22e Colloque de l’Association de la maîtrise en environnement
Une journée pour discuter d’aménagement durable du territoire
Comment intégrer l’activité humaine dans l’aménagement durable du territoire et la conservation de la biodiversité sans bouleverser? Tel était le thème du 22e Colloque de l’Association de la maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke (AMEUS). «Cette année, le comité organisateur a décidé d’aborder ce sujet d’actualité, explique Maxime Vézina-Colbert, coordonnateur du colloque. En plus de nous inciter à une réflexion sur le sujet, les conférenciers nous ont apporté des pistes de solution pour ce défi de taille qu’est l’aménagement durable du territoire.»
Au cours de cette journée, plus de 200 personnes ont eu l’occasion de discuter de différents aspects dont la gestion agricole et forestière, la planification stratégique à l’échelle régionale, les aires protégées et la planification urbaine. Les conférenciers de divers horizons ont ainsi partagé leurs connaissances, leurs expériences, leurs outils et leurs solutions innovantes avec les participants.
Par exemple, l’aménagement forestier au Québec subit depuis plusieurs années des bouleversements à plusieurs niveaux. L’une des solutions proposées est de procéder à l’aménagement écosystémique de nos forêts. Ce type d’aménagement cherche à réduire les écarts entre la forêt aménagée et la forêt naturelle, en vue de maintenir la diversité biologique et la viabilité des écosystèmes.
Dans le domaine de l’agriculture, les pratiques actuelles privilégient le rendement optimal en éliminant les espèces qui peuvent empêcher l’atteinte des performances maximales. La conférence de Guy Debailleul, de l’Université Laval, a clairement illustré, par des exemples concrets, les différences sur la biodiversité entre l’agriculture intensive et le développement agricole dans une approche d’aménagement du territoire.
D’autres conférenciers ont aussi apporté différentes solutions concernant l’aménagement durable du territoire, comme Élodie Rolland, diplômée de la maîtrise en environnement de l’UdeS, qui a présenté un outil d’évaluation qualitative permettant d’évaluer la gestion des espaces verts dans les villes. «Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de présenter un outil sur lequel j’ai travaillé durant ma maîtrise en environnement, dit-elle. Cet outil, facilement transposable aux villes et aux municipalités du Québec, pourrait permettre de mieux évaluer la gestion des espaces verts.»
Remise de prix et bourses : la reconnaissance de l’excellence
Le Centre universitaire de formation en environnement et La Fondation de l’Université de Sherbrooke ont profité de l’occasion pour remettre des prix et bourses aux étudiantes et étudiants qui se sont démarqués par l’excellence de leur dossier académique ou encore pour souligner leur implication en environnement.
Ainsi, plus de 25 000 $ ont été attribués aux étudiantes et étudiants qui ont fait preuve d’excellence durant leurs études en environnement. «La Fondation est fière de vous honorer parce que vous êtes les meilleurs, a souligné François Dubé, directeur général de La Fondation. Cet appui financier représente une chance inouïe de compléter votre année universitaire avec énergie, assurance et ambition.»
Depuis plus de 50 ans, La Fondation de l’UdeS a investi quelque 130 M$ pour favoriser l’essor de l’Université.
Les diplômées et diplômés soulignent le 25e anniversaire de l’AMEUS
Pour célébrer ses 25 ans d’existence, l’AMEUS a organisé, en marge du colloque, une soirée retrouvailles pour les étudiants, les diplômés et les membres du personnel du Centre universitaire de formation en environnement.
Pour plus d’une centaine de convives, ces retrouvailles ont été l’occasion de reprendre contact avec les collègues de leur promotion, mais aussi de tisser des liens entre les différentes cohortes qui se sont succédé à la maîtrise en environnement, au diplôme en gestion de l’environnement et au microprogramme en vérification environnementale.
«Cette journée mémorable à bien des égards nous a permis de revoir plusieurs de nos diplômés en environnement, qui par leur carrière, mettent de l’avant des solutions innovantes pour un meilleur environnement, dit Michel Montpetit, directeur du CUFE. Tous ces "agents de changement" ont pu discuter au cours de la journée et de la soirée avec nos futurs diplômés. Organisés avec un grand professionnalisme, le colloque et la soirée anniversaire ont été un grand succès sur toute la ligne. Félicitations à nos étudiants!» conclut-il.