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Infrastructure

ECP3 - Plateforme de phénotypage de plantes de l’Est canadien

L'investissement conjoint de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et du Ministère de l'Éducation et de l'enseignement supérieur (MELS) permettra à la Faculté des sciences de construire le Complexe de recherche intégrative en sciences végétales et environnementales (CORSEVE) et de soutenir la Plateforme de phénotypage de plantes de l’Est canadien (ECP3).

Le Complexe de recherche intégrative en sciences végétales et environnementales (CORSEVE)

  • Permettra de décupler la capacité de recherche sur les plantes à l’Université de Sherbrooke.
  • Sera composé d’une serre à haute performance d’une superficie de 430 m2, une espace de travail de 290 m2, ainsi qu’un phénotypeur automatisé.
  • La serre consistera à 13 compartiments pouvant être contrôlé individuellement et automatisé, pour la température, la luminosité, de l’humidité, de l’arrosage des plantes, de l’échange d’air, des insectes utiles et de la gestion des eaux résiduelles.
  • Permettra le contrôle automatisé, dans chaque compartiment, de la concentration en CO2, soutenant ainsi nos recherches sur les effets des changements climatiques.
  • Nous permettra de créer 13 environnements artificiels pour simuler, de manière écoénergétique des conditions environnementales très diverses retrouvées à différentes nordicités, en forêt, en champs agricoles ainsi qu’en serres maraîchères industrielles.

Le phénotypeur automatisé

  • Le phénotypeur automatisé permettra à plus de 12 professeur(e)s-chercheur(e)s et 50 étudiant(e)s gradué(e)s et chercheur(e)s postdoctoraux d’effectuer des mesures et observations par traitement de l’image sur des centaines de plantes de manière automatisée.
  • L’appareil, muni de plusieurs caméras hyperspectrales, pourra analyser de manière non destructive, périodiquement, et automatisé : la croissance végétale, la teneur en eau des plantes, leur teneur en chlorophylle, leur degré de tolérance aux maladies (bactériennes, virales, etc.), leur rendement face à la carence nutritionnelle, leur tolérance aux contaminants environnementaux, etc.
  • Ce système permettra l’analyse informatique de milliers de points de données pour permettre aux chercheurs de comprendre comment les plantes interagissent avec et s’adaptent à leurs environnements.
  • Ce phénotypeur permettra ainsi aux équipes de recherche spécialisées en sciences du végétal de pleinement déployer leurs recherches sur la forêt, l’agriculture et les environnements anthropisés avec peu de dépendance sur la saison estivale, donc 12 mois par année.

Laboratoire mobile

La recherche conduite à l’Université de Sherbrooke est intégrée à la société; nous formons des scientifiques habilités à devenir des acteurs de changement. Un véhicule utilitaire sport polyvalent, muni d’une remorque de recherche, nous permettra d’amener nos étudiants et notre matériel de recherche au champ, en forêt et sur les mines à réhabiliter. Le laboratoire mobile permettra le transport de plantes, sols, congélateurs et autres outils pour les travaux-terrains vers ces lieux expérimentaux, partout dans la province. Les appareils de laboratoire portables pour permettront d’effectuer des mesures de rendement de croissance de végétaux, de leurs échanges gazeux au niveau des feuilles, de leur teneur en chlorophylle et de rapporter de manière appropriée des échantillons congelés (sols, racines, etc.) pour effectuer en laboratoire des analyses génétiques. 

Équipe de recherche

McGill University

Université de Sherbrooke

  • Carole Beaulieu, Département de biologie (Microbiologie - biotechnologie)
  • Jean-Philippe Bellenger, Département de chimie
  • Peter Moffett, Département de biologie (Biologie moléculaire et cellulaire)
  • Sébastien Roy, Département de biologie (Microbiologie - biotechnologie)
  • John William (Bill) Shipley, Département de biologie (Écologie terrestre)