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Stages en génie robotique

Le logiciel ROS : un incontournable pour les robots enjambeurs

Bakus modèle S – robot enjambeur électrique et autonome.
Bakus modèle S – robot enjambeur électrique et autonome.
Photo : Pénélope Montminy

Pénélope Montminy fait preuve d’autonomie et de débrouillardise dans le cadre de son stage hors-Québec en France pour l’entreprise Vitibot. En effet, cette étudiante en génie robotique réalise le transfert du logiciel robotique ROS 1 à ROS 2. Ce projet n’est pas de tout repos!

Penelope Montminy, étudiante en génie robotique, a entrepris une démarche personnelle pour effectuer son premier stage à l’international. « Un de mes critères conditionnant le choix de mon université était de pouvoir faire une session à l’étranger. Toutefois, puisque ce programme n’est pas offert dans mon baccalauréat, j’ai opté pour un stage à l’étranger. », dit-elle. Pénélope a trouvé son stage sur la plateforme de recherche d’emploi Indeed.

Je conseille aux étudiantes et étudiants de commencer leurs démarches très tôt dans leur session. Le processus pour se procurer un visa est assez long. Je sais aussi que plusieurs personnes abandonnent leurs recherches pendant leur session parce qu’elles ont peur de ne pas trouver un stage, mais ça vaut la peine de persévérer.

Pénélope a choisi l’entreprise française Vitibot. Elle a été interpellée par la conception et la production de robots enjambeurs viticoles électriques et autonomes. Ces robots permettent de limiter le tassement du sol et ils protègent la biodiversité. Vitibot est située dans la région de Reims en France et regroupe une cinquantaine d’employées et d’employés.« L’environnement de travail est très convivial et agréable ! Mon superviseur et mes collègues sont très ouverts pour répondre à mes questions », ajoute-t-elle.

Le grand projet de stage de Pénélope Montminy est de réaliser le transfert du logiciel ROS  1 (Robot Operating System) à ROS 2. ROS est un ensemble de bibliothèques logicielles et d’outils aidant à créer des applications robotiques. Cette connexion permet aux robots enjambeurs de se déplacer de façon autonome. « Ce logiciel rend les robots viticoles davantage modulaires et sécuritaires ». dit-elle.  Pénélope ne connaissait pas le logiciel ROS 2 avant d’arriver à Vitibot, ainsi elle a dû faire de nombreuses recherches autonomes et étudier le sujet sur internet. Cependant, cette tâche a été plus complexe que ce qu’elle s’imaginait. « Le logiciel ROS 2 est très récent, donc il y a moins de contenu disponible en ligne », précise-t-elle. De plus, aucun de ses collègues de travail ne connaissait assez ROS 2 pour l’aider dans son projet.

J’ai finalement trouvé des réponses dans des forums, même s’ils ne contiennent pas énormément d’échanges. Ce n’est pas facile, mais mon projet est un beau défi et je repartirai avec un bon bagage de connaissances !

De nombreux voyages dans les villes européennes

Pénélope Montminy devant le Musée du Louvre, Paris, France.
Pénélope Montminy devant le Musée du Louvre, Paris, France.
Photo : Pénélope Montminy


Pénélope travaille 35 heures par semaine du lundi au vendredi; toutefois, son superviseur lui permet de quitter plus tôt le vendredi après-midi afin qu’elle puisse prendre le train ou le bus pour explorer différentes villes européennes. Elle a voyagé dans une dizaine de villes en France, en plus de visiter la Belgique, la Suisse et l’Espagne. « Je suis d’ailleurs contente de m’être trouvé une coloc pour mon séjour en France. Nous voyageons souvent ensemble et cela rend mon expérience meilleure. Je me sens aussi moins seule le soir lorsque je reviens du travail. » se réjouit-elle. Sa colocataire est une étudiante autrichienne en échange-étudiant pour un semestre à l’Université Neoma, une institution anglophone. « Je pratique énormément mon anglais avec elle, puisqu’elle ne parle pas français » conclut-elle.



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