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Dans le labo de Pascale Beauregard

Regards inédits dans l'intimité des bactéries

7 juin 2018 | Sophie Payeur

Grande curieuse de nature, la microbiologiste Pascale Beauregard s’est découvert pendant ses études de doctorat un fort intérêt pour les micro-organismes. Rapidement, elle est fascinée par les multiples capacités d’adaptation de ces organismes unicellulaires. Lors de ses recherches postdoctorales, Pascale se penche sur des questions environnementales, questions qui l’amènent à faire connaissance avec la bactérie Bacillus subtilis. La fameuse bactérie ne la quittera pas : les travaux du laboratoire fondé en 2014 par la jeune chercheuse de la Faculté des sciences impliquent presque tous l’étude de Bacillus subtilis.

Balado intégral : Dans le labo de Pascale Beauregard


Les biofilms de Bacillus subtilis

« C'est un manteau de polymère qui, comme de la gélatine, englobe toute la communauté de bactéries pour la protéger. Elles doivent se concerter et communiquer pour faire cette matrice extracellulaire. »

 

Étoile montante de l'agriculture bio

« Bacillus subtilis promeut la croissance des plantes. Elle les aide à aller chercher des nutriments dans le sol et à lutter contre les infections. Ce peut être une alternative biologique aux engrais chimiques et artificiels qu'on met dans les champs. »

Bactéries, résistance et...  Alzheimer

«Notre hypothèse est que les biofilms seraient impliqués dans les plaques amyloïdes de la maladie d'Alzheimer. Un projet techniquement très difficile, à très haut risque, mais quelle belle collaboration!»

Premier segment

Deuxième segment

Troisième segment 


Information complémentaire

Le laboratoire de Pascale Beauregard