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Bilan des émissions gaz à effet de serre 2017-2018

Au cours de la première décennie des années 2000, l'Université de Sherbrooke a posé plusieurs gestes, afin de minimiser ses émissions de GES et sa consommation énergétique : conversion à des sources d'énergie renouvelables, récupération de chaleur, recours à la géothermie et autres mesures d'efficacité énergétique.

Les émissions de GES de l'UdeS, liées à la consommation énergétique des bâtiments, ont été réduites de 29,2 % en 2017-2018 par rapport aux émissions de 1990-1991. Ce résultat dépasse largement la cible du gouvernement du Québec qui prévoit une réduction de 20 % d'ici 2020.

Ces mesures ont fait en sorte que, dès 2009-2010, l'UdeS a atteint l'objectif de diminution de 6,0 % de ses émissions de GES par rapport aux émissions de 1990-1991. Cet objectif avait été fixé par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MÉES) en appliquant la cible du Protocole de Kyoto aux établissements d'enseignement supérieur.

En 2017-2018, les émissions de GES de l'UdeS se situent même largement sous la cible québécoise pour 2020, qui prévoit une réduction de 20 % des émissions par rapport à 1990.

Émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation énergétique des bâtiments

(en tonnes équivalent CO2)

Depuis 2002-2003, l’UdeS a réussi à découpler la croissance de ses émissions de GES de celle de ses activités, donc à « décarboniser »  ses activités.

Cette réduction de 29,2 % de ses émissions, par rapport au niveau de 1990-1991, est d'autant plus significative que l'Université de Sherbrooke a connu au cours de cette période un développement majeur au niveau de l'enseignement et de la recherche, engendrant ainsi une majoration de 63,7 % de l'effectif étudiant et de 117,6 % de la superficie des bâtiments sur les trois campus. Ce faisant, particulièrement depuis 2002-2003, l'UdeS a réussi à découpler la croissance de ses émissions de celles de ses activités, donc à « décarboniser ses activités ».

Évolution des émissions de GES liées à la consommation énergétique des bâtiments

(en % des niveaux de 1990-1991)