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Grande Campagne 2022-2028

Donner avec les yeux du cœur

Quand, à deux occasions, elle reçoit des sommes inattendues, Amélie Fréchette n’hésite pas : elle les met de côté. Mais pas pour elle. Elle les garde pour qui en a, à ses yeux, vraiment besoin.

La première fois, Amélie termine sa maîtrise; la seconde, elle travaille déjà au Département de géomatique appliquée. Dans les deux cas, ces montants sont destinés à lui assurer un support financier.

« Mais, à ces moments-là, je ne vivais pas de précarité; par contre, j’étais consciente que d’autres n’ont pas cette chance », se rappelle la chargée de cours à forfait.

En effet, Amélie est bien placée pour constater que poursuivre ses études à l’université signifie parfois entamer une course à obstacles.

Depuis que j’enseigne, je vois passer toutes sortes de situations : des jeunes parents aux études, des personnes aux prises avec des difficultés, comme celles qui peuvent arriver à tout le monde, mais qui prolongent leurs études de façon imprévue… Il y en a pour qui c’est difficile de continuer – pour des raisons extérieures aux études elles-mêmes.

Amélie Fréchette, chargée de cours à forfait au Département de géomatique appliquée

Certes, les défis ne sont pas tous financiers. Mais ceux-là disparaîtraient complètement, s’il n’en tenait qu’à Amélie.

Peu importe sa situation financière, chaque personne devrait avoir la chance de suivre le cheminement scolaire et professionnel qu’elle souhaite dans sa vie.

Ainsi, en deux occasions, Amélie patiente, guettant « le bon moment » de donner. Viennent alors les Grandes Campagnes : d’abord, celle de 2012-2018, nommée D’avenir et de passions, puis celle de 2022-2028, Choisir de changer l’avenir.

Diviser pour mieux aider

Amélie réfléchit au-delà du « quand donner » : elle choisit aussi le « comment», pour maximiser les effets de ses dons, selon ses valeurs. Dans le cadre de la campagne en cours, elle investit à la fois dans son département d’appartenance et dans les disciplines facultaires, au grand complet.

« Je donne d’abord au projet de laboratoire de géomatique mobile. Avoir les moyens de faire de la formation et de la recherche de haut calibre, ça fait une différence pour la persévérance de nos étudiantes et étudiants », explique-t-elle.

Mais ma préoccupation, c’est aussi de donner pour des bourses à la Faculté des lettres et sciences humaines. Je veux que des gens puissent se former dans ces domaines que je considère importants et qui, pourtant, ne me semblent pas assez valorisés, par exemple dans l’espace médiatique.

Là, comme ailleurs, Amélie démontre une sensibilité certaine envers tout ce qui ne la touche pas directement, mais concerne tout le monde.


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