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Créativité, innovation et passion

Des étudiants de l’UdeS contribuent à susciter le sentiment d’appartenance estrien

C'est avec fierté que les étudiantes et étudiants ont présenté leur projet à un panel composé d'acteurs du développement régional.
C'est avec fierté que les étudiantes et étudiants ont présenté leur projet à un panel composé d'acteurs du développement régional.
Photo : Michel Caron

Qui de mieux placé que des étudiants provenant majoritairement de l’extérieur de la région pour identifier les atouts de l’Estrie en vue de faire rayonner la région? Un partenariat entre l’Université de Sherbrooke et plusieurs acteurs du développement régional a mené à l’élaboration de stratégies d’appropriation de l’image de marque estrienne, qui pourra éventuellement être utilisée par les organisations œuvrant à l’échelle régionale, nationale et même internationale.

Agissant comme des agences de communication, des étudiantes et étudiants à la maîtrise en administration, profil communication marketing, ont travaillé intensivement durant une session afin de présenter différentes stratégies à un panel constitué de représentants de la Conférence régionale des élus (CRE) de l’Estrie, de Sherbrooke Innopole et Tourisme Cantons-de-l’Est ainsi que d’experts du domaine des communications.

«Les étudiants avaient pour mandat de proposer le déploiement d’une image de marque de l’Estrie de façon à ce que les citoyens et les organisations socioéconomiques se l’approprient, et que les entreprises l’utilisent lors de leurs démarches sur la scène internationale», souligne Dany Baillargeon, professeur au Département des lettres et communications, responsable du cheminement en communication marketing. «Trois équipes de six étudiants sont parties en quête de ce qui fait la richesse de l'Estrie et de ce qui pourrait stimuler ce sentiment d'appartenance. Elles ont fait un sondage auprès de 500 répondants, interviewé des dirigeants d'entreprise et des intervenants socioéconomiques, fait des vox pop dans toutes les régions administratives de l'Estrie en plus d'éplucher une tonne de données secondaires.»

Apprendre à connaître l’essentiel de l’Estrie

Maxime Courchesne, étudiant à la maîtrise en communication marketing, est fier des résultats obtenus. «L’élaboration de stratégies d’appropriation d’une image de marque estrienne a été un projet exigeant, dit-il. Nous avons travaillé très fort puisque nous avions le souci de livrer quelque chose de professionnel, pouvant être perçu réellement comme un travail d’agence. Une région, ce n’est pas un produit : ce mandat représentait un défi puisqu’il était très différent de nos travaux du baccalauréat. Nous avons aussi beaucoup appris sur la région, alors que la plupart d’entre nous l’habitons depuis environ trois ans. Je crois que nous avons su reconnaître l’essentiel de ce qu’est l’Estrie.»

Les étudiantes et étudiants ont débuté leur réflexion à partir d’une première déclinaison de l’image de marque qui a été conçue par la firme CAKE Communication, à la suite de la démarche d’actualisation du Plan de développement de l’Estrie 2013-2018. D’ailleurs, pendant leur parcours, les étudiants ont pu bénéficier de l’éclairage des idéateurs de cette image, soit Simon Vinette et Patrick Viens, de la firme CAKE.

Photo : Michel Caron

Quatre cours ont été mis en commun pour arriver à cerner cette problématique complexe et à proposer une stratégie complète : Stratégie de création en communication-marketing, Marketing et comportement de consommation, Planification et stratégies médias et Atelier de gestion de projets. «À la maîtrise, les étudiants en communication-marketing doivent œuvrer à l’intérieur de situations complexes, dans des zones souvent grises, dit Dany Baillargeon. C’est aussi le temps d’intégrer dans une vision stratégique tous les apprentissages faits au baccalauréat. Ce mandat était parfait pour atteindre ces buts.»

Concertation et inspiration : une image commune au bénéfice des partenaires

«Pour la Conférence régionale des élus de l’Estrie, travailler en concertation va de soi, de poursuivre Pierre McCann, chargé de communications à la CRE de l’Estrie. Nous sommes très satisfaits de ce partenariat avec l’Université de Sherbrooke qui nous a permis de bénéficier du dynamisme et de la créativité d’étudiants, encadrés par des experts. D’une certaine façon, nous leur avons offert l’opportunité de travailler sur un projet concret comme s’ils étaient engagés par une agence de communication. L’engouement et les travaux des étudiants attitrés à ce projet démontrent toute l’importance d’inclure la relève dans la conception des stratégies de communication de la région, les étudiants étant un élément important du développement des communautés.»

«Il est clair que nous allons nous inspirer considérablement des recommandations et des stratégies développées par les étudiants de l’Université de Sherbrooke pour la suite des choses, dit pour sa part Marie-Ève Poliquin, directrice des communications de Sherbrooke-Innopole. Notre but ultime est que les entreprises et les organisations estriennes qui œuvrent à l’échelle internationale puissent bénéficier d’une image commune pour présenter la région d’où elles sont issues. Nous croyons que cette démarche doit débuter par une appropriation de cette image par les citoyens et les organisations du territoire de l’Estrie. C’est en ayant cet enjeu en tête que les étudiants ont travaillé», conclut-elle.


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