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Rediffusion d’une conférence de Julius Grey, avocat et défenseur des libertés individuelles

Le conférencier et avocat de renom, Julius Grey, a été l’an dernier l’invité du Cégep Édouard-Montpetit où il a présenté une allocution intitulée « L’intégration douce : accommodation des croyances religieuses ».

Cette conférence d’un peu plus d’une heure expose la réflexion de M. Grey sur ce qui se passe dans notre société québécoise, comme à travers le monde en général, quant à la sensibilité des gens et à leurs réactions par rapport aux particularités dans les pratiques religieuses et à la notion d’accommodement raisonnable.

Le Carrefour de l’information rediffusera cette conférence sur son écran géant de l’Agora le mardi 20 juin, dès 12 h. Animation avec Michèle Vatz-Laaroussi, spécialiste des réalités des immigrants et professeure au Département de service social. Apportez votre dîner.

À propos du conférencier

Originaire de Pologne, dans une famille juive, il arrive au Canada à l'âge de neuf ans en 1957, Julius Grey, un avocat montréalais de renom spécialisé dans la défense des libertés individuelles, s'oppose particulièrement aux limitations de la liberté d'expression et de la liberté de religion. Il est reconnu comme un expert en droit administratif et en droit constitutionnel. Il a été président de la Fondation canadienne des droits de la personne, puis président du comité de travail sur le fédéralisme. Il est également l’auteur de nombreux écrits célèbres dont le Immigration Law in Canada, publié en 1984.

M. Grey a récemment défendu des causes controversées comme le droit d'un jeune sikh de porter le kirpan (poignard religieux) à l'école, le droit des juifs hassidiques de déployer l'érouv (mince fil) en public lors du sabbat, le droit pour les musulmanes de porter le hidjab (foulard islamique). Il s'appuie sur la notion d'accommodement raisonnable. Nous-mêmes, jusqu’où sommes-nous prêts à aller dans cette notion d’accommodement raisonnable sans nous sentir déranger, voire menacer? Peut-on reprocher à des croyants d’être aussi des pratiquants? Quelle est notre position comme société lorsque nous avons déconfessionnalisé en l'an 2000 nos écoles catholiques et protestantes du Québec?