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Subvention de 4,3 M $

L'UdeS prend le leadership national dans la recherche sur les maladies digestives

Cancer du côlon, maladies inflammatoires intestinales, troubles digestifs... Les maladies du tube digestif causent 15 % du fardeau économique direct des coûts de la santé au Canada. Avec l'attribution d’une subvention majeure de 4,3 M $ des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke prend le leadership national dans la recherche fondamentale sur les maladies digestives.

Dirigée par l'un des spécialistes mondiaux de la biologie cellulaire de l'intestin, le professeur Jean-François Beaulieu de l'Université de Sherbrooke, l'équipe de recherche regroupe des experts en biologie cellulaire et moléculaire, en nutrition, en biochimie, en embryologie, en cancérologie, en inflammation et en gastroentérologie. Il s'agit de l'une des plus importantes équipes au monde dans le domaine. Les recherches fondamentales visent à identifier de nouvelles cibles pouvant servir d'outils diagnostiques et de base afin d'établir des approches thérapeutiques novatrices en gastroentérologie pédiatrique et adulte.

« Selon une étude publiée dans la revue Médecine clinique et expérimentale, les maladies digestives entraînent une perte de productivité à court terme de 1,14 milliard de dollars par année au Canada, ce qui dépasse les coûts des maladies mentales, cardio-vasculaires, respiratoires et du système nerveux central, souligne le professeur Jean-François Beaulieu. Voilà donc un appui soutenu à la recherche en vue d'alléger les impacts humains et économiques des maladies liées à la digestion. »

L'équipe explorera de nouveaux concepts de régulation des fonctions des muqueuses du tube digestif. Les travaux seront effectués dans trois pathologies : le cancer colorectal chez les adultes matures, les maladies inflammatoires intestinales chez les jeunes adultes et l’entérocolite nécrosante affectant des enfants très prématurés. « Nous explorerons comment réagit l'organisme lorsqu'on lui enlève un régulateur pour ensuite isoler sa fonction et déduire son rôle, explique le professeur Beaulieu. Il deviendra alors possible d'associer le régulateur manquant à la maladie provoquée par ce manque. »