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Le projet de Maëlle

Recherche interdisciplinaire en environnement

Titre 

Durabilité écologique et économique d’un système agroforestier de cacao

Co-direction

  • Dorothée Boccanfuso, professeure titulaire, École de gestion, GRÉDI (Groupe de recherche en économie et développement international) – Université de Sherbrooke
  • Sophie Calmé, professeure titulaire, Faculté des sciences, Département de biologie, CSBQ (Centre sur la Science de la Biodiversité du Québec) – Université de Sherbrooke

Problématique interdisciplinaire

Ma recherche en environnement porte sur la production agricole du cacao. Plus précisément, ma problématique est la suivante : la production de cacao dans le sud-ouest du Mexique est-elle durable, écologiquement et économiquement?

Ma problématique est interdisciplinaire puisqu’elle touche fondamentalement à deux disciplines : l’économie et l’écologie. J'aborde l'économie à travers l’évaluation des revenus et de la pauvreté des producteurs et l'écologie par l’objet d’étude – l’agroforesterie du cacao – et la mesure de l’impact sur l’écosystème.

Cette approche, appelée socioécologie, permet d’intégrer dans un même cadre l’écosystème et la société humaine. Les résultats donnent une image plus complète de la situation, ce qui est particulièrement pertinent en cas de prise de décision pour une politique publique.

Hypothèse de recherche

La principale hypothèse est qu’un système agroforestier plus diversifié et intégré dans un paysage forestier (contrairement à une plaine, par exemple) devrait permettre aux producteurs de meilleurs revenus et une meilleure productivité.

Approche méthodologique

Ma méthodologie s’actualise par une démarche quantitative : j’utilise de l’économétrie, ainsi que des mesures écologiques précises. Pour la collecte des données, j’ai mené des entretiens avec les producteurs (données socioéconomiques) et fait des relevés de terrain (identification de plantes, carbone du sol, etc.).  Je traite ensuite mes données à travers des régressions linéaires (statistiques).

Collaboration

Le projet dans le sud du Mexique a été facilité grâce à la collaboration d'une coopérative de producteurs de cacao qui nous a communiqué sa liste de membres. Il s’agit du contact sur le terrain qui a permis ensuite d’aller rencontrer les agriculteurs. Dans le laboratoire d’écologie, nous sommes trois à travailler dans la même zone d’étude sur l’agroforesterie du cacao, ce qui permet aussi d’échanger avec d’autres étudiants, même s’ils sont tous deux en écologie pure.

Parcours académique de Maëlle

Ma formation initiale est en économie. La question de la durabilité en agriculture m’intéresse depuis longtemps : c’est un secteur essentiel pour le développement des pays et qui a des impacts forts sur les écosystèmes. L’étude de cas sur le cacao s’est présentée en discutant avec ma directrice de recherche en écologie, Sophie Calmé, et un autre de ses étudiants. Pour moi, c’était l’occasion de me pencher sur un cas d’écologie tropicale et d’économie rurale, sujets qui m’intéressent particulièrement. 

En plus de la grande autonomie que me permet mon statut d’étudiante en recherche, j’apprécie les rencontres que je suis amenée à faire, notamment avec des producteurs agricoles et d’autres chercheurs.

Compétences mobilisées

Les premières compétences qui sont développées dans un projet de recherche en général sont des compétences de synthèse, de rédaction, mais aussi de présentation orale. Dans mon projet plus particulièrement, je développe mes connaissances en écologie et renforce celles en économie. Le terrain m’a permis de développer de nouvelles compétences, notamment l’identification des plantes et comment conduire un entretien. Il m’a aussi demandé beaucoup d’adaptation et d’écoute.

Pour le traitement des résultats, j’utilise des statistiques, ce qui m’a obligée à apprendre à programmer sur R (un logiciel) et me replonger dans mes mathématiques.

Contribution aux connaissances

Ma recherche va permettre d’apporter de nouvelles connaissances sur les liens entre pauvreté et conservation de l’écosystème. Plus particulièrement, elle va apporter de nouvelles connaissances sur le cacao, culture qui a été moins étudiée que le café par exemple.

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