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Plus de 300 000 $ du Fonds des leaders pour un biologiste de l’UdeS

De nouvelles recherches en génomique pour accroître la production agricole et forestière

Le biologiste Peter Moffett
Le biologiste Peter Moffett
Photo : Michel Caron

Peter Moffett, professeur au Département de biologie de la Faculté des sciences, reçoit un financement total de près de 316 000 $ qui lui permettront d’implanter des outils de recherche en génomique pour accroître la production agricole et forestière. Il mènera des travaux sur une plateforme pour la génomique fonctionnelle du système immunitaire inné végétal. Le soutien financier versé au professeur Moffett provient du Fonds des leaders, un programme cofinancé par le gouvernement du Québec et la Fondation canadienne pour l'innovation.

Rentable et écologique : la résistance génétique

La production agricole et forestière dépend en grande partie de la production végétale, qu’elle soit destinée à la consommation directe, fourrage, fibre, bois ou produits secondaires. La pression exercée par les pathogènes constitue l'un des facteurs de risque qui peut nuire à cette production, et par conséquent à sa viabilité.

L'une des sources les plus rentables et écologiques pour lutter contre ces pathogènes est l’utilisation de sources de résistance génétique. En effet, les plantes possèdent un système immunitaire inné basé sur des protéines réceptrices qui ont comme fonction de reconnaître des pathogènes pour ensuite induire une réponse de défense.

Des cultivars résistants au mildiou des piments ou au nématode de la pomme de terre

Le professeur Moffett étudie les mécanismes par lesquels les récepteurs reconnaissent les pathogènes spécifiques et les réponses pour éliminer les virus dans les cellules infectées. En octobre dernier, il a d'ailleurs découvert un signal contre le nématode de la pomme de terre.

De plus, en collaboration avec d’autres chercheurs, il applique ses connaissances fondamentales afin de développer de nouvelles technologies pour mettre au point des cultivars résistants. Ses recherches visent les pathogènes importants pour l’économie agricole du Québec, incluant le mildiou chez les cucurbitacées et les piments ainsi que le nématode doré chez la pomme de terre.


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