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À chaque diplôme, sa juste valeur

  • Charles Darwin, naturaliste, a abandonné ses études à l’école de médecine et de théologie.
  • Thomas Edison, inventeur de l’ampoule électrique et détenteur de plus d’une centaine de brevets d’invention, possède une scolarité de 3 mois.
  • Auguste Rodin, sculpteur, a essuyé trois refus suite à ses demandes d’admission à l’école des arts de Paris.
  • Léon Tolstoï, écrivain, est un décrocheur de l’Université de Kazan.

La liste pourrait s’allonger. L’histoire de l’humanité regorge d’exemples de gens qui ont réussi dans la vie sans nécessairement mener à terme leurs études. Mais les temps changent. Nous assistons à un phénomène de survalorisation des diplômes.

Aujourd’hui, un diplôme symbolise la réussite sociale. On le considère comme une condition d’accès au marché du travail : « Ça ouvre des portes », dit-on. Comme si le fait d’obtenir un diplôme garantissait un emploi, le succès dans la vie, un statut social, le couronnement après tant d’années d’efforts. Malheureusement, la valeur d’une personne se mesure trop souvent en nombre de diplômes obtenus, symboles de sécurité professionnelle et sources d’identité personnelle. Mais l’estime de soi, la confiance en soi et le plaisir d’apprendre en prennent un coup quand on étudie seulement « pour les papiers ». Il faut redonner aux diplômes et aux personnes leurs valeurs réelles.

Réussir avec un diplôme? Oui, bien entendu. Mais n’oubliez pas de miser également sur le développement de vos habiletés personnelles, de votre « savoir-être ». Un diplôme ne doit pas devenir un carcan qui vous étouffe dans une profession liée à votre « savoir-faire ». Le marché du travail permet une multitude de possibilités reliées ou non à votre formation.

Pauline Leblanc, conseillère d'orientation
Service de psychologie et d’orientation
819 821-7666


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