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Histoire du SSDP

Fort de ses multiples années d'expérience depuis ses débuts en 1966, le Service des stages et du développement a énormément évolué au fil des années. Longtemps appelé Service des stages et du placement, le SSDP évolue constamment en fonction des avancées du marché, des intérêts de la communauté étudiante et des besoins des employeurs. Avec près de 5000 stages par année, 58 programmes avec stages (coop et non-coop), 74 membres du personnel... l'ascension vers l'excellence ne fait que commencer. 

  • Découvrez notre histoire à travers ces grandes dates tirées de nos archives.

Création de l'Université de Sherbrooke

Création des premiers programmes coopératifs à l'UdeS

Le régime coopératif est adopté et mis sur pied dans les facultés de génie et d’administration, dès l’automne 1966.

L’historien Denis Goulet note que : « c’est là l’avantage d’une petite université ouverte aux initiatives individuelles. On ne saurait surestimer l’importance de cette innovation sur le rayonnement futur de l’Université de Sherbrooke ». Par le fait même, le régime coopératif devient rapidement la marque de commerce de l’Udes et lui permet d’attirer des étudiants en dehors de son bassin régional.

Gille Joncas devient directeur général du Service

Le service de la coordination doit beaucoup aux 28 années de service de Gilles Joncas. Bien que celui-ci occupe le poste d’enseignant en génie au sein de l’Université de Sherbrooke pendant 10 ans (1956-1966), son véritable impact se trouve surtout au niveau du développement du régime coopératif, de même que dans sa gestion du service de coordination, dans l’optique d’appuyer les étudiants et employeurs. À ceci s’ajoute son rôle dans la création d’associations d’enseignement coopératif (dont l’Association canadienne de l’enseignement coopératif en 1973), sans oublier ses efforts dans l’installation du régime coopératif au sein d’autres milieux universitaires québécois.

Création du CAFCE/ACDEC

Alors que Gilles Joncas présidait l’Association canadienne de l’enseignement coopératif (ACDEC), il s’est assuré que les programmes coopératifs de Sherbrooke agissent en tant que modèles pour l’enseignement coopératif québécois. Ce faisant, l’ensemble des programmes coop de cette période ont reçu l’agrément de l’ACDEC, illustrant la qualité des programmes coopératifs qui sont offerts.

Renald Mercier succès à Gille Joncas

Alors qu’il y a 30 ans la possibilité de coopération entre les milieux de travail et les instituts académiques étaient vue d’un mauvais œil, en 1995, le service de la coordination a déjà prouvé sa place primordiale au sein de l’Université de Sherbrooke. 

Dans ce contexte, le directeur général de la période 1995-2006, Rénald Mercier, joue un rôle prépondérant. Ancien directeur général du secteur industriel à la Société de développement économique de région sherbrookoise, il possède une approche qui lui est propre. Sous son mandat, on verra aussi une augmentation importante du nombre de femmes en poste au sein du service. Durant cette période, l’ensemble des rapports de satisfaction étudiante quant au service seront plus que positifs et illustreront la place prépondérante du régime coopératif dans le choix de l’université

Le Service de coordination devient le Service des stages et du placement

Création du Fonds Paul Desmarais et mise sur pied des stages internationaux

La mise sur pied de stages internationaux vise à accroître l’adaptabilité des étudiants, à faire vivre une expérience marquante et à faire rayonner le régime coopératif québécois sur la scène internationale. D’ailleurs, le Fonds Paul Desmarais permet aussi d’appuyer les étudiants dans le besoin qui effectuent des stages à l’étranger, notamment pour des organismes à but non lucratif qui étudient les changements environnementaux.

Conférence de l’organisation universitaire interaméricaine

Plusieurs projets seront ainsi mis sur pied et appuyés dans l’optique de former une main-d’œuvre qui sera en mesure d’intégrer les nouvelles réalités des activités économiques transnationales. À ceci s’ajoute le désir de faire rayonner les réussites du régime coopératif sherbrookois sur l’échelle transnationale, ce qui sera fait au sein de la conférence de l’organisation universitaire interaméricaine de 2002 où le service a su mettre en valeur les 80 000 stages organisés durant son existence, au même titre que les multiples programmes accrédités offerts.

Début de la construction du pavillon du Service des stages

Denis Robert Élias succède à Renald Mercier

Le directeur général de la période 2007-2016, Denis Robert Elias est celui qui porte de nouveaux développements et vise à mettre en valeur le service des stages au sein de l’Université. Pour ce faire, il entend mettre à profit son expertise de président d’une firme de développement de logiciels afin de mener à bien la poursuite du projet de modernisation technologique enclenché par ses prédécesseurs. L’objectif final de ses projets est la réalisation d’une « deuxième génération » de stage qui sous-entend d’importantes transformations du service afin que celui-ci soit en mesure d’améliorer l’ensemble de la formule coopérative.

Mise sur pied du PDI

On note l’importance du Plan de Développement individuel (PDI) qui a d’ailleurs reçu un prix Octas (décerné pour l’excellence dans le domaine des technologies de l’information). Félicité par l’entreprise Grant Thornton, ce logiciel virtuel de gestion favorise l’introspection et le développement professionnel au sein du stage, tout en appuyant aussi la recherche d’emplois. De fait, il permet de moderniser le processus de stage, considérant qu’il est désormais question de la réalisation d’environ 4000 stages coopératifs par an, ce qui rend les anciennes méthodes de suivi obsolètes.

Dans un même ordre d'idée, un projet de refonte du logiciel de gestion des dossiers des étudiants est aussi mis sur pied, qui aura pour conséquence la création de la plateforme actuelle, Trivio.

Le Service des stages célèbre son 50ème

Alain Tremblay succède à Denis Robert Élias

Dans ce contexte, le directeur général de notre période 2017 —, Alain Tremblay, est celui à qui incombe la tâche de perpétuer l’héritage du régime coopératif et de continuer le processus d’expansion et de modernisation continue du service des stages et du placement. Pour ce faire, il entend mettre à profit l’expérience de l’équipe du service, au même titre que l’importance de l’innovation au sein de l’Udes. À ceci s’ajoute l’adaptation du service aux nouvelles réalités sociales et économiques, notamment au niveau de l’attention portée au marché de compétence et à la transversalité.

Le Service des stages et du placement devient le Service des stages et du développement professionnel

Le service des stages et du placement devient le service des stages et du développement professionnel, axant l’évolution du service sur la formation professionnelle, plutôt que sur la simple notion de placement dans un emploi.

Pandémie Covid-19

Évidemment, dans l’ensemble, la pandémie de 2020-22 affecte le régime coopératif au même titre que le marché du travail et la société. De nombreux emplois sont perdus et l’économie est alors ralentie au rythme des confinements, des mesures sanitaires et de l’essor de l’usage de la visioconférence dans les milieux de travail et dans les universités.

Accélération du phénomène de pénurie de main d'oeuvre

Comme la pénurie de main d'oeuvre post confinement affecte particulièrement la main-d’œuvre spécialisée, il semble logique de croire qu’on assistera prochainement à un essor choquant de la quantité de stages coopératifs réalisés. En bref, pour donner suite à la gestion du contexte pandémique, l’équipe du service des stages et du développement professionnel doit désormais répondre à un contexte de pénurie de main-d’œuvre tout en continuant de devoir tenir son rôle prépondérant dans la formation pratique des étudiants, tout en appuyant les employeurs dans leur recherche de stagiaires.


Alors qu’entre 1966 et 2002 l’Université de Sherbrooke a organisé environ 80 000 stages, ce nombre tend désormais vers le 200 000 en 2022. Ainsi, le Service des stages et du développement professionnel continue à agir en tant que médiateur entre les facultés, les étudiants et les employeurs, bien qu’il affecte désormais un nombre incroyable de stagiaires et d’entreprises. C’est aussi ce qui permet à la formation universitaire de dépasser l’idée de la tour d’ivoire et de connecter l’étudiant avec sa carrière, tout en favorisant la création d’une main-d’œuvre spécialisée et francophone.

Bien entendu, le SSDP continue à guider les étudiants dans ce processus d’expérimentation avec le marché du travail, tout en développant de nouveaux programmes permettant d’élargir la portée du régime coopératif. À cet effet, de nombreux projets ambitieux sont mis sur pied, dont l’Infolettre Le Radar | Pleins feux sur le marché du travail qui permet de diffuser synthétiquement l’actualité du marché. De même, depuis la pandémie, le processus d’offre de stage s’est simplifié, permettant de s’assurer que les étudiants puissent postuler avec flexibilité à plusieurs postes. À ceci s’ajoute la création d’une journée de services de placement des universités, sans oublier l’ajout de bourses iHub, qui servent bien souvent à appuyer des projets en développement durable et affectant les Premières Nations.

Dans ce contexte, il est logique de croire que le Service des stages et du développement professionnel sait encore garder le cap et agir en avant-garde des pratiques universitaires au Québec.