Le plagiat académique se produit lorsque quelqu’un :
Source : Teresa Fishman, directrice, Center for Academic Integrity et fellow du Rutland Institute for Ethics, University of Clemson, États-Unis, Lessons from the law: bringing the right kind of legalism to plagiarism policy, 4th International Conference on Plagiarism: Towards an Authentic Future, New Castle, UK, juin 2010. Traduit librement et enrichi.
La Déclaration d’intégrité de l’Université de Sherbrooke (à signer pour chaque travail ou à signer pour une période donnée) permet à l’étudiante, l’étudiant qui remet un travail d’attester qu’elle est l’auteure ou qu’il est l’auteur du travail en question ou de sa contribution au travail en question et que tout contenu emprunté a été attribué et cité selon les pratiques méthodologiques attendues. Elle se présente en deux formats :
Il est également possible d’exiger la signature de la Déclaration lors de la remise d’un devoir dans Moodle en procédant de la façon suivante :
Le recours à l’une ou l’autre des versions ainsi que les modalités sont à la discrétion des facultés.
Selon l'expérience positive d'autres universités, que le personnel enseignant ait dès le premier cours une discussion avec les étudiantes et étudiants au sujet du plagiat et de l'intégrité intellectuelle est une excellente pratique.
Le document informatif (adopté par le conseil universitaire le 6 juin 2012) est un très bon point de départ pour cette discussion, d’autant plus qu’il est recommandé, depuis l’automne 2012, de l’intégrer systématiquement, selon les pratiques en vigueur dans chaque faculté,dans tous les plans de cours (ou leurs équivalents).
Le quiz de l'Université de Sherbrooke comprend 13 questions, inspirées des quiz d’autres universités et reprenant les formes de plagiat mentionnées dans le Document informatif. Il faut entre 5 et 10 minutes pour le faire.
This quiz is available in English :
Vous soupçonnez une étudiante ou un étudiant ou encore une équipe d’étudiantes et d’étudiants de plagiat? Consultez la personne responsable des dossiers disciplinaires de votre faculté.
L’Université de Sherbrooke ne dispose pas d’un logiciel de détection de similitudes dans le texte. Plusieurs spécialistes du plagiat considèrent que le recours à Google ou, dans le cas d’écrits scientifiques, à Google Scholar, permet de faire un premier repérage de plagiat.
Par exemple, Jonathan Bailey, dans son article du 9 février 2010 publié sur le site PlagiarismToday, donne cinq raisons justifiant l’utilisation de Google comme détecteur de plagiat :
Bon prince, l’auteur reconnaît que Google a des limites :
En conclusion, Google est efficace pour une première vérification en cas de doute. Pour lire l’article au complet : 5 reasons Google is My Primary Plagiarism Checker.
Il existe des logiciels de détection de plagiat gratuits, mais ils ont plusieurs limites, comme le rapportent Pauline Chambonnet dans J’ai testé pour vous : 3 détecteurs de plagiat en ligne et gratuits et Clémence Jost dans Plagiat : 3 outils gratuits pour repérer les copiés-collés.
Le groupe sur le plagiat numérique, rattaché au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la Conférence des recteurs et des principaux du Québec (CREPUQ) a produit en 2011 le rapport Les logiciels de détection de similitudes : une solution au plagiat électronique? (PDF).
Jost, Clémence, Plagiat : 3 outils gratuits pour repérer les copiés-collés, Archimag.com, 1er janvier 2017.
Chambonnet, Pauline, J’ai testé pour vous : 3 détecteurs de plagiat en ligne et gratuits, Le blog du Content Marketing, 15 juin 2016.
Morin, Sonia, «Google : un détecteur de plagiat souvent suffisant», L’Éveilleur, 11 mars 2010.