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Développement et partenariats.

Un colloque enrichissant autour des impacts des biais inconscients sur les carrières féminines en sciences

Le mercredi 4 novembre 2020 dernier, une table ronde autour des « Carrières féminines en sciences - L'impact des biais inconscients » a été organisée par la Faculté des sciences de l’Université de Sherbrooke, en collaboration avec l’Université de Strasbourg en France.

Cet évènement a constitué la deuxième phase d’une subvention CPCFQ (Commission permanente de coopération franco-québécoise) obtenue par les professeures Isabelle Kraus (U. Strasbourg) et Carole Beaulieu (doyenne de la Faculté des sciences) du MRIF portant sur les femmes en sciences. Le premier colloque s’est tenu à Sherbrooke en novembre 2019 et portait sur la redéfinition de l’excellence en sciences.

Une fois l’excellence définie, il convenait de s’interroger sur les freins qui persistent et auxquels sont confrontées les femmes scientifiques. Dans cette perspective, il apparaissait clairement que les biais inconscients représentent une des entraves majeures à leur développement. De tels préjugés peuvent s’exprimer lors du recrutement ou de l’évolution des carrières des femmes. Quels sont ces biais? Comment agissent-ils? Comment peut-on les contrer?

Pour répondre à ces questionnements, ce sont une cinquantaine de personnes qui se sont réunies virtuellement via Teams, afin d’assister à cette table ronde, réunissant plusieurs expertes et experts des biais inconscients. Cette table ronde a été animée par la professeure Ève Langelier professeure titulaire à la Faculté de génie et titulaire de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec. Avec elle, nos panélistes ont apporté plusieurs éléments de réponse dans une ambiance conviviale et décontractée : Bibiana Pulido, Cofondatrice et Directrice générale du Réseau interuniversitaire québécois pour l'équité, la diversité et l'inclusion (RIQEDI), accompagnée Dimitri Girier, Conseiller principal à l’équité, à la diversité et à l’inclusion, Université de Montréal et de Brigitte Mantilleri, directrice du service Égalité et Diversité de l’Université de Genève et membre de la League of European Research Universities (LERU). Mme Michèle Boisvert, déléguée générale du Québec à Paris et M. Frédéric Sanchez, consul général de France au Québec nous ont aussi fait le plaisir d’être présent à cet évènement.

« La prise en compte de l’ÉDI est primordiale pour le développement sociétal, mais aussi plus que significatif et nécessaire dans un contexte universitaire. Comprendre l’impact de ses applications à long terme et intégrer les bonnes pratiques implique la mobilisation de toute la communauté. Avec le temps, cette voie ne sera plus un choix, mais elle s’intégrera peu à peu dans notre culture scientifique. Cette vision commune avec notre partenaire de l’Université de Strasbourg est d’ailleurs un catalyseur d’autres initiatives, dont l’implication dans un réseau international sur le quantique. » Pr Armand Soldera, Vice-Doyen aux Développement et Partenariats

Vous pouvez (re)visionner ces échanges passionnants en cliquant sur ce lien.

Cet évènement sera suivi le mardi 10 novembre prochain d’une conférence participative « Lutter contre les biais inconscients dans le recrutement » pour lequel l’inscription est encore ouverte : (cliquer sur le lien).