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Juin

Maquis

Lundi 5 juin – Semaine 82

Certaines régions du pourtour méditerranéen sont couvertes d’une végétation dense et peu accessible, composée essentiellement d’arbustes et d’épineux, que l’on nomme le maquis. Ce mot est tout particulièrement associé à l’Île de beauté, la Corse, où cette couverture végétale est très présente. Le mot lui-même est d’ailleurs un emprunt à la langue corse.

Le maquis étant un lieu reclus et isolé, il a pu servir de refuge à des personnes qui fuyaient la loi, d’où l’expression prendre le maquis, utilisé dans le sens de « se cacher pour échapper à la justice ». Par analogie, le mot a aussi été utilisé à l’époque de la Deuxième Guerre mondiale pour désigner les régions isolées dans le sud de la France où s’organisait la résistance à l’occupation allemande.

Lisez l’article maquis dans le dictionnaire Usito.

Forêt boréale

Lundi 12 juin – Semaine 83

Le Québec fait face à de nombreux feux de forêt d’une intensité sans précédent depuis le début de la saison. Nos forêts boréales sont particulièrement touchées en raison de leur vulnérabilité devant les changements climatiques.

La forêt boréale doit son nom à l’adjectif boréal, mot d’origine latine qui signifie « (provenant) du nord ». Usito précise que la forêt boréale est constituée de conifères et parsemée de tourbières et qu’elle s’étend entre la toundra des régions arctiques et la forêt tempérée. Or les conifères brûlent plus facilement que les feuillus en raison de la résine qu’ils produisent.

On notera que les dictionnaires français ne définissent généralement pas l’expression forêt boréale. La description du mot dans le dictionnaire Usito montre bien l’importance que prend cette végétation dans notre paysage, ce qui se reflète aussi dans la culture et dans l’imaginaire québécois.

Se tirer une bûche

Lundi 19 juin – Semaine 84

L’été est à nos portes et vous avez certainement bien hâte, comme nous, de vous retrouver entre amis ou en famille pour profiter du repos estival. Que vous chantiez autour d’un feu de camp ou que vous vous retrouviez sur une terrasse en ville, vous risquez fort d’utiliser les mots tire-toi une bûche pour signaler à une personne de s’asseoir avec vous.

L’expression québécoise se tirer une bûche sert en effet à inviter quelqu’un à se joindre à un groupe assis. Elle rappelle l’époque où l’on taillait des bûches pour servir de siège. Tire-toi une bûche signifie donc « prends une chaise et viens passer un peu de temps avec nous ». Voici comment on la décrit dans le dictionnaire Usito.