Le consentement et le non consentement

Une violence sexuelle découlerait d’une ambiguïté dans la communication du consentement? Vrai ou faux?

FAUX : Plusieurs études ont montré que les personnes qui commettent une agression sont capables de comprendre les différents indices verbaux et non verbaux de consentement et de non consentement.

La théorie de la mauvaise communication est problématique puisqu’elle est centrée sur le comportement de la victime plutôt que sur l’individu agresseur, elle suppose qu’un refus nécessite un « non » explicite pour être pris au sérieux et elle entretient la fausse croyance qu’il est facile d’exprimer explicitement un refus.

Selon la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur, il existe différentes formes de pression pouvant rendre difficile l’expression du non consentement :

• La peur de décevoir
• Les attentes sociales
• Les rapports de pouvoir
• La honte
• La peur pour sa sécurité

L’Équipe-conseil en matière de respect des personnes est la ressource dédiée pour l’ensemble de la communauté universitaire en matière de harcèlement, de discrimination et de violences à caractère sexuel (VACS).

Pour en connaitre davantage sur le mandat de cette équipe, visitez leur site Web à Usherbrooke.ca/respect.

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