Un virage à 180 degrés grâce aux stages coop!

Joshua Lessard n’était pas destiné à une carrière dans le monde créatif de la publicité. Mais son parcours au sein du régime coopératif de l’Université de Sherbrooke lui a fait découvrir une passion qu’il ignorait alors. Quelques années plus tard, il a gagné sa place parmi les jeunes publicitaires vedettes invité au Festival international de la créativité des Lions de Cannes !

« Pendant tout mon parcours universitaire, je me dirigeais dans le domaine culturel. J’étais vloggeur pour le Vieux Clocher de Sherbrooke, je travaillais dans des disquaires, puis à La Tribune et au Centre culturel de l’UdeS. J’étais aussi directeur de l’information à la radio CFAK et chef de pupitre au Collectif, j’écrivais des critiques pour des blogues. Bref, mon avenir était tracé, je ne considérais même pas la pub! » raconte le jeune diplômé du baccalauréat en communication, rédaction et multimédia.

« Mais un jour, j’ai entendu entre les branches que les stages coopératifs permettaient à un étudiant d’aller se faire les dents chez Sid Lee. J’aimais beaucoup l’aura que cette organisation dégageait et je savais que c’était parmi les meilleures agences du pays, alors j’ai tenté ma chance. »

Non seulement l’étudiant a-t-il obtenu un, puis un deuxième stage au sein de la prestigieuse agence montréalaise, mais on lui a ensuite offert du boulot avant même qu’il ne termine son baccalauréat.

« Je suis un peu tombé en amour avec la place. Et le monde. Et la job! » lance-t-il avec enthousiasme.

Expérience inoubliable

Pour obtenir son laissez-passer pour la compétition regroupant les meilleurs publicitaires du monde âgés de moins de 30 ans, Joshua Lessard a remporté le Canadian Young Lions and Young Marketers Competition en avril dernier grâce à une publicité dont le sujet était le Superhero Challenge de la Fondation David Suzuki. Il faisait équipe avec une amie et ancienne collègue, la designer Lian Benoit.

« Nous avions 24 heures pour produire la meilleure publicité imprimée possible. Ça c’est plutôt bien passé, faut croire, parce qu’on a remporté l’or! souligne fièrement le jeune professionnel. On nous a ensuite envoyé à Cannes pour qu’on se mesure aux gagnants d’une cinquantaine d’autres pays. »

« Là, ça c’est un peu moins bien passé, faut croire, parce qu’on n’a pas gagné l’or. Mais c’est plus facile d’accepter la défaite en buvant du champagne sur un yacht en Côte d’Azur avec des créatifs de partout dans le monde, on dirait », termine-t-il en rigolant.