École d'été du GRÉLQ
Les stagiaires présentent leur projet
La journée du 29 août dernier, lors de laquelle avait lieu les présentations des stagiaires de l'École d'été du GRÉLQ, a été riche en échanges de toutes sortes !
C'est une vingtaine d'auditrices et auditeurs qui sont venus écouter les présentations des six étudiant-es de premier cycle réalisant leur stage d'été d'initiation à la recherche en sciences humaines et sociales sous la supervision d'un membre du GRÉLQ. Présentant le fruit de leur travail de recherche, dans le format d'une communication de vingt minutes suivie d'une courte période de questions, les stagiaires ont livré des réflexions originales et stimulantes sur des sujets tous plus variés les uns que les autres.
La célibataire dans la littérature populaire de l’après-guerre : analyse de la série « Diane, la belle aventurière »
Travaillant sous la supervision de Marie-Pier Luneau, Audrey-Ann Caron s'est intéressée à la figure de la célibataire dans une série de romans policiers en fascicules publiée au Québec dans les années 1950 et 1960. Son analyse portait sur les fonctions narratives attribuées à ce genre de personnage et sur les sphères auxquelles le récit les cantonne.
La littérature frontalière québécoise contemporaine : une question de mise en marché ? Les cas de Leméac Jeunesse et de La Pastèque
Camila Chiazzaro Lez, supervisée par Kiev Renaud, a étudié le phénomène de la littérature frontalière, c'est-à-dire les livres s'adressant à la fois à de jeunes lecteurs et à un public adulte. Dans le cadre de sa recherche, elle se questionnait sur les enjeux propres à la mise en marché et la réception de ce type de production, mais également à ses caractéristiques thématiques et formelles.
La voix en littérature québécoise contemporaine : lieu commun ou socle de l’identité ?
Sous la supervision de Kiev Renaud, Marie-Frédérique Roy s'est interrogée sur le concept de la voix humaine en littérature québécoise contemporaine. Son projet de recherche-création visait à mettre en évidence la récurrence des clichés dans la description de la voix au sein des romans formant son riche corpus, mais également de les dépasser en intégrant sa réflexion à l'intérieur même de son propre processus créatif.
La représentation des conflits intergénérationnels dans le téléroman Quelle famille ! (1969-1974)
Étudiante en histoire effectuant son stage sous la supervision de Louise Bienvenue, Florence Turgeon s'est attachée à l'étude d'un téléroman québécois des années 1960 et 1970. Elle a présenté un survol des sujets tabous qui y étaient abordés, lesquels généraient des conflits entre la génération des Baby-boomers et celle de leurs parents. Son analyse tenait compte des bouleversements sociaux affectant le Québec de la Révolution tranquille.
Complice ou Victime ? Les figures de la sorcière et de la possédée dans le Traité sur les apparitions […] (1759) de Dom Augustin Calmet
Amélie Belleau, supervisée par Nicholas Dion, s'est penchée sur les cas de sorcellerie et de possessions démoniaques colligées dans un traité écrit par un religieux français au 18e siècle. Sa présentation mettait en parallèle le traitement de la figure de la sorcière et de celle de la possédée, en précisant notamment leurs caractéristiques, leur responsabilité et le sort qui leur était réservé.
L’émergence des classiques littéraires québécois d’hier à aujourd’hui : Étude comparative du parcours d’Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon et de Que notre joie demeure de Kev Lambert
Travaillant sous la supervision d'Anthony Glinoer, Jacob Nadeau a présenté une étude comparative du parcours de classicisation de deux romans ayant marqué le Québec à près d'un siècle d'intervalle. Son projet cherchait à comprendre les éléments qui font advenir une œuvre comme un classique de la littérature, à partir de deux impératifs : le temps et le lieu de la publication.
Les ateliers offerts aux stagiaires
Afin de guider les stagiaires dans l'élaboration de leur projet de recherche, le GRÉLQ a offert quatre ateliers visant à fournir le plus d'outils possibles aux étudiant-es. Ils et elles ont ainsi eu accès à des formations sur les ressources du GRÉLQ, les bases méthodologiques pour la recherche, la rédaction d'une communication et la création d'une affiche scientifique. Ces ateliers étaient présentés par Marie-Pier Luneau, directrice du GRÉLQ, Mylène Fréchette, coordonnatrice du GRÉLQ, et Karol'Ann Boivin, postdoctorante au GRÉLQ.
Les stagiaires présenteront une affiche scientifique résumant leur projet de recherche dans le cadre de la Journée de la recherche de 1er cycle en sciences humaines et sociales de l'Université de Sherbrooke, le mardi 16 septembre prochain, entre 11 h et 13 h 30. Restez à l'affût pour plus de détails !