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Christine Hudon

Vice-rectrice aux études et aux relations internationales

C'est un milieu de travail et d'études extraordinaire.

Pre Christine Hudon

Parlez-nous d’un moment marquant de votre parcours académique ou professionnel.

Le premier cours que j'ai donné à l'UdeS, il y a 20 ans. Ce séminaire portait sur les revues historiques et poursuivait le double objectif de faire l'histoire de la discipline et de comprendre comment sont produits et diffusés les savoirs scientifiques. J'avais été impressionnée par le niveau de participation du groupe et par son dynamisme. C'était convivial, agréable et stimulant. La différence UdeS, quoi!

Quel endroit de l'UdeS affectionnez-vous particulièrement?

Les pavillons A3, A4 et A6 qui hébergeaient, à l'origine, en 1960, l'École normale et la Faculté des arts. Ils logent aujourd'hui la Faculté des lettres et sciences humaines. Malgré les rénovations successives, ils conservent quelques-unes de leurs caractéristiques originales : de larges corridors et des planchers de terrazzo, dont l'un porte la devise de l'Université, Veritatem in Charitate. J'associe ces lieux à de nombreux souvenirs de ma vie professionnelle des 20 dernières années, et, surtout, aux gens fortement engagés que j'y ai côtoyés. C'est un milieu de travail et d'études extraordinaire.

Quelle œuvre vous inspire?

Le film Blow-Up (1966) de Michelangelo Antonioni. Dans le Swinging London des années 1960, un jeune photographe, qui croit avoir photographié sans s'en rendre compte une scène de crime, apprend à formuler des questions, à rechercher patiemment des preuves et à suivre différentes pistes d'interprétation pour appréhender la réalité. L'œuvre est une belle et intrigante allégorie sur la connaissance du monde qui se nourrit de doutes, qui emprunte toutes sortes de détours et qui exige le recours patient à une multiplicité de jeux d'échelles et de regards.

À propos de Christine Hudon

Diplômée en histoire et en études québécoises, la professeure Christine Hudon a mené ses études à l’Université du Québec à Trois-Rivières, à l’Université de Rennes 2 Haute-Bretagne, à l’Université de Montréal, puis des études post-doctorales à l’Université Yale. Elle est professeure au Département d’histoire de la Faculté des lettres et sciences humaines depuis 1997. Elle a participé à la création, à la modification et à l'évaluation de plusieurs programmes d'études. Entre 2007 et 2009, elle a assumé la direction du Département d'histoire, issu de la scission du Département d'histoire et de sciences politiques, puis, entre 2009 et 2012, a été vice-doyenne aux études de 1er cycle et à la formation continue et secrétaire de faculté. À ce titre, elle a contribué au développement de l'offre de formation continue de sa faculté. Elle a également siégé au sein de plusieurs comités, notamment le groupe de travail sur la réussite et la persévérance, le groupe institutionnel de lutte contre le plagiat et le comité pour l'évaluation en ligne des enseignements.

De 2012 à 2017, professeure Hudon a été doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines. Elle a entre autres mené diverses actions de promotion et de mise en valeur des lettres et des sciences humaines et sociales. Ses travaux de recherche portent sur l'histoire religieuse, l'histoire de l'éducation et l'histoire des genres dans le Québec des XIXe et XXe siècles. Elle a dirigé deux revues scientifiques et a publié plusieurs ouvrages et articles qui ont remporté des prix. Enfin, elle a siégé au conseil d'administration de divers organismes.