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Deux étudiants de la Faculté des sciences porteront la flamme olympique

Un professeur de kinanthropologie fera aussi partie du relais

Julien Prémont et Nicolas Tremblay, étudiants à l'Université de Sherbrooke, porteront la flamme olympique.
Julien Prémont et Nicolas Tremblay, étudiants à l'Université de Sherbrooke, porteront la flamme olympique.
Photo : Michel Caron

Alors que la frénésie des prochains Jeux olympiques à Vancouver gagne de plus en plus les amateurs, deux étudiants s'apprêtent à vivre une expérience hors du commun. Julien Prémont et Nicolas T. Tremblay, tous deux étudiants à la Faculté des sciences, seront porteurs du flambeau olympique les 5 et 6 décembre, respectivement à Saint-Hyacinthe et à Sherbrooke. Un honneur, une fierté, une chance : les deux porteurs se sentent privilégiés de prendre part à cette aventure.

«J'ai attendu quelques jours avant d'en parler, de peur d'avoir mal lu ou d'avoir été victime d'une erreur. Encore aujourd'hui, j'ai du mal à me convaincre que c'est bien réel, tellement c'est un événement exceptionnel», raconte Julien Prémont. Pour sa part, Nicolas T. Tremblay réalise aussi à quel point l'événement auquel il participera est inusité. Ça lui permet «de participer un tout petit peu aux Jeux olympiques même sans être un athlète de haut niveau», soutient-il.

Le hasard fait bien les choses

Jamais les deux concurrents du concours organisé par une institution financière ne croyaient gagner. Julien Prémont estimait d'ailleurs très minces ses chances de participer au relais de la flamme olympique : «Il y a environ un an, des publicités de RBC Banque Royale à la télévision invitaient la population à s'inscrire pour être porteur du flambeau. Je me suis inscrit, comme on s'inscrit à divers concours qu'on ne gagne jamais…»

C'est pourtant le même concours qu'a remporté Nicolas T. Tremblay. L'étudiant ne pensait pas au départ posséder les qualités nécessaires pour participer au relais : «Avant ce concours, je croyais qu'il fallait être un athlète ou un acteur dans le milieu du sport pour prendre part à l'événement, mais voyant que le grand public pouvait être sélectionné, je me suis inscrit.» Le concours avait pour thème Bâtir un Canada meilleur et invitait les gens à décrire de quelles façons ils s'engageaient à rendre le Canada meilleur.

Malgré leur grand intérêt pour le sport et les Olympiques, les deux étudiants ne pourront être présents à Vancouver pour les Jeux d'hiver. Julien Prémont aurait bien voulu y être bénévole, mais un stage de recherche à Caen, en France, l'hiver prochain, a changé ses plans. «Eh oui! s'exclame-t-il. Après avoir été aux États-Unis alors que le Championnat du monde de hockey se déroulait chez moi à Québec, je serai en France alors que les Jeux olympiques se tiendront au Canada!» De son côté, Nicolas T. Tremblay a toujours suivi avec attention les Jeux olympiques, mais se console : «Au moins, j'aurai transporté la flamme qui sera à Vancouver durant les Jeux!»

 

Sylvain Turcotte, directeur du Département de kinanthropologie
Sylvain Turcotte, directeur du Département de kinanthropologie

En plus des deux étudiants de sciences, le professeur Sylvain Turcotte, de la Faculté d'éducation physique et sportive, portera également la flamme, le 5 décembre à Lennoxville. Directeur du Département de kinanthropologie, le professeur Turcotte a lui aussi soumis sa candidature au concours de la RBC, en expliquant qu'il contribuait à la communauté par ses recherches sur l'éducation à la santé des jeunes en milieu scolaire.

Pour lui, porter la flamme est un retour en enfance, car comme beaucoup de jeunes sportifs, il rêvait aux Jeux olympiques. «C'est l'occasion de vivre un moment magique, mais aussi de véhiculer l'importance de l'accessibilité du sport pour tous, dit-il. La base du mouvement olympique, c'est la promotion de la pratique d'activités physiques pour toutes les populations et pas seulement au niveau des élites.»

Le relais de la flamme olympique de 2010 durera plus de 100 jours et sera porté par plus de 12 000 personnes. Au total, le flambeau parcourra plus de 45 000 km à travers le Canada et s'arrêtera à Vancouver le 12 février 2010 pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver.