Université de Sherbrooke pour préparer votre carrière et façonner votre destinée, vous avez été de celles et ceux qui lui ont permis d'écrire son histoire et de devenir une institution phare au Québec, au Canada et dans le monde, a-t-elle affirmé. Il y a beaucoup de vous dans notre réussite.»

Le nouveau doyen, Pierre Cossette, était très fier de rencontrer ces premiers diplômés, dont certains sont des sommités dans leur domaine. «À travers les décennies, des liens se développent et se tissent. Notre faculté a maintenant une histoire riche d'enseignement», a-t-il ajouté.

Quelques figures marquantes dans la genèse de la Faculté se sont également adressées à l'auditoire. Maurice LeClair, doyen de 1968 à 1970, s'est rappelé à la blague l'argument de poids que le doyen de l'époque, le D^r La Salle, lui a donné pour le convaincre de joindre la Faculté et lui permettre de réaliser son rêve d'implanter un hôpital universitaire en région. «Tout ce que vous demanderez, vous l'aurez», s'était-il fait dire.

Gilles Pigeon, doyen de 1972 à 1979, puis de 1983 à 1987, a évoqué avec émotion le souvenir de quelques-uns des pionniers disparus, dont le recteur Roger Maltais, le doyen Gérald La Salle, le vice-doyen Jean-Marie Beauregard et le doyen Jean de L. Mignault. «Chaque fois que vous apercevrez sur votre diplôme de l'Université de Sherbrooke la signature du recteur Roger Maltais et du doyen Jean de L. Mignault, souvenez-vous de tous les universitaires disparus qui vous auront permis de vivre la carrière extraordinaire dont votre présence témoigne aujourd'hui.»

Juste avant de visionner une vidéo de témoignages des bâtisseurs de la Faculté, Marek Rola-Pleszczynski, l'un des diplômés de 1970, a mis en lumière le chemin parcouru depuis 40 ans : «Notre classe a ouvert le bal aux 11 000 diplômés», a-t-il affirmé avec fierté. C'est pourquoi il a invité ses camarades de classe à être des précurseurs et à mettre en œuvre, à l'occasion de ce 40^e anniversaire, une vague de générosité envers leur alma mater. Cette initiative, souhaite-t-il, pourrait inspirer toutes les promotions qui leur succèdent. La soirée s'est terminée par un repas festif qui a permis aux convives d'échanger des anecdotes et des souvenirs.