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Stages en génie

Beaucoup de possibilités d’innovation en imagerie médicale

Travailler en imagerie médicale? «Jamais de la vie!» se disait, il n’y a pas si longtemps, Maxime Desmarais-Laporte. Mais les stages coopératifs ont fait réaliser à cet étudiant en génie robotique qu’avoir des idées préconçues sur un domaine en particulier aurait pu le faire passer à côté d’une expérience exceptionnelle chez Imaging Research & Technology (IR&T), une star-up sherbrookoise qui développe et commercialise des scanneurs de tomographie par émission de positrons de haute qualité.

C'est en effet lors d’une rencontre avec un neurochirurgien à l’hôpital en 2018 que Maxime a découvert tout le potentiel du milieu médical.

« Il y a environ deux ans et demi, jamais je n’aurais pensé être à la recherche d’un stage dans le domaine médical. Au contraire, mon seul critère pour un emploi en génie robotique aurait été de ne pas avoir de lien avec la santé! », raconte l’étudiant originaire de Marieville, tout en spécifiant que c’est lors de la visite d’une salle d’opération avec un neurochirurgien qu’il a ouvert les yeux sur l’éventail de possibilités que lui offraient les emplois dans ce domaine. 

« Les installations désuètes dans les hôpitaux m’ont fait réaliser que le domaine de la santé offre la chance d’innover sur plusieurs points, soutient-il. C’est une grande industrie dans laquelle il est difficile de faire des changements, mais honnêtement, il y a beaucoup à faire. Le matériel qui se trouve dans les blocs opératoires est dépassé. »

Un emploi stimulant

Dans le cadre de son emploi chez IR&T, l’étudiant de 24 ans travaille sur la motorisation d’un lit qui déplace les patients dans le scanneur médical. Ces scanneurs TEP servent entre autres à diagnostiquer les cancers, évaluer les avancements de la maladie dans le corps, suivre l’efficacité des traitements ou vérifier les récidives du cancer lors des suivis de rémission.

La diversité des tâches qui lui sont confiées est certainement ce qu’il apprécie le plus de son mandat.

« J’avais comme objectif, dans le cadre de mes études en génie robotique, d’explorer différentes disciplines du génie, ce que j’ai réussi à accomplir dans mon stage chez IR&T. J’utilise des techniques en génies chimique, informatique et électrique ainsi qu’en physique, ce qui m’a permis d’apprendre énormément de nouvelles notions », ajoute-t-il.

Ces rencontres déterminantes lui ont même fait choisir le monde médical comme projet de fin de baccalauréat. Le jeune étudiant travaille effectivement avec deux entreprises privées pour créer une imprimante 3D qui permettrait d’offrir un service de simulation médicale précis. 

La maîtrise?

Maxime réfléchit présentement à la possibilité de poursuivre ses études à la maîtrise. Il aimerait probablement se spécialiser dans une autre discipline que celle du génie robotique pour être encore plus polyvalent dans son milieu professionnel. Il ne ferme pas les portes non plus aux possibilités qui pourraient se présenter à lui sur le marché du travail.  

« C’est certain qu’un poste chez IR&T après mes études m’intéresserait beaucoup », termine-t-il.