Session d'études à Grenoble
Terminer son bac dans la capitale des Alpes françaises
De par son universalité, la physique est l’une des rares matières qui s’enseignent un peu partout de par le monde, et ce, sans compromis. N’ayant plus de contraintes d’activités pédagogiques obligatoires à suivre dans son programme, Paule Cousineau-Pelletier a entrepris à l’automne 2006 un séjour à l’Université Joseph Fourier de Grenoble. De cette façon, elle a pu assister à un cours non offert à Sherbrooke. Bien qu’elle soit une fille aimant voyager, jamais elle n’aurait soupçonné que cette expérience à Grenoble l’aurait tant marquée.
Rien ne vaut un voyage à l’étranger pour apprécier ce que l’on quitte ou rechercher ce qui nous fait défaut. Ainsi, Paule, la Matanaise, a pu comparer la qualité de deux différents univers, Grenoble et Sherbrooke. Selon ses dires, les cours à Sherbrooke sont plus difficiles, ce qui rehausse la valeur de la formation reçue. En outre, les professeurs à Sherbrooke savent transmettre un savoir avec passion, tout en restant faciles d’approche ce qui favorise des relations chaleureuses avec les étudiants, tandis qu’à Grenoble, l’attitude est, disons, plus distante. Par contre, le rythme beaucoup moins effréné des études à Grenoble lui a permis d’apprécier la vie et un nouvel engouement…
Si elle en avait la possibilité, elle retournerait sur-le-champ en Europe, pas nécessairement pour étudier la physique, mais pour voyager, revoir ses amies, retrouver l’art de vivre européen et découvrir des lieux tellement riches d’histoire que cela vous donne envie de tout connaître. Certes la bureaucratie française a gardé sa réputation, car pour obtenir un renseignement ou un document officiel, il faut se présenter à un minimum de trois bureaux, mais ceci tient peu la route face à Grenoble, la mère des Alpes, cette ville entourée de gigantesques montagnes, toutes plus belles les unes que les autres. Que de magnifiques paysages à chaque réveil, se rappelle-t-elle!
La capitale des Alpes françaises restera longtemps dans sa mémoire, surtout pour les défis qu’elle a surmontés en randonnée en montagne, le hikking, sa nouvelle passion!. En empruntant des sentiers toujours plus difficiles, Paule a échelonné ses sorties pour maintenir son exaltation et savourer à chaque fois une intense satisfaction à chaque arrivée au sommet.
Au cours de son baccalauréat, Paule a obtenu trois stages : son premier en physique à la mise au point d’un appareil de mesure sur certains composés et ses deux derniers en bioingénierie à une meilleure compréhension des tendons et des matelas réducteurs de pression. À son retour à Sherbrooke, la voici inscrite à la maîtrise en génie mécanique sous la direction d’Ève Langelier. Paule y poursuit sa formation dans le domaine de la bioingénierie. Nous lui souhaitons une belle carrière.