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Survivre au départ d’un ou d'une collègue de classe

Prendre la décision d’abandonner un cours n’a rien de banal. C’est souvent l’aboutissement d’une longue et difficile réflexion. Les répercussions sont d’abord d’ordre personnel, mais dans le cadre de travaux d’équipe, perdre un ou une collègue a aussi un impact sur le reste du groupe. Comment réagir à une telle nouvelle?

Les sentiments éprouvés sont très variés et parfois contradictoires :

  • de la surprise, surtout si on ne s’y attend pas;
  • de l’incompréhension, surtout si la personne n’a jamais laissé entrevoir l’éventualité d’une telle décision;
  • de la joie partagée avec la personne concernée, car vous connaissiez ses hésitations;
  • une certaine frustration ou trahison;
  • de l’envie devant le courage de l’autre;
  • de la démotivation temporaire;
  • le doute chez la personne étudiante déjà incertaine et ambivalente.

Chose certaine, ce n’est pas vous ni l’équipe que votre collègue abandonne. La personne qui décide d’abandonner un cours ou son programme souhaite se retirer d’une situation qui ne lui convient plus, qui lui pose problème. Cette personne est habituellement pleinement consciente qu’elle impose son choix et les conséquences de son choix à ses collègues.

« Survivre » au départ précipité d’un coéquipier ou d’une coéquipière est possible. L’équipe déstabilisée devra obligatoirement se réorganiser rapidement : revoir le plan de travail et les échéanciers, redistribuer les tâches et peut-être devoir en faire plus que convenu.

Sur le plan personnel, dans la mesure où vous serez capable de reprendre contact avec vos valeurs, vos intérêts, vos ambitions, vous retrouverez en vous cet état d’équilibre nécessaire à la poursuite de vos objectifs.

Pauline Leblanc, conseillère d'orientation.
Service de psychologie et d’orientation
Tél. : 819 821-7666 | Courriel : spo@USherbrooke.ca 


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