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Conflit de colocation résolu!

Vous me reconnaissez? C’est moi qui parlais contre ma coloc il y a quelques semaines. Bien, on a fini par se parler. Le ton a monté un peu au début, mais les émotions calmées, nous avons fini par nous comprendre.

Elle n’y voyait pas de mal. C’est leur façon de vivre dans sa famille. Et moi, j’ai peut-être un peu de difficulté à m’affirmer. Je pense souvent qu’avec de petits signes, l’autre va deviner ce que je ne dis pas…Toujours est-il que nous avons fini par trouver des compromis pour les choses qui nous agaçaient de part et d’autre. Mais surtout, nous avons convenu de nous donner des moyens pour prévenir toute autre escalade de tension entre nous. D’abord, nous nous sommes promis que dès que quelque chose nous irrite, nous ne tardons pas à en parler à l’autre. Nous avons aussi établi une sorte de signal pour faire comprendre à l’autre que nous voulons lui communiquer une insatisfaction.  Celle qui a quelque chose à dire va coller sur la porte de chambre de l’autre une photo qu’on a toujours trouvé rigolote : celle d’un kangourou avec des gants de boxe.

Finalement, nous avons décidé de faire attention à la façon dont nous nous parlerons lors de nos discussions. Au lieu de parler au «tu» bien souvent accusateur lorsqu’il y a une friction, nous tenterons de mettre en application des techniques de communication apprises dans nos cours. Nous chercherons à parler en «je», en exprimant surtout la réaction que produit en nous le comportement dérangeant de l’autre. Enfin! Tout cela prendra sûrement encore quelques petits ajustements, mais l’important c’est qu’on ne se tape plus sur les nerfs! N’est-ce pas?

Johanne Bernatchez, psychologue
Service de psychologie et d’orientation
Tél. : 819 821-7666
Courrielspo@USherbrooke.ca 


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