Aller au contenu

Un arc-en-ciel d'activités pour célébrer la diversité

À l’occasion de la 4e édition de la Semaine arc-en-ciel qui s’est tenue du 25 au 28 mars, de nombreuses personnes de la communauté UdeS ont participé aux activités inclusives. Parmi celles-ci, la conférence Ma plus belle victoire, l’enregistrement du balado Pas peu fières et le dialogue avec la drag queen Barbada de Barbades ont permis de se divertir, de réfléchir, d’échanger et de vivre une gamme d’émotions.

Encore cette année, la Semaine arc-en-ciel a offert la possibilité à l’ensemble de la communauté universitaire et à toute personne hors campus de dialoguer, de s’informer et de se former sur les réalités des personnes s’identifiant comme LGBTQ+.

ASTUCE : Cliquez sur les photos pour les afficher en pleine grandeur!

Crédits photos : Michel Caron, UdeS

Montrer ses vraies couleurs pour gagner

C’est en toute simplicité et authenticité que le patineur français Guillaume Cizeron a pris la parole, lors de la conférence d’ouverture Ma plus belle victoire. Ce champion olympique de danse sur glace a raconté sa plus belle victoire : l’acceptation de la personne qu’il est.

Le patineur Guillaume Cizeron
Avec un ton posé, Guillaume fait la lecture de certains passages de son autobiographie dans laquelle il se confie sur son enfance tourmentée et la solitude qu’il a ressentie. C’est lorsqu’il a commencé le patinage à l’âge de 7 ans que Guillaume a eu une révélation : ce monde artistique allait enfin lui permettre de se sentir valorisé, accepté et épanoui.
Le patineur Guillaume Cizeron devant l'auditoire
Guillaume explique qu’il a osé sortir du cadre conventionnel : avec sa partenaire Gabriella Papadakis, il s’est inspiré d’un style de danse queer pour une prestation sur glace, prouvant ainsi qu’il est possible de remporter un record du monde en restant soi-même.
Le patineur Guillaume Cizeron
« Tu mérites l’amour parce que tu existes », lance Guillaume. Ces paroles d’espoir du patineur ont profondément touché l’auditoire.

Éclater de rire pour briser les stéréotypes

Lors de l’enregistrement du balado Pas peu fières, les personnes animatrices Anne-Sarah Charbonneau et Florence Nadeau ont discuté avec Alexandre Aussant (Mona de Grenoble) de son parcours personnel avec la « queerness » et de sa démarche artistique. La foule, l’humour et les rires étaient au rendez-vous.

Les animatrices Anne-Sarah Charbonneau et Florence Nadeau en compagnie d'Alexandre Aussant devant l'auditoire
Lorsque tous et toutes prennent place après une fausse alarme de feu, Alexandre profite du moment pour rigoler et interagir avec l’auditoire, avant le début de l’enregistrement.
Les personnes étudiantes qui regardent l'enregistrement du balado Pas peu fières
L’enregistrement devant le public du balado Pas peu fières est l’événement le plus populaire depuis l’inauguration de la Semaine arc-en-ciel en 2019. Des personnes étudiantes et des membres du personnel de toutes les facultés confondues y ont assisté.
Une personne étudiante avec des cheveux aux couleurs de l'arc-en-ciel
Parmi la foule : une personne étudiante qui arbore fièrement une coiffure aux couleurs de l’arc-en-ciel.
L'écran d'enregistrement du balado Pas peu fières
3, 2, 1… c’est parti!
Les personnes animatrices Anne-Sarah Charbonneau et Florence Nadeau
Dès la période de discussion dédiée aux moments queers de la semaine, les personnes animatrices Anne-Sarah et Florence ne peuvent déjà plus s’empêcher de rire.
La personne invitée Alexandre Aussant
Sur une note un peu plus sérieuse, Alexandre raconte la relation qu’il entretient avec sa famille depuis son enfance. Il se souviendra toujours des paroles de sa grand-mère lui disant qu’il peut être la personne qu’il souhaite.
Les personnes animatrices Anne-Sarah Charbonneau et Florence Nadeau et leur invité Alexandre Aussant lors de l'enregistrement du balado Pas peu fières
Alexandre explique que Mona de Grenoble représente sa « matante » intérieure. Dans ses spectacles, elle utilise l’humour pour déconstruire les stéréotypes et éduquer les gens. Sa technique : rire d’elle-même pour ensuite rire avec les autres.
Les personnes animatrices Anne-Sarah Charbonneau et Florence Nadeau qui rient
Il est difficile de dire quel rire était le plus contagieux lors de la soirée : celui d’Anne-Sarah, celui de Florence ou celui d’Alexandre?

Écouter plutôt que censurer 

Qu’est-ce que la censure? Que peut-on faire pour garder l’esprit ouvert et maintenir le dialogue? L’entretien entre la drag queen Barbada de Barbades et le professeur Christophe Point de la Faculté d'éducation nous amène à poursuivre la réflexion. 

La drag queen Barbada de Barbades
Avec sa personnalité et ses vêtements très colorés, Barbada de Barbades s’apprête à parler de sujets sombres : les discours haineux, la désinformation et la censure.
Le professeur Christophe Point
C’est le professeur Christophe Point, spécialiste en philosophie de l’éducation, qui anime l’entretien.
La drag queen Barbada de Barbades
Barbada affirme que la censure répond à deux buts. Le premier est de semer la peur et la colère chez une personne qui reçoit des commentaires négatifs, alors que le deuxième est de diviser les gens pour empêcher le dialogue.
La drag queen Barbada de Barbades
La solution pour minimiser les effets négatifs de la censure : prendre le temps de parler et d’écouter. « Comme on a deux oreilles et une bouche, on devrait écouter deux fois plus qu’on parle », soutient la drag queen.
Le professeur Christophe Point et la drag queen Barbada de Barbades devant l'auditoire
Vers la fin de l’entretien, certaines personnes étudiantes ont posé des questions plus sensibles à Barbada. Celle-ci a pris le temps de leur prodiguer des conseils qui s’appliquent à leurs réalités pour favoriser le dialogue.
La drag queen Barbada de Barbades
Barbada rappelle l’importance de nous concentrer sur nos ressemblances plutôt que sur nos différences.