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Stages en sciences infirmières

Immigrer et faire partie de la solution

En raison de son parcours qui l’a amenée dans plusieurs pays avant de s’établir au Canada, Roshan Alizada parle pas moins de six langues.
En raison de son parcours qui l’a amenée dans plusieurs pays avant de s’établir au Canada, Roshan Alizada parle pas moins de six langues.
Photo : Fournie

Fuyant la guerre en Afghanistan, Roshan Alizada rêvait d’une vie meilleure lorsqu’elle a quitté son pays natal pour immigrer au Canada, il y a 10 ans. Confrontée aux plus sombres côtés de la nature humaine depuis son enfance, elle voulait de son côté faire partie de la solution. Et c’est exactement ce qu’elle fait maintenant.

Rêvant de devenir médecin, c’est plutôt par le biais des sciences infirmières que la jeune femme a trouvé sa voie. Après deux stages coopératifs au CIUSSS de l’Estrie-CHUS, elle occupe maintenant un poste d’externe à temps partiel à hôpital Fleurimont, en attendant de compléter son parcours universitaire.

«À ma première session à l’UdeS, je n’étais pas certaine de mon choix et je me demandais un peu ce que je faisais-là, exprime l’étudiante de 22 ans, qui s’est installée à Laval avec sa famille à son arrivée au pays. Mais dès que j’ai commencé mes stages que je suis tombée en amour avec la profession.»

Les yeux de Roshan s’illuminent littéralement lorsqu’on lui parle des sciences infirmières. Même en virtuel!

«Ce que j’aime le plus, c’est d’être en contact avec les patients. J’adore prendre le temps de bâtir une relation de confiance avec eux, c’est tellement gratifiant! Après chaque journée de travail, j’ai toujours hâte d’y retourner», évoque avec passion celle qui, en raison de son parcours qui l’a amenée dans plusieurs pays avant de s’établir au Canada, parle pas moins de six langues.

«Cet été, j’ai reçu des nouveaux arrivants afghans sur mon unité et ils ne parlaient ni le français, ni l’anglais. Il n’arrivait pas à communiquer avec les autres infirmières, mais j’ai été là pour traduire, raconte fièrement la stagiaire. Le patient et sa famille étaient vraiment heureux que je sois là pour les comprendre, déjà qu’ils vivaient un moment difficile.»

Modèle exemplaire de résilience, la jeune Afghane d’origine a de grandes ambitions pour son futur dans le monde de la santé. Maintenant qu’elle est sur le point de graduer, elle met tous les efforts et sa passion au service des patients. On ne peut demander mieux en cette période où le personnel de la santé est sollicité de toute part.


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