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Abolir les préjugés sur les sciences

Des étudiants-chercheurs s’impliquent

Des étudiants écoutent attentivement les explications d'un étudiant-chercheur lors d'une précédente édition de Osez la recherche
Des étudiants écoutent attentivement les explications d'un étudiant-chercheur lors d'une précédente édition de Osez la recherche

Photo : Archives du CLSE

Fred, la mascotte raton laveur naturalisé, arbore un regard surpris tandis que Geneviève Turgeon, candidate au doctorat en biologie, cheminement en écologie, explique comment elle a effectué ses recherches de maîtrise sur ledit animal : «On marque les ratons laveurs à l’aide de colliers qui nous permettent de les suivre et de les étudier. On peut ainsi récolter une foule d’informations et effectuer un processus de suivi.» C’est sous cette forme d’exposé oral de style speed-dating que se tiendra la 4e édition de Osez la recherche, une journée d’activités et d’ateliers d’information qui aura lieu à la Faculté des sciences de l’UdeS le 25 janvier.

En vue d’intéresser les jeunes de 4e et 5e secondaires ainsi que ceux du collégial aux sciences, le Conseil du loisir scientifique de l’Estrie, en collaboration avec trois associations étudiantes de l’Université, organise cette activité pour une 4e année. Les trois associations impliquées sont le Comité des étudiants-chercheurs en géographie et télédétection, le Regroupement des étudiants-chercheurs en sciences et le Regroupement des étudiants-chercheurs en médecine.

Plusieurs sujets seront abordés par huit chercheurs de diverses disciplines lors de ces ateliers interactifs : pharmacologie, écologie, biochimie de la santé et même télédétection par les drones.

À la recherche du coup de foudre

Ce speed-dating permettra aux personnes participantes de discuter directement avec des chercheurs et étudiants-chercheurs durant 15 à 20 minutes. «Le but est de démystifier les sciences auprès des jeunes, leur montrer les avenues possibles en sciences et l’interdisciplinarité qui existe dans le domaine», explique Marie-Pier Bousquet, représentante du Conseil du loisir scientifique de l’Estrie.

Aussi, cette activité ne cherche pas qu’à expliquer les sciences, mais aussi à en montrer la face cachée. «On souhaite faire tomber les préjugés envers les sciences, mentionne Vincent Ducharme, président du Regroupement des étudiants-chercheurs en sciences. On veut montrer l’application concrète de celles-ci. Par exemple, l’écologie n’est pas que l’étude des plantes et des arbres : c’est bien plus complexe et diversifié.»

Dans cette visée, des ateliers seront mis en place afin de montrer la vie quotidienne des chercheurs et leurs outils de travail. Ainsi, ces démonstrations permettront d’intéresser les jeunes non pas seulement aux sciences, mais aussi aux professions et aux études qui y sont reliées. «Cette journée vise à sensibiliser les jeunes aux carrières possibles, explique Geneviève Turgeon. Si j’avais eu ce genre d’atelier au secondaire, cela aurait grandement facilité mon choix d’études supérieures.»

Les étudiantes et étudiants sont fiers de participer à cet événement. «Nous espérons vraiment pouvoir répéter l’expérience l’année prochaine, mentionne Vincent Ducharme, les associations étudiantes sont très enthousiastes de s’impliquer de la sorte.»

Il est possible de s’inscrire à cette journée jusqu’au 17 janvier. Pour plus de renseignements, consulter le site Internet du Conseil du loisir scientifique de l’Estrie.


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